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Un pouvoir qui use de violence est-il un pouvoir fort ?

Extrait du document

« Problématique La violence est un moyen de pression psychologique ou physique qu'un individu ou une institution use pour imposer un certaine volonté.

Ainsi la violence est interprétée comme une technique de puissance dans le sens où elle permet parfois d'obtenir ce que l'on désire alors les circonstances ne présupposaient pas une issue favorable au souhait de celui qui l'exerce.

La violence est elle l'ultime moyen de réussite? Les pouvoirs politiques totalitaires sont les premiers à utiliser cette méthode.

Si le mot violence vient du mot latin vis il peut également signifier force.

La violence peut elle être pour autant considérée comme un symbole de force? La répression utilisée par les systèmes politiques souverains confère t elle au pouvoir sa puissance? PLAN I Pouvoir totalitaire, population sous pression Les systèmes totalitaires exercent une pression psychologique sur les peuples par leur propagande, une pression physique par le corps militaire et policier.

La violence est la seul moyen pour un pouvoir de toute nature de s'imposer et d'arriver à ses fins. "Il n'y a qu'un pouvoir, qui est militaire." Alain II Un pouvoir fort est celui qui sait convaincre Utiliser la force est un moyen illégitime d'obtenir raison.

C'est à travers une injustice que certains obtiennent leur propre justice.

Un pouvoir fort sait user des arguments pour convaincre.

La force ne doit pas résider dans un code instinctif, celle de la loi du plus fort. III La force d'un pouvoir est de ne pas à avoir à utiliser la violence La violence est donc l'argument de ceux qui ne savent pas convaincre.

Un pouvoir politique totalitaire est un pouvoir qui sait que ses arguments ne seront pas acceptées car ils servant une cause égoïste ou brutale.

La violence est l'argument de celui qui est trop possède des raisons trop faibles pour s'imposer de soi et restera instable car il sera toujours menacé par une possible violence plus puissante que lui. La force d'un pouvoir réside non pas dans la façon dont il s'impose mais dans la pérennité de son état. Textes utiles ""Violence" vient du latin vis, qui signifie "violence", mais aussi "force", "vigueur", "puissance"; vis désigne plus précisément l' "emploi de la force", les "voies de fait", ainsi que la "force des âmes".

R.

Dadoun "La violence s'oppose si peu à la faiblesse que la faiblesse n'a souvent pas d'autre symptôme que la violence; faible et brutale, et brutale parce que faible précisément." Jankélévitch, "La mission essentielle du pouvoir est de rendre les hommes heureux." Comte de Paris Weber Mais qu'est-ce donc qu'un groupement politique du point de vue du sociologue ? Qu'est-ce qu'un État ? Lui non plus ne se laisse pas définir sociologiquement par le contenu de ce qu'il fait.

Il n'existe en effet presque aucune tâche dont ne se soit pas occupé un jour un groupement politique quelconque ; d'un autre côté il n'existe pas non plus de tâches dont on puisse dire qu'elles aient de tout temps, du moins exclusivement, appartenu en propre aux groupements politiques que nous appelons aujourd'hui États ou qui ont été historiquement les précurseurs de l'État moderne.

Celui-ci ne se laisse définir sociologiquement que par le moyen spécifique qui lui est propre, ainsi qu'à tout autre groupement politique, à savoir la violence physique.

Tout État est fondé sur la force disait un jour Trotski à Brest-Litovsk.

En effet, cela est vrai.

S'il n'existait que des structures sociales d'où toute violence serait absente, le concept d'État aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce qu'on appelle, au sens propre du terme, l'« anarchie La violence n'est évidemment pas l'unique moyen normal de l'État, cela ne fait aucun doute, mais elle est son moyen spécifique.

De nos jours la relation entre État et violence est tout particulièrement intime.

Depuis toujours les groupements politiques les plus divers - à commencer par la parentèle - ont tous tenu la violence physique pour le moyen normal du pouvoir.

Par contre il faut concevoir l'État contemporain comme une communauté humaine qui, dans les limites d'un territoire déterminé - la notion de territoire étant une de ses caractéristiques -, revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime.

Ce qui est en effet le propre de notre époque, c'est qu'elle n'accorde à tous les autres groupements ou aux individus le droit de faire appel à la violence que dans la mesure où l'État le tolère : celui-ci passe donc pour l'unique source du droit à la violence. MACHIAVEL En effet, cette créature versatile est accoutumée le plus souvent à opposer ses plus grandes forces où elle voit que la nature en déploie davantage.

Sa puissance naturelle renverse tous les humains, et sa domination n'est jamais sans violence, à moins qu'une virtù supérieure ne lui tienne tête.

(...) La multitude lui donne le nom de ToutePuissante, parce que quiconque reçoit la vie dans ce monde éprouve tôt ou tard son empire.

Souvent elle tient les. »

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