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Suis-je dans le même temps qu'autrui ?

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« VOCABULAIRE: AUTRE / AUTRUI : 1) Comme Adjectif, différent, dissemblable.

2) comme Nom, toute conscience qui n'est pas moi.

3) Autrui: Tout homme par rapport à moi, alter ego: "Autrui, c'est l'autre, c'est-à-dire ce moi (ego) qui n'est pas moi (alter)." (Sartre).

Les autres hommes, mon prochain.

C'est à la fois l'autre et le même (mon semblable, un moi autre, une personne). TEMPS: Milieu indéfini et homogène, analogue à l'espace, dans lequel se déroulent les événements. Temps objectif: Mouvement continu et irréversible (« flèche du temps ») par lequel le présent rejoint le passé. Temps subjectif: Sentiment intérieur de la temporalité, telle qu'elle est vécue par le sujet (synonyme : durée). Introduction • Puis-je dire que j'existe, que je possède une réalité, dans un écoulement identique à celui de mon alter ego, du moi qui n'est pas moi? Tel est le sens de l'intitulé du sujet, qui nous interroge sur une structure temporelle commune au « je » et à l'autre. • Le temps m'est-il propre et m'appartient-il en fonction des aléas de mon existence? N'est-il pas, plutôt qu'une forme universelle ou objective, un système de relations? Et s'il y avait, en définitive, une multiplicité de temps, pulvérisés à l'infini? Nous parvenons ainsi au problème central soulevé par le sujet dont l'enjeu est manifeste: nous sommes renvoyés à la possibilité de la constitution d'une intersubjectivité, d'une interconnexion entre les hommes, malgré la pluralité des temps et des durées. A.

Thèse: je suis dans le même temps qu'autrui. Je parais, à première vue, exister dans une succession analogue à celle de mon alter ego.

Je suis, en effet, dans un temps objectif, dans un milieu indéfini analogue à l'espace, où se déroulent les événements de ma vie, mais aussi ceux d'autrui.

Ce temps est commun à ma personnalité et à celle des autres : c'est un temps abstrait, homogène, mesuré par les pendules et les montres et par lequel s'établit une structure commune avec l'autre comment n'existerais-je pas dans un temps commun à toutes les consciences, puisque le temps est référence unique et absolue? Les montres, les horloges ne sont-elles pas là pour unifier le temps des consciences, pour soumettre le «je » à la grande loi de l'objectivité? Le temps semble une détermination fixe, qui harmonise et structure les consciences : il est norme et règle, auxquelles les sujets individuels doivent se soumettre.

C'est à la Renaissance que les instruments de mesure du temps objectif se multiplient.

Alors l'homme moderne se dessine, construisant les choses, travaillant ; cet homme mesure du réel dans un temps identique à celui des autres hommes. Ainsi, le temps étant conçu comme un milieu homogène dans lequel les consciences seraient immergées, je puis dire qu'il y a identité de mon temps et de celui d'autrui.

Nous sommes tous dans le temps comme dans l'air...

Que faire dans le monde si les temps ne se fondent pas les uns dans les autres ? Transition. Toutefois, cette conception du temps comme milieu extérieur à nous et commun aux individualités pose un problème.

Le temps est-il bien quelque chose d 'entièrement constitué, où j'existe de la même façon qu'autrui? Se donne-t-il à nous comme forme universelle?. »

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