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Devoir de recherche sur le printemps arabe hggsp première

Publié le 13/03/2024

Extrait du document

« LE PRINTEMPS ARABE INTRODUCTION : Le Printemps arabe a débuté en Tunisie en fin 2010 et s'est rapidement propagé à d'autres pays du Maghreb et du Moyen-Orient.

Il désigne un ensembles de populaire.

Les révoltes ont été déclenchées par des protestations massives contre les gouvernements autoritaires et la corruption, et ont abouti à des changements politiques importants dans certaines parties de la région.

Les révoltes ont commencé en Tunisie avec la chute du président Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, et se sont rapidement propagées à d'autres pays arabes, tels que l'Égypte, la Libye, la Syrie, le Yémen et le Bahreïn.

Bien que les révoltes aient entraîné des changements politiques importants, elles ont également déclenché une instabilité politique prolongée et des conflits armés dans certaines parties de la région. H24 info I.

POINT DE VU HISTORIQUE : la Tunisie A.

La naissance d'un mouvement inédit : Les causes La « révolution de la dignité » (‫ )ثورة الكرامة‬comme préfère l’appeler les Tunisiens désigne la révolution tunisienne qui a commencé en décembre 2010 et est considérée comme le point de départ du Printemps arabe.

Elle a été déclenchée par l'immolation de Mohamed Bouazizi, un vendeur ambulant de fruits et légumes âgé de 26 ans.

Issu d'un milieu défavorisé, Bouazizi ne peux obtenir une autorisation de vente.

Il subit alors les abus répétés de la police, qui confisquait régulièrement sa marchandise et exigeait des pots-de-vin.

Le 17 décembre 2010, il a eu une altercation violente avec une policière "Mais ce matin-là, il ne voulait rien entendre.

Il était tellement en colère qu'il m'a crié dessus et tordu le doigt.

Il a aussi voulu arracher les épaulettes de mon uniforme." dit elle dans Liberation.

Cela a abouti à son humiliation publique.

Lorsqu'il s'est rendu au siège du gouvernement pour se plaindre de la situation, il n'a pas été reçu et a été expulsé manu militari.

En désespoir de cause, il a décidé de s'immoler en signe de protestation contre l'injustice et la pauvreté.

Bouazizi est mort deux semaines plus tard, après avoir été gravement brûlé.

Son acte désespéré a déclenché une vague de manifestations à travers la Tunisie et a donné naissance au Printemps arabe. (SOURCES : France info, Libération, ) Une affiche à l’effigie de Mohamed Bouazizi, le 6 février à Sidi Bouzid.

© Nicolas Fauqué/www.imagesdetunisie.com B.

Le refus totale de la dictature : Les conséquences 1.

L'arrivé au pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali Ben Ali est arrivé au pouvoir en Tunisie le 7 novembre 1987 en écartant son prédécesseur Habib Bourguiba.

En 1987, Ben Ali était connu par la plupart des Tunisiens lorsqu'il a pris le pouvoir.

Il avait été nommé Premier ministre en octobre de la même année et avait orchestré le renversement du président Bourguiba à l'aide d'un "coup d’état médical".

Au moment de l'accession de Ben Ali au pouvoir, la Tunisie était en proie à des contestations populaires menées par les islamistes d'Ennahdha.

Ben Ali avait été promu à différents postes clés, notamment celui de ministre de l'Intérieur, en récompense de son rôle dans la répression de l'opposition islamiste et de la révolte de l'UGTT ( Union générale tunisienne du travail ) en 1978.

L'accession de Ben Ali au pouvoir s'est produite suite à l'annonce par 7 médecins de l'incapacité du président Bourguiba à exercer ses fonctions.

Ben Ali a prétendu à l'époque incarner une nouvelle ère démocratique, tout en pratiquant une répression.

Il a libéré des étudiants qui avaient participé à des manifestations, mais a également imposé à ceux-ci de faire leur service militaire.

Il a donné une illusion de démocratie en autorisant certaines organisations étudiantes à fonctionner, mais n'a pas permis au mouvement Ennahdha d'agir régulièrement.

Ben Ali rejetait ce terme de « coup d’État ».

Lors d’une interview à la chaîne de télévision française Antenne 2 (ex-France 2) le 9 septembre 1988, il qualifiait sa prise de pouvoir comme un « acte de redressement, de salut national.

[…] Avant le 7 novembre [1987], la loi était bafouée, les institutions paralysées.

Et je devais bien entendu rétablir l’état de droit.

[…] Et ça a été fait dans le strict respect de la Constitution et de la loi sans une goutte de sang et sans la moindre égratignure.

» (SOURCES : Journal d’Afrique, Le Monde, AA, Le Parisiens, France info) Ben Ali acclamé par la foule après la destitution du président Bourguiba, à Tunis en 1987. (Photo Hammi.

SIPA) 2.

La chute d'une dictature L'acte désespéré du marchand de légumes ambulant Mohamed Bouazizi soit son immolation a déclenché une révolution populaire en Tunisie le 4 janvier 2011 , qui a finalement abouti à la fuite de l'ex-président Zine el-Abidine Ben Ali en Arabie Saoudite.

Bien que la majorité de la classe politique, y compris les partisans et les opposants du régime, aient cru en l'éternité du régime de Ben Ali après 23 ans de règne, la révolution populaire a entraîné de nombreux martyrs et blessés.

Ben Ali a été condamné pour meurtre, corruption et favoritisme par les tribunaux tunisiens et est largement rejeté et méprisé par la population.

Après plusieurs interventions télévisées où il a promis du changement, y compris la liberté d'expression et l'accès à Internet.« Je n’étais pas au courant », « on m’a trompé », « je vous ai compris », dit-il, presque suppliant lors de sa dernière intervention télévisée.

A cause de la pression faite par les manifestants réclamant son départ, Ben Ali s'est ensuite enfui en Arabie Saoudite alors que la France lui a refusé l'asile.

La police et les milices de l'ex-président ont causé plus de 230 morts en moins d'un mois.

Suite à son départ, un gouvernement d'union nationale a été créé et le culte de la personnalité de Ben Ali s'est terminé, avec un mandat d'arrêt international lancé contre lui et son épouse Leila Ben ali beaucoup plus détestée que son époux pour avoir user de son influence afin de soutenir les corruptions de sa famille, les Trabelsi.

L'ancien régime prend fin après son exil soit le 14 janvier 2011.

(SOURCES : Journal d’Afrique, Le Monde, AA, Le Parisiens, France info) La rue a chassé Ben Ali après 23 ans au pouvoir II: POINT DE VU GEORGRAPHIQUE : La diffusion du mouvement A.

Un effet domino La révolution tunisienne a influencé les soulèvements qui ont suivi dans d'autres pays du MoyenOrient.

Le Yémen a été le prochain pays à se révolter en janvier 2011, mais cette révolution s'est terminée plus d'un an plus tard avec le départ du président Ali Abdallah Saleh.

Actuellement, le Yémen se dirige vers une démocratie, mais il y a des obstacles à surmonter pour établir un régime démocratique solide. Les manifestations en Égypte ont commencé peu de temps après, en janvier 2011, avec le départ de Ben Ali en Tunisie.

Certaines de ces révoltes ont tourné violentes, ce qui a entraîné un nombre de décès relativement faible.

Le dictateur de l'Égypte a finalement démissionné et le pays a été confié à l'armée. La Libye est entrée en révolution quelques jours plus tard, en février 2011.

Cependant, cette révolution a été plus violente, avec près de 10 000 décès.

La scène internationale a dû intervenir pour arrêter les agissements du dictateur Kadhafi.

Les rebelles ont finalement renversé Kadhafi et pris le contrôle de Tripoli le 23 août 2011. La révolution syrienne a commencé en mars 2011 et est toujours en cours aujourd'hui.

Le conflit syrien ne cesse de s'intensifier sans réelle résolution et le dictateur refuse de céder le pouvoir. D'autres pays dans la région, comme Bahreïn, ont également été touchés par ces révolutions. (SOURCES :Challenge.ma, Agence Anadolu (aa.com.tr), Universalis) Le bilan du "printemps arabe" carte d'Eric CHAVEROU B.

Quelle part de la population ? La jeunesse aura eu un grand impact au du Printemps arabe.

La transition démographique que la région arabe a connue dans les années 1950 a eu un impact considérable sur les révoltes du printemps arabe qui se sont produites plus tard.

Avec le taux de fécondité moyen qui est passé de 8 enfants à 3,6 enfants par femme entre 2000 et 2005, la transition démographique était avancée au Moyen-Orient et achevée au Maghreb lorsque les révoltes se sont produites.

Cette transition démographique a eu pour effet de produire une génération de jeunes mieux éduqués et mieux préparés à remettre en cause l'autorité patriarcale et un système inégalitaire.

En 2009, la région comptait plus de 100 millions de jeunes âgés de 15 à 29 ans, soit le tiers de la population totale, une augmentation de 50% par rapport à vingt ans auparavant.

Le chômage étant plus présent chez les 15-24 justifie aussi leur participation (le chômage est une des principales causes du mouvement) par exemple en Egypte, le taux de chômage était de 26% comparé a 7% des 25-64 ans.

C'est ce corps important de jeunes qui a été le moteur principal des révoltes arabes, même s'ils étaient soutenus par des membres de toutes les tranches d'âge.

Les jeunes étaient déterminés à améliorer leurs conditions de vie et.... »

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