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Sommes-nous dans le temps à la manière de tous les êtres temporels ?

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« Termes du sujet: Termes du sujet: Est temporel: ce dont l'essence est la fragilité, ce qui apparaît pour disparaître, ce qui porte en lui une menace, le devenir que fait peser l'inconcevable violence du temps. ÊTRE: Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là.

En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel).

2) Nom : ce qui est, l'étant.

3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant).

4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme).

5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu. TEMPS: Milieu indéfini et homogène, analogue à l'espace, dans lequel se déroulent les événements. Temps objectif: Mouvement continu et irréversible (« flèche du temps ») par lequel le présent rejoint le passé. Temps subjectif: Sentiment intérieur de la temporalité, telle qu'elle est vécue par le sujet (synonyme : durée). POUR DÉMARRER L'homme se comporte-t-il, s'insère-t-il dans le changement continuel qui transforme le présent en passé sur le même mode que les autres êtres inscrits dans le temps ? Ce sujet vous interroge sur la spécificité de l'homme par rapport aux diverses réalités naturelles expérimentant l'écoulement temporel. CONSEILS PRATIQUES C'est, bien entendu ici, un plan progressif dans lequel vous examinerez les différentes facettes du comportement humain, qui paraît s'imposer.

Tout d'abord, l'homme a conscience de l'écoulement du temps et des limites que ce dernier lui impose.

De ce fait, il tente d'une part d'utiliser le temps à son profit et, d'autre part, de lutter contre la destruction qui menace.

Enfin, par une accumulation des connaissances et des techniques, il s'efforce, en tant qu'espèce, d'organiser sa survie.

Tous les êtres temporels subissent passivement le temps. BIBLIOGRAPHIE ALOUIÈ, Le désir d'éternité, PUF. LAVELLE, Du temps et de l'éternité, Aubier-Montaigne. « L'homme existe d'une part au même titre que les choses de la nature» a écrit Hegel, Il existe donc en tant qu'être temporel puisque donné dans le temps, comme tout ce qui l'environne.

Pourtant l'homme se veut spécifique, différent de tous les êtres naturels temporels.

Sa spécificité vient-elle justement de sa condition d'être temporel original ? Sommes-nous dans le temps à la manière de tous les êtres temporels ? Certes, il semble au premier abord que l'homme soit victime du temps qui, toujours dans le même sens, agit sur les êtres en les dégradant tous sans exception, que ce soit un homme ou une chose, animale ou non.

Mais si j'admets que l'homme est dans le temps, comme tous les êtres temporels, sa façon d'y être n'est-elle pas propre à l'homme? N'est-il pas non seulement dans le temps mais conscient d'y être? N'y a-t-il pas par là une temporalité originale propre à l'homme ? N'est-il pas à même de faire de ces trois modes passé, présent, futur, des combinaisons qui l'arrangent? Et d'ailleurs L'homme estil vraiment temporel? Ne pouvons-nous pas aller jusqu'à mettre en question la proposition selon laquelle l'homme serait dans le temps? Y est-il vraiment comme sujet passif ou au contraire n'agit-il pas sur le temps en s'en faisant maître? Étudions l'hypothèse selon laquelle nous, humains, sommes dans le temps à la manière de tous les êtres temporels. Tout d'abord, l'homme, comme tout être qui est donné dans le temps, est victime de l'irréversibilité au temps, du jamais plus.

On ne peut modifier ce que l'être a été dans le passé ; le retour en arrière est impossible, le mouvement est forcé vers l'avant.

Je dois naître avant que de mourir, être enfant avant d'être adulte, comme le têtard doit être avant de devenir grenouille.

Je dois, comme tout être, me conformer à l'« avant » et l'« après », je ne peux en aucun cas les inverser.

C'est le passé qui sert de moteur, impose une certaine direction même pour l'homme. D'antre part comme tout être temporel, je suis dans le temps d'une façon contingente.

En effet, j'aurais pu ne pas être, j'ai pu au moins ne pas être et je peux ne plus être.

Je n'ai aucune consistance dans le temps puisque quand je crois être quelque chose dans le présent, je me trompe : le présent n'est rien car il est un pont entre le « n'être pas encore » et le « n'être déjà plus ».

Ainsi donc mon être est contingent.

C'est en fait la temporalité horizontale qui est source de ce caractère. Emportés dans ce flux qu'est le temps, tous les êtres temporels changent, se modifient.

C'est ainsi que Jankélévitch écrit : «chaque être, à chaque instant devient par altération un autre que lui-même».

En effet qu'on le veuille ou non, le temps nous pousse vers le changement : aucun homme, aucun animal, aucune chose n'est le même à deux instants différents : là où il était au présent, il est maintenant passé et là où il est présent maintenant il était futur auparavant. Si hommes et choses varient dans le temps, ce flux a la même conséquence ultime : le flux use choses et hommes jusqu'à leur fin dernière qu'est la mort.. »

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