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Qu'est ce qu'un maître ?

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« Termes du sujet: MAÎTRE: Du latin magister, «celui qui est plus » (sous-entendu « que les autres »), « le maître ». Personne qui exerce une autorité, une domination (notamment sur un esclave), un pouvoir.

Chez Hegel, la conscience qui, dans la lutte à mort qui l'oppose à une autre conscience, préfère la liberté à la vie et s'affirme dans l'indépendance à l'égard d'autrui (dialectique du maître et de l'esclave).

Chez Nietzsche, l'homme vaillant et sans scrupule, qui se moque de la morale du ressentiment. Analyse. Le sujet que nous avons ici nous met face à la définition d'une notion.

Seulement, cette notion peut connaitre plusieurs sens, auxquels correspondent plusieurs exemples.

Or, notre travail ne consiste pas en une énumération des multiples visages de ce qu'est un maitre, mais à l'unification de ces sens. Mais, puisqu'il nous faut un point de départ, nous choisirons de donner comme définition ce qui est couramment fournis, pour le mot maître : o D'après le Petit Robert, le maître est, avant tout, la personne qui exerce une domination, qui peut imposer sa volonté.

Le maitre à l'autorité, il fait loi.

Ensuite, seulement, le maître peut être considéré comme étant celui qui enseigne, qui donne à connaître, qui forme les disciples, les élèves. Nous devrons aussi retenir ici que la question ne porte pas sur la définition du maître en tant qu'idéal (sans quoi nous aurions demandé ce qu'était le maitre, et non un maitre).

La recherche porte donc bien sur la notion en tant qu'elle peut avoir plusieurs sens. De plus, cette polysémie du terme va nous engager dans une distinction à faire entre le maitre qui domine et celui qui enseigne.

Les seconds amènent leurs disciples à devenir à leur tour, des maîtres (à maitriser) tandis que les premiers n'ont que des serviteurs, qui conserveront toujours leur place. Enfin, il reste un aspect moral à la question de ce qu'est un maitre : maitre de soi, de ses passions.

On peut, voir même on doit, être son propre maitre.

Cette dernière question nous mettra face à ce que l'on perçoit dans le maitre en tant que valeur. Il nous faudra donc déterminer les raisons d'être du maitre.

Pourquoi l'homme à-t-il un maitre ? Est-ce qu'il peut seulement se passer d'un maitre, ou, au contraire, cela lui est-il absolument nécessaire ? D'où une question de fait et de droit : les maitres sont-ils nécessaire en fait comme en droit ? Et sont-ils en faits ce qu'ils devraient être en droit ? Problématisation. L'homme, au court de sa vie, connait plusieurs maitres : de ses parents qui l'éduquent et qui, dans le même temps le prive de liberté, à ceux qui ensuite le gouverne, décident de son engagement dans les guerres.

Finalement, l'homme trouve toujours son maitre.

Mais qu'est-ce qu'un maitre ? Pourquoi cherchons-nous toujours sa présence, nous référant sans cesse à lui ? Tout d'abord, que maitrise, finalement, le maitre ? Quelle est sa valeur ? Peut-on, par ailleurs, penser qu'il puisse y avoir de bons et de mauvais maitres ? Enfin, Enfin, le maitre qui domine et celui qui enseigne sont-ils tout à fait opposés ? Proposition de plan. Quelle est la valeur du maître ? Que maîtrise-t-il ? · La première chose qui apparait concernant la définition de ce qu'est un maitre, c'est que l'on peut envisager que tout le monde puisse être maitre en toute choses.

Non de façon simultanée, sans quoi il s'agirait alors d'un dieu, mais dans l'acquisition des connaissances. · La maîtrise d'un objet, d'une discipline, mais aussi d'une région, d'une économie, d'un peuple, est à portée de tous.

Bien entendu, le travail et l'effort à fournir ne permet qu'a un petit nombre de personne de maîtriser une chose ou une autre personne, mais le fait est là : on peut être maitre dans à peu près tous les domaines. · Ainsi, le mot maître peut être attribué à l'étudiant, qui par son acquisition de savoir à obtenu sa maîtrise, qu'au contremaître, qui maîtrise l'usage de tel ou tel outil.

Dans ces deux cas, si différents, ce qui apparaît est le fait que l'on devient maître.

On ne naît pas maître, c'est une acquisition. · Mais ce qui apparaît aussi, dans l'usage que l'on fait du mot maitre, c'est une double compréhension : le maitre est, on l'a vu, celui qui maîtrise un outil ou un savoir, et qui peut donc faire partager sa connaissance, mais c'est aussi, voir surtout, celui qui domine. · La domination est de deux sortes, soit l'on domine par la violence, en imposant sa volonté aux autres, volonté contre volonté ; soit l'on s'impose par sa connaissance, sa technique, et l'on domine, donc on ne transmet pas son savoir, mais au contraire on le conserve dans le but unique de garder un atout face aux autres. · Nous sommes donc partis du maître en tant que celui qui donne à maîtrise, à maîtriser à son tour,. »

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