un autre monde est-il possible ?

« Un autre monde est-il possible ? Plan (perso) : I) Un autre monde semble difficilement exister car nous faisons tous part d’une même réalité. -Bien qu’on puisse dire , dans une certaine mesure, qu’un individu est un monde à lui tout seul, n’empêche que cet individu n’est pas un tout totalisant et indépendant puisqu’il est en constante interaction avec l’extérieur.

De plus l’extérieur contribue à modifier « son monde ». -Ainsi par notre interaction , notre intersubjectivité nous créons un monde en commun.

Husserl → ce qui est justement partageable avec l’autre (autrui, nature etc.). -Pour autant, bien qu’on puisse admettre que nous vivons tous dans la même réalité, la représentation que nous avons du monde n’est pas la même.

Toute représentation comporte un agencement, un ordre des choses différents.

Ces représentations peuvent ÊTRE si différentes que notre interaction peut en être imputée.

Ainsi bien que nous vivons tous dans une même réalité, soumise par les mêmes lois (physique), son interprétation est très rarement la même entre deux individus différents.

Le monde serait donc ici que représentation. II) À quoi cela sert-il de réfléchir sur la pluralité/ représentation des mondes possibles ? - Il nous permet d’imaginer un monde idéal auquel nous devrions tendre. - Réfléchir sur la contingence, imaginer des cas , des « univers parrallèles ». III) Mais ne courrons-nous pas un risque à s’y intéresser trop ? -refus du monde, le monde imaginaire comme refuge. Proposition de corrigé : Intro : L’idéal révolutionnaire veut changer de monde,changer le monde.

Il affirme qu’un autre monde est possible.

Faut-il le croire ? Croire que l’on peut faire advenir un autre monde n’est pas souhaiter modifier des aspects du monde dans lequel on vit, vouloir les réformer, ni même les transformer. Quelles insatisfactions, quelles frustrations, quels fantasmes président à ce désir d’abolir les principes, les codes, voire les réalités qui font notre vie ? La formule « un autre monde est possible » soulève une autre question.

Elle postule un monde unique, unifié sur l’ensemble de la planète, elle postule une condition humaine une, unifiée, semblable à elle même dans l’espace temps. -Les insatisfactions qui président à la volonté d’inventer un autre monde.

Puis nous ferons l’histoire des propositions de bouleversement radicaux jusqu’à nos jours.

Nous serons alors en mesure de nous demander quel monde il est possible d’espèrer. I) Notre Monde, notre corps, trop fragile A) Notre imaginaire culturel est marqué par la défiance envers notre monde, evers les conditions de vie que nous offre l’univers que nous habitons. -La pensée grecque et la pensée chrétienne n’ont pas manqué d’affirmer le caractère trompeur des séductions terrestres.

Platon invitait à mépriser les réalités sensibles alors que la chrétienté déconsidérait ce monde perverti par le péché et si éphémère au regard de la vie dans l’au delà.

« Vanité des vanités, tout est vanité et poursuite du vent » affirme L’Ecclésiaste. B) Au mépris de la condition humaine répon logiqueemnt le fantasme de maîtrise intégrale, de réforme radicale. -La condition humaine est misérable : marquée par la souffrance eet la mort.

La modernité, que promeut Descartes, entend l’améliorer par la souffrance et la mort.

Rendre l’homme maître et possesseur de la nature. C) Puisque le corps humain nous fait vivre dans la souffrance et nous promet à la mort, certains de nos contemporains veulent le réinventer. -Cet imaginaire n’a pas disparu.

En témoigne les ouvrages et film qui parle du transhumanisme (Ghost in the Shell).

Androîde → changer notre humanité. Transition : la détestation du monde, de la nature ou tout simplement de notre condition nous pousse à entamer des grandes réformations dans le monde. II) La grande réformation du monde. A)Rendre un autre monde possible, c’est lui daire subir une véritable conversion, une grande réformation. -le mot vient du protestantisme de Luther - D’après l’Apocalypse de Saint Jean, entre l’époque où.... »