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grand oral SVT "comment s'effectue la récupération des patients victimes d'AVC"

Publié le 14/05/2025

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« Grand oral SVT Thème : La récupération motrice après un AVC Problématique : Comment s’effectue la récupération motrice des patients victimes d’AVC ? Introduction : Ma présentation va porter sur le thème « La récupération motrice après un AVC et plus particulièrement sur la question « Comment améliorer la récupération motrice des patients victimes d’un AVC ? ».

J’ai choisi ce thème car il fait écho à une situation vécue dans ma famille.

Mon grand-père a été victime d’un AVC, et n’a pas récupéré toutes ses facultés cognitives et est décédé 6 mois après l’accident. En France, environ 150 000 personnes sont atteintes d’un AVC chaque année soit 1 personne toutes les 4 minutes.

Les accidents vasculaires cérébraux dits AVC représentent la première cause de handicap acquis chez l’adulte qui garde des séquelles lourdes et c’est la deuxième cause de déclin intellectuel.

Nous allons voir ce qu’est un AVC, ses différentes formes, ses symptômes, son diagnostic et ses séquelles avant de nous intéresser à la récupération motrice des patients et aux zones du cerveau sollicitées. 1ère partie : Un accident vasculaire cérébral ou AVC est lié à l’obstruction ou la rupture d’une artère cérébrale, provoquant la mort d’une partie du tissu cérébral du fait de la perte de son approvisionnement sanguin.

On peut parler d’infarctus cérébral.

Les symptômes apparaissent soudainement.

La lésion du tissu ou cortex cérébral est plus ou moins étendue selon l’artère touchée et le temps d’intervention. La plupart des accidents vasculaires cérébraux sont ischémiques et dus à l’obstruction d’une artère.

Le traitement de cette catégorie d’AVC peut inclure des médicaments la formation de caillots sanguins ou permettant de les dissoudre mais il peut aussi y avoir des interventions chirurgicales pour traiter les artères obstruées ou rétrécies (comme l’angioplastie) ou pour éliminer un caillot (thrombectomie). L’autre forme d’AVC est hémorragique et due à la rupture d’une artère.

Le traitement de cette catégorie peut inclure des médicaments et des procédures pour contrôler la pression artérielle et soulager la pression du cerveau ainsi qu’une intervention chirurgicale pour corriger la source du saignement. Les symptômes de l’accident vasculaire cérébral apparaissent soudainement et peuvent inclure une faiblesse musculaire, une paralysie, une sensation anormale ou un manque de sensation d’un côté du corps, des troubles de l’élocution, une confusion, des troubles de la vision, des étourdissements, une perte d’équilibre et de coordination et dans certains AVC hémorragiques, des céphalées (maux de tête) soudaines et sévères, des nausées et vomissements, une perte de connaissance temporaire ou persistante ou encore une forte hypertension artérielle. Le diagnostic repose principalement sur les symptômes mais l’imagerie comme le scanner et des analyses de sang peuvent également être effectuées. Chez la plupart des personnes qui ont eu un AVC ischémique, la perte de fonction est à son degré le plus important immédiatement après l’accident.

Mais dans 15 à 20% des cas, l’évolution est progressive et entraîne une perte de fonction plus prononcée après 1 jour ou 2.

On parle d’AVC évolutif.

Dans le cas d’un AVC hémorragique, la perte de fonction s’installe de façon progressive sur quelques minutes ou quelques heures. Une récupération fonctionnelle intervient souvent en quelques jours ou quelques mois.

Mais des signes précoces comme la paralysie peuvent devenir permanents. Les troubles de l'attention, de la mémoire, du langage, de l'exécution des tâches sont des troubles cognitifs fréquents après un AVC.

Les rééducateurs mettent tout en œuvre pour vous aider à réduire les difficultés, à les surmonter et à les détourner. 2ème partie : L’AVC est appelé trouble cérébro-vasculaire car il affecte le cerveau (cérébro-) et les vaisseaux sanguins (vasculaire) qui irriguent le cerveau. Les conséquences fonctionnelles d’un AVC dépendent de la partie du cortex qui est lésée.

En effet, le cortex est organisé en aires spécialisées.

Par exemple, le cortex moteur occupe une bande localisée dans le lobe pariétal de chaque hémisphère-re du cerveau. Un AVC conduisant à une destruction de neurones présents dans le cortex moteur entraîne donc une paralysie des muscles qu’ils commandent.

Cette commande motrice est controlatérale, c’est-à-dire que le cortex moteur situé dans l’hémisphère droit contrôle la partie gauche du corps et inversement. Souvent, les paralysies constatées ne sont pas permanentes.

Certaines disparaissent dans les heures ou les jours qui suivent la prise en charge du patient. Généralement, la rééducation dans les mois qui suivent l’AVC permet de récupérer une motricité partielle ou complète. Le phénomène qui permet la récupération motrice a été théorisé dans les années 1970 mais prouvé uniquement dans les années 2000, il s’agit de la plasticité cérébrale.

Des enregistrements par IRM montrent que des zones voisines des parties lésées peuvent contrôler les parties du corps normalement dédiées aux neurones détruits par l’AVC.

Ce phénomène est rendu possible grâce au remodelage des connexions entre les neurones et à la régénération de neurones à partir de cellules indifférenciées.

Ces nouvelles connexions peuvent s’acquérir rapidement mais elles ne sont pas forcément durables et devront être entretenues. Ainsi, cette plasticité cérébrale, qui nous permet d’apprendre toute notre vie, est aussi le mécanisme utilisé par les techniques de rééducation auprès des patients suite à un AVC. Dans le cas de troubles moteurs, les muscles doivent être stimulés mécaniquement et/ou électriquement pour maintenir un développement musculaire suffisant, pour.... »

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