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« Qu'est-ce qu'un arbre sans sa racine ? Qu'est-ce qu'un fleuve sans sa source ? Qu'est-ce qu'un peuple sans son passé ?» s'interrogeait Victor Hugo dans «les Pyrénées ». En vous référant à des oeuvres littéraires que vous connaissez mais également à d'a

Extrait du document

Introduction

Le problème doit être posé sous sa double forme : historique et cul­turelle. Dans un premier temps, il faudra examiner le rôle du passé, dans la fondation d'une identité nationale et culturelle. Puis on verra comment ce passé, d'un point de vue culturel, permet à un peuple d'évoluer. Enfin, ce sont les conditions mêmes de l'évaluation du passé qu'il faudra préciser.

I. Le passé, c'est l'identité

A. La richesse d'une nation

1.    Les témoins architecturaux

Un peuple ou une nation s'évaluent à la richesse et à l'âge de leur civilisation : même s'ils sont pauvres aujourd'hui, on admirera leur grandeur passée, et en particulier les marques architecturales de cette grandeur.

Exemples : c'est le cas pour l'Égypte et ses pyramides, ou encore pour la Grèce et ses temples.

Exemple : c'est aussi le cas pour la très ancienne civilisation chi­noise, et en particulier pour l'armée de terre cuite de Xian, trouvée dans le tombeau du premier empereur.

2.    Les témoins littéraires

Mais les témoins de la grandeur culturelle d'un pays ne sont pas seu­lement architecturaux : on admirera aussi la littérature, ou la musique...

Exemple : le cas des langues mortes est caractéristique, puisqu'on continue de lire et de mettre en scène les pièces des tragiques grecs ou latins, alors que leur langue a disparu sous cette forme.

Exemple : de même, la littérature chinoise est mondialement appré­ciée pour ses grands classiques, comme Le Rêve dans le pavillon rouge, ou Au Bord de l'eau.

3. Mesurer une évolution

Ces nombreux témoins de la grandeur passée d'une culture servent en quelque sorte de repères pour mesurer l'évolution d'un peuple ou d'une civilisation.

Exemple : la querelle des Anciens et des Modernes.

Exemple : la révolution métrique de la fin du xixe siècle.

« « Qu'est-ce qu'un arbre sans sa racine ? Qu'est-ce qu'un fleuve sans sa source ? Qu'est-ce qu'un peuple sans son passé ?» s'interrogeait Victor Hugo dans «les Pyrénées ».

En vous référant à des oeuvres littéraires que vous connaissez mais également à d'autres formes d'art (architecture, musique, peinture, cinéma, etc.), vous expliquerez pourquoi ce passé des peuples leur est indispensable pour vivre. Introduction Le problème doit être posé sous sa double forme : historique et culturelle.

Dans un premier temps, il faudra examiner le rôle du passé, dans la fondation d'une identité nationale et culturelle.

Puis on verra comment ce passé, d'un point de vue culturel, permet à un peuple d'évoluer.

Enfin, ce sont les conditions mêmes de l'évaluation du passé qu'il faudra préciser. I.

Le passé, c'est l'identité A.

La richesse d'une nation 1. Les témoins architecturaux Un peuple ou une nation s'évaluent à la richesse et à l'âge de leur civilisation : même s'ils sont pauvres aujourd'hui, on admirera leur grandeur passée, et en particulier les marques architecturales de cette grandeur. Exemples : c'est le cas pour l'Égypte et ses pyramides, ou encore pour la Grèce et ses temples. Exemple : c'est aussi le cas pour la très ancienne civilisation chinoise, et en particulier pour l'armée de terre cuite de Xian, trouvée dans le tombeau du premier empereur. 2. Les témoins littéraires Mais les témoins de la grandeur culturelle d'un pays ne sont pas seulement architecturaux : on admirera aussi la littérature, ou la musique... Exemple : le cas des langues mortes est caractéristique, puisqu'on continue de lire et de mettre en scène les pièces des tragiques grecs ou latins, alors que leur langue a disparu sous cette forme. Exemple : de même, la littérature chinoise est mondialement appréciée pour ses grands classiques, comme Le Rêve dans le pavillon rouge, ou Au Bord de l'eau. 3.

Mesurer une évolution Ces nombreux témoins de la grandeur passée d'une culture servent en quelque sorte de repères pour mesurer l'évolution d'un peuple ou d'une civilisation. Exemple : la querelle des Anciens et des Modernes. Exemple : la révolution métrique de la fin du xixe siècle. B.

La reconnaissance historique 1. Nos ancêtres les Gaulois Le passé sert par ailleurs de repère d'identité : en se reconnaissant dans l'histoire d'un pays, on s'en reconnaît aussi citoyen.

Exemple : on connaît la célèbre formule des manuels d'histoire, « Nos ancêtres les Gaulois ».

Mais on sait moins qu'elle était aussi enseignée dans les anciennes colonies, comme par exemple au Sénégal ! Ainsi le poète Léopold Sédar Senghor s'en moque-t-il avec humour. Exemple : cette même reconnaissance historique est visible chez Apollinaire, d'origine italo-polonaise, lorsqu'il évoque les contes médiévaux, ou lorsqu'il reprend l'ancienne forme poétique du bestiaire. 2. Un peuple sans passé On comprend mieux alors pour un peuple la nécessité d'avoir une histoire, afin que ce,processus de reconnaissance puisse avoir lieu.

Pays trop jeune, les États-unis ne cessent ainsi de s'inventer une histoire. Exemple : cela est tout aussi caractéristique dans l'extrême soin qu'ils prennent à conserver des maisons...

du début du siècle ! que dans la mythologie américaine promue par le western.

A la place d'Azincourt ou d'Austerlitz, à la place de Philippe le Bel ou de Napoléon, ils ont Billy the Kid et Abilene... 3. Excès d'identité Cette quête d'identité peut cependant être excessive, en se fondant sur un passé souvent mythique, et qui n'a de toute façon plus aucune réalité pratique. Exemple : c'est le cas dans l'actuelle querelle entre la Grèce et la Macédoine, la première revendiquant. »

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