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Y a-t-il quelque chose qui puisse valoir qu'on y sacrifie sa vie ?

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« [Introduction] La vie humaine, du point de vue des principes moraux, est la valeur suprême.

Elle est la source de toutes les autres.

A-t-on le droit d'admettre des exceptions qui légitiment le don volontaire de sa vie ? Quel idéal peut-il mériter qu'on lui offre sa vie ? Y a-t-il un usage légitime de la violence qui va jusqu'au sacrifice suprême ? [I - L'homme en tant que valeur absolue peut-il devenir un moyen au service d'une fin ?] La guerre : y a-t-il des guerres justes ? - Machiavel : pour préserver l'État, il ne faut pas hésiter à utiliser la cruauté.

La politique est un rapport de forces : morale et politique sont donc inconciliables.

La fin justifie les moyens. RAPPEL: Le communisme chez Marx Des quelques rares pages laissées par Marx, il apparaît que le communisme désigne le régime social et économique de la fin de l'Histoire lorsque la propriété privée des moyens de production et donc la lutte des classes qui en est le corollaire auront disparu.

Sur le plan social, le communisme se définit comme un socialisme radical.

Alors que la devise du socialisme est "A chacun selon son travail", celle du communisme est "A chacun selon ses besoins". – Marx : la force est nécessaire pour parvenir plus vite à la société sans classes.

Cette violence est soumise à des conditions objectives : une révolution n'est utile que « si la vieille société contient les germes de la société future ». Dans L'idéologie allemande, K.

Marx affirme que le communisme n'est ni « un état qui doit être créé », ni « un idéal sur lequel la réalité devra se régler », mais tout simplement « le mouvement réel qui abolit l'état actuel ».

C'est dire que le capitalisme porte en lui des contradictions qui, si elles doivent être résolues, le seront par le communisme.

Mais si la révolution communiste répond à une certaine nécessité interne, elle n'est cependant pas inéluctable. Tout dépend en fait du prolétariat, de la classe qui « n'a rien à perdre sinon ses chaînes ».

Contrairement à Hegel pour lequel l'histoire s'explique sans l'homme réel, en tant que mouvement autonome de l'Esprit, Marx affirme que « l'histoire ne fait rien », que « ce sont les hommes réels qui font l'histoire ». Mais les hommes qui font l'histoire sont eux-mêmes, dit Marx, des produits de l'histoire.

Autrement dit, les hommes font eux-mêmes l'histoire, mais avec des prémisses et dans des conditions historiques et sociales très déterminées. Ainsi, si les hommes prennent l'initiative de changer les rapports sociaux, ce n'est pas en vertu d'une volonté créatrice ou d'une liberté transcendante mais parce qu'ils sont contraints à le faire précisément par les contradictions de ces rapports sociaux. En affirmant le primat de l'avenir et en montrant la possibilité, voire la nécessité, d'un dépassement du réel, la conception historique du marxisme s'oppose aussi bien au fatalisme qu'à un déterminisme mécaniste qui ne laisserait à l'homme que la passivité ou la soumission.

Le marxisme laisse aux hommes une liberté effective dans le temps et dans l'histoire. La violence politique de Machiavel ou révolutionnaire de Marx peuvent aller jusqu'au sacrifice de vies humaines. Peut-on moralement accepter ces sacrifices ? [Il - L'homme ne doit jamais devenir un moyen au service d'une fin] Machiavel et Marx voulaient, pour l'un, une société plus sûre, pour l'autre, un plus grand bonheur pour l'humanité. Mais il est moralement impossible de légitimer leur attitude qui implique le sacrifice de vies humaines car : – Rousseau : « Rien ne mérite d'être acheté au prix du sang ». – Kant et les impératifs catégoriques : l'homme possède une dignité, une valeur intérieure absolue.

L'homme n'a pas de prix.. »

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