SVT devoir 1: : Infections à pneumocoques : antibiotiques, vaccins et résistance

« Exercice 1 : Infections à pneumocoques : antibiotiques, vaccins et résistance (10 points) Question 1 : A partir de vos connaissances, expliquez le principe de la résistance (aux antibiotiques, aux pesticides etc).

Le nom du mécanisme évolutif impliqué est attendu.

(2 points) Le mécanisme de sélection naturelle permet d’expliquer le principe de résistance des virus et des bactéries.

Les virus et bactéries ont la capacité de muter génétiquement et peuvent se reproduire très rapidement.

En présence d’un antibiotique ou d’un pesticide, les agents pathogènes sensibles vont être détruits avant d’avoir pu se reproduire alors que les agents pathogènes résistants, qui sont donc avantagés, vont pouvoir se reproduire et se transmettre.

Il y a donc une sélection qui se fait naturellement. Question 2 : A partir des documents, indiquez quels sont les effets de l’introduction de la vaccination aux infections à pneumocoques.

(2 points) Dans les documents 3 et 4, nous remarquons que le nombre de malades de la pneumocoque a fortement diminué depuis l’introduction du vaccin et que les bactéries résistantes à la pénicilline sont sensibles à ce nouveau vaccin. D’après le document 3, les enfants de moins de 2 ans qui sont les plus touchés par cette maladie ont connu une chute drastique de cas de pneumocoques passant de 1 500 000 en 2000 à 4 000 000 malades en 2004 (cas dûs aux deux types de bactéries). D’après le document 4, le nombre de cas de pneumocoques dûs à des bactéries résistantes chez les enfants de 2 à 4 ans et chez les plus de 65 ans a également beaucoup chuté : 1 200 000 à 800 000 malades entre 2000 et 2004 pour les plus de 65 ans et 650 000 à 300 000 malades entre 2000 à 2004 pour les enfants de 2 à 4 ans. Question 3 : A partir des documents et de vos connaissances, présentez l’évolution de la résistance des pneumocoques aux antibiotiques à la pénicilline.

Proposez une explication.

(2 points) On remarque dans le document 2 que la bactérie streptococcus pneumoniae devient progressivement résistante à la pénicilline depuis son introduction en 1985.

Elle va atteindre 50% de souches résistantes à la pénicilline vers 2000 rendant l’antibiotique peu fiable.

Entre 2000 et environ 2013, le nombre de souches résistantes à la pénicilline va baisser passant de 50% à 20%. Il ne s’agit pas de la pénicilline devenue plus efficace mais de l’introduction du nouveau vaccin qui a décimé autant les souches sensibles que les souches résistantes à la pénicilline comme on le voit dans le document 3.

On remarque que le vaccin a les mêmes effets sur les bactéries sensibles que celles résistantes à la pénicilline entre 2000 et 2002 dans le cas des moins de 2 ans (les deux courbes connaissent les mêmes variations). Entre environ 2013 et 2017, on remarque que le % de souches résistantes à la pénicilline augmente de nouveau progressivement passant de 20 à 30%.

On peut donc en déduire que certaines bactéries résistantes à la pénicilline ont mutées pour être également résistantes au nouveau vaccin.

Sous l’effet de la sélection naturelle, ces nouvelles bactéries se sont multipliées. Question 4 : A partir des documents et de vos connaissances, expliquez pourquoi malgré l’existence de traitements à cette maladie, la vaccination a été rendue obligatoire pour des raisons de santé publique.

(2 points) Comme on l’a vu précédemment à l’aide des document 2, 3 et 4, bien que le nouveau vaccin s’est révélé efficace contre le pneumocoque, au bout de deux ans, certaines bactéries ont mutés et sont devenues résistantes au.... »