Le modelage du génome par les grandes épidémies p 84-85
Publié le 08/10/2023
Extrait du document
«
Le modelage du génome par les grandes épidémies p 84-85
Grâce aux multiples études des génomes il serait possible de lire l’histoire de
l’homme dans le génome, ce qui pourrait nous permettre de retracer le passé
des populations à travers la génétique.
On se demande alors si il est possible
de d’identifier dans les génomes actuels les traces de la sélection
naturelle laissée par l’épidémie de la peste noire du Moyen-Age ? Pour
répondre à cette problématique nous allons étudier chaque document avec une
démarche scientifique.
Doc 1 :
Le document 1 est un texte expliquant l’épidémie de la peste noire au XIVe
siècle, il est accompagné d’une photographie du vecteur de bacille de la peste
appelé Xenopsylla cheopsis et d’une peinture médiévale représentant des
médecins et des personnes atteintes par la peste.
On remarque que l’épidémie qui s’est produite en Europe a fait 50 millions de
morts et que près de 30 à 50% de la population européenne a disparue à cause
de la peste.
Cependant l’Inde a été complétement épargnés par la peste.
On sait que la peste a été une maladie mortelle très contagieuse.
On en conclut que que c’est en raison de l’incompatibilité entre le climat tropical
humide et les exigences de Xenopsylla cheopsis que l’Inde a été épargnés par la
peste noire.
Doc 2 :
Le document 2 est un texte qui étudie trois populations : Les Roms et les
roumains et les indiens du nord.
Il y a aussi une carte montrant les migrations à
l’origine de la population Rom de Roumanie.
On remarque que les chercheurs ont analysé le génome des volontaires, parmi
eux : 100 personnes roumaines d’origines européennes, 100 personnes de
population Rom et 100 personnes de population du nord de l’Inde.
On sait que les Roms sont issus d’une population du nord de l’Inde ayant migré
pour s’établir en Europe au XIe siècle.
On en conclut que les Roms ont sûrement dans leur génomes de l’ADN issus des
populations du nord de l’Inde ce qui détermine la migration des Roms de l’Inde à
la Roumanie au XIe siècle.
Doc 3 :
Le document 3 est un texte expliquant les différences génétiques entre la
population du nord de l’Inde et celle des Roms.
Il y a un tableau représentant la
fréquence de quelques mutations localisées au niveau des gènes TLR sur l’allèle
rs4833103 et l’allèle imm_4_38475934 en fonction des roumains d’origine
européenne, les Roms et les indiens du nord de l’Inde.
On observe que les Roms ont une forte fréquence de mutation (50% et 5%),
tandis que les roumains ont une fréquence un peu plus basse que les Roms (30%
et 4%) et que les indiens ont une faible fréquence (2% et 0,7%)
On sait que une fréquence génétique importante d’un allèle dans une population
peut s’expliquer par un mécanisme de sélection naturelle passée.
On sait qu’il y a
une grande proximité génétique entre les Roms et la population du nord de l’Inde
On en conclut que les deux populations : les Roms et roumains ont une
fréquence génétique importante au niveau des gènes TLR qui peut s’expliquer
par la présence d’une sélection naturelle passé dans l’histoire.
Doc 4 :
Le document 4 est un texte expliquant le rôle des TLR et qui explique une
expérience qui vise à tester l’efficacité des différents allèles codant pour les TLR
avec....
»
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