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Sport et diplomatie

Publié le 19/02/2024

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« Sport et diplomatie Le sport est le lieu privilégié de la concurrence entre les nations.

États et métropoles de la planète se livrent à une bataille pour avoir l’opportunité d’organiser une CDM de foot, rugby ou JO.

Et pour cela, on va même jusqu’à impliquer les acteurs politiques du plus haut sommet de l’état. - En France, le Président de la République s’implique notamment pour que la France organise les JO 2024. E.

Macron avait aussi dit « le sport ne doit pas être politique » au moment des polémiques climatiques, polémiques sur la situation des droits de l’homme et du sort des travailleurs au Qatar lors de la préparation de la CDM de football 2023.

Et malgré cela, le Président de la République E.

MACRON s’était rendu à Doha pour la finale de la CDM pour soutenir la France : c’est finalement de la diplomatie ! o Le Qatar a finalement triomphé diplomatiquement ! l’émir du Qatar met le vêtement symbolique sur le dos de Messi après la victoire de l’argentine : le Qatar a montré un immense pouvoir diplomatique : en organisant la CDM en plein été avec des stades climatisés, en étant sacrant nation du football à part entière et lorsque l’émir pose ce vêtement religieux sur la plus grande star du football : personne n’a rien dit.

C’est le pouvoir de l’argent, le sport est devenu un outil d’influence diplomatique : SOFT POWER. Vision géopolitique du sport aujourd'hui que ce soit pour combler leur manque de visibilité sur la scène internationale ou pour redorer leur image.

Notamment avec l’Arabie saoudite (déniche des stars internationales de football, rachète des grands clubs) = sorte de blanchiment de l’image de l’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Cela fut d’ailleurs très utile après l’affaire du journaliste retrouvé mort à Istanbul dans le consulat d’Arabie saoudite qui avait terni l’image de l’Arabie saoudite sur la scène internationale. On voit bien le pouvoir de l’argent, le sport est une composante de la diplomatie !! sinon il n’y aurait pas autant d’enjeux à prendre le contrôle des instances internationales du sport.  Le sport est devenu une arme politique, un outil de diplomatie à part entière. 1 La chine a étendu son influence en Afrique grâce à la diplomatie des stades.

En effet, Pékin à offert de rénover des stades - Pour décrocher des grands contrats Pour accéder aux ressources de ces pays Pour s’assurer de soutien aux nations unis En 50 ans, c’est une centaine de stades financés en Afrique par les Chinois (notamment le stade de côte d’ivoire).

Et tout cela car le continent africain est placé au cœur du projet de la nouvelle route de la soie de Pékin. Tous les grands événements sportifs n’ont cessé de marquer leur époque d’un sceau politique ou diplomatique majeur.

Notamment les JO : - Athènes 2004 : les JO entérinent la faillite de la Grèce Pékin 2008 : passage de la chine au stade de puissance mondiale Londres 2012 : victoire personnelle de Tony blair sur jacques Chirac (France coiffée au poteau par le concurrent anglais) Russie 2014 : victoire diplomatique de Vladimir poutine Rio 2016 : chute du brésil de l’après LULA : préparé le terrain pour Bolsonaro Tokyo 2018 : spectacle d’un rapprochement des deux Corées  Le sport est un outil de nationalisme car c’est un élément de soft power, un outil de prestige national. Dans l’histoire ce sont surtout les régimes autoritaires qui ont le plus utilisé la vitrine du sport.

À la fois comme un outil de prestige national et comme outil d’embrigadement de la jeunesse, c'est à dire un moyen d’encadrer la jeunesse.

Notamment JO de Berlin en 1936 sous Hitler.

C’est à cette occasion que l’ami du Führer réalisera le documentaire propagande. Si l’on reprend la formule du général prussien « La guerre était la continuité de la politique par d’autres moyens », on peut par analogie dire que le sport est la continuation de la guerre par d’autres moyens. En 1969, quand le Salvador et le Honduras entament un conflit militaire dont le catalyseur a été un match éliminatoire pour la CDM de football : guerre du football ! 2 La guerre n’est donc pas très loin du sport ! Le sport peut aussi est au service de la paix diplomatique entre les nations : Notamment la diplomatie du ping pong.

En effet, plusieurs rencontres de ping pong entre les USA et la chine vont permettre de dégeler les relations Sino-américaines, ce qui va permettre au président américain de se rendre en chine en 1972. L’idée de belligérance est consubstantielle au sport et à la paix : en effet, depuis toujours, pendant les jeux, les combats entre les nations doivent cesser ! d’ailleurs le sens du drapeau olympique imaginé en 1913 est blanc, couleur symbole de la paix avec 5 anneaux enlacés (bleu, jaune, vert, noir, rouge) couleur des 5 continents unis par l’olympisme.  L’origine des premiers jeux serait liée à la paix en temps de guerre. Si la diplomatie n’est jamais loin du sport, la guerre non plus, cette dernière étant toujours présente dans le sport.

Historiquement, le sport est un substitut à la guerre, c’est un lieu d’euphémisation de la violence collective.

On s’affronte sur le terrain du sport pour ne pas avoir ç se faire la guerre. Si l’on regarde le langage, le léngage témoigne de cette guerre qui est euphémisée. On parle bien d’adversaire, de défense, d’attaque, de stratégie, de défaite, de victoire.

Il y a des règles à suivre comme pour les combats, les chants guerriers/chants de supporters, les athlètes considérés comme des véritables guerriers qui défendent leurs nations. Et cette dimension guerrière du sport se vérifie à toutes les époques.

Que ce soit dans l’Antiquité à Rome dans le temps des gladiateurs, que ce soit au Moyen Âge au temps des tournois de chevaliers, ou encore à notre époque moderne dans les stades de football ou de rugby du monde entier : l’affrontement est une constante de la compétition sportive. Le sport est rattrapé par la politique qui n’est jamais loin du sport : exemple = Film « Gladiator » met en scène le sénateur Dracus qui dit que « le véritable cœur de Rome n’est pas dans le marbre du sénat mais dans le sable du Colysée ». 3 Utilisation politique que l’on fait du sport aujourd'hui.

Mais ce n’est pas toujours négatif, le sport peut aussi créer de l’union, de la cohésion d’un peuple autour de ses champions. C’est pour cela que les politiques ne peuvent pas s’empêcher d’instrumentaliser ces victoires sportives.

C’est bon pour la popularité des nations.

Les honneurs rendus aux sportifs, le droit de défiler aux Champs Élysées, c’est politique.

Le fait pour le Président de la république de consoler Mbappe après la défaite lors de la CDM de football 2022 c’est encore politique.

Le président se met en scène : le terrain de football devient le prolongement du domaine présidentiel.

Le président de la république devient comme un coach, apparait comme le coach de la France. À côté de cela, le sport fait tout de même du bien à un pays, c’est pour cela que le politique s’en mèle.

Un pays peut profiter de plein d’effets positifs du sport : - Vertu en matière de cohésion sociale (lien social notamment dans les quartiers défavorisés) Vertu en matière d’éducation, de vivre-ensemble (cours d’EPS) Vertu en matière de santé publique (lutter contre la sédentarité) Vertu en matière de gains, d’impacts économiques : augmentation de la consommation, choc de croissance Risques liés à la situation géopolitique : l’irruption entre Israël et le Hamas, les menaces terroristes, les cyber-attaques venant de Russie.

Lors de l’appel à la trêve olympique pour les JO de 2024, seuls 118 des 193 états membres de l’ONU l’ont voté. C’est le signe d’une fracture internationale.  C’est la première fois de l’histoire des JO modernes, que ce texte est approuvé par un vote, et non par consensus !! depuis les JO de 1994, ce texte était consensuel.  Pourquoi ? La Russie qui a été mise au ban du sport international, a poussé à la mise au vote de la résolution pour faire pression contre le boycott de ses athlètes qui ne pourront pas participer sous le drapeau national russe et qui, s’ils veulent participer aux JO, devront choisir une bannière neutre. 4 Si le sport est à l’image des relations internationales, faut-il craindre des incidents ? oui, le risque terroriste est maximal puisque la France a relevé son niveau d’alerte. Promouvoir la paix par le sport c’est la position diplomatique française traditionnelle.

La France assume officiellement une diplomatie sportive comme un outil à part entière de sa politique étrangère.

Le quai d’Orsay, ministère des affaires étrangères, reconnait lui-même que « le sport est une vitrine exceptionnelle de l’innovation et des savoirs-faires nationaux dans de nombreux secteurs économiques, social et environnemental ».

C’est à ce titre que  le sport est utilisé comme outil de coopération dans nos relations bilatérales notamment.... »

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