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Qu'est-ce qui fait obstacle au progrès des sciences ?

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« 1) Les « obstacles épistémologiques » (Bachelard.

Cf.

ci-dessous) peuvent être — et sont généralement — exogènes (extérieurs) à la science : croyances de toute sorte, posant par exemple — et notamment — un problème de compatibilité entre science et religion; ce problème a été résolu à sa manière par Kant, qui pose néanmoins l'irréductibilité des deux domaines de représentation. 2) D'autres obstacles sont endogènes (intérieurs) et tiennent, soit a) à la personnalité même des scientifiques (rivalité entre Leibniz et Newton au sujet de l'« invention » du calcul différentiel, par exemple), soit b) à leur insertion sociale (« science officielle » et « science marginale » par exemple) ; certains encore sont... c) d'ordre purement logique ou méthodologique (conflits, par exemple, au sujet de la valeur de l'induction, valorisée par l'empirisme, mais critiquée par un Popper - cf.

ci-dessous). 3) D'autres enfin seraient d'ordre purement philosophique : a) ambition de la science de constituer une vérité absolue (Einstein) ou entièrement formalisable (Leibniz) ; b) prétention d'une théorie à être la « dernière » en dépit de ses « incomplétudes » et lacunes d'interprétation même avouées (prendre comme exemple la mécanique quantique) ; c) tendance spéculative de la « philosophie spontanée » des savants (« théories récentes, par exemple, des cordes » et des « supercordes » développant des représentations sophistiquées de la matière en un nombre irraisonné de « dimensions », ésotérisme, etc.). Par opposition, on pourra considérer qu'une science progresse en se reconnaissant comme vérité partielle, unilatérale aussi, puisqu'expression, en dernière analyse, d'un sujet humain (Lamelle) au sein d'une multiplicité spatio-temporelle de connaissances.. »

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