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SUJET :J’agis ou suis-je agis ?

Publié le 25/05/2023

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« SUJET :J’agis ou suis-je agis ? « Abstient toi car tout ce qui t’arrive participe à la santé de l’univers » tel sont les propos des stoïciens pour qui l’homme subit le cours des évènements par la volonté divine. Mais ce point de vue n’est pas celui de Karl Max et aussi celui des existentialistes pour eux l’homme est le seul maitre de ce qui l’arrive et rien ne peut l’arriver sans qu’il n’en soit au courant.

C’est au vue de cette contradiction que nous parvient le sujet suivant : j’agis ou suis-je agis? La compréhension d’un tel sujet d’un tel sujet nous met face au problème suivant : l’homme est –il sujet ou objet de son devenir ? La compréhension de ce problème nous met face à aspects subséquents :- dans quelle mesure l’homme est-il maitre de son devenir ? Toutefois, ne serait-il pas objet dans le déroulement des évènements ? Dans la première moitié de cette analyse nous montrerons que l’homme est un être qui agit.

D’abord, en tant que être de conscience, l’homme est un être libre.

Il n’est rien d’autre que son projet, de l’ensemble de ses actes.

Il est donc responsable de ce qu’il est. En effet, l’homme est ce qu’il se fait lui-même car l’homme est un être libre de nature et responsable de ses actes.

Dès-lors, il prend en mains son destin, son devenir.

C’est lui qui pose les actes concrets dans son histoire donc, il l’oriente, la modifie selon ses envies et selon un objectif qu’il s’est considérablement fixé c’est ce que Jean Paul Sart dans Lettre et le néant justifie en ces termes : « l’homme ne saurait être tantôt libre tantôt esclave : il est entier et toujours libre ou il n’est pas » comprenons avec Jean-Paul Sart que le devenir de l’homme ou son histoire se fait exclusivement par l’homme au moyen des actions qu’il pose.En suite ; l’homme façonne son histoire par la somme de ses actions.

En claire, c’est dans l’action se ses projet que l’homme trace souvent contre son gré les sillons conduisant à la construction de l’histoire.

L’histoire est donc le produit des actions de l’homme et non le contraire c’est dans ce sens que Karl Max affirme que : « ce n’est pas l’histoire qui se sert de l’homme comme moyen pour réaliser ses propres vœux elle n’est que l’activité de l’homme qui poursuit ses objectifs.

».

Enfin, l’homme est le vrai maitre de son devenir.

Il agit et donne un sens à son existence à travers les luttes, des révolutions.

En effet, l’histoire n’est pas une suite imprévisible qui échappe à l’homme.

Autrement dit, rien ne peut arriver à l’être humain sans qu’il en soit l’auteur.

C’est-à-dire qu’il prédétermine ou détermine les conditions de son adhérences ainsi Karl Max dira à ce sujet que : « les hommes fondent leur propres histoire et la vivent à travers les productions de leurs conditions matérielles » confer l’idéologie allemande.

Retenons avec l’auteur que c’est les hommes eux-mêmes qui fondent leur propre histoire.

A mi-parcours de notre analyse il conviendrait de retenir que l’homme est l’être qui agit dans le cadre ou il est celui qui trace les sillons de propre devenir.... »

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