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Pourquoi lit-on des romans ?

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« I- Le roman, oeuvre de fiction A- Origines du roman • Origine : conte / mythe et de l'épopée => le roman apparaît alors comme une forme seconde, et donc dégradée, de ces grands genres[1].

Le roman offre donc souvent l'histoire d'un ou plusieurs personnages à qui il arrive des aventures. • Personnages inventés : plusieurs personnages => cf.

Anna Karénine, Emma Bovary, le capitaine Fracasse...

+ nombreuses actions. B- L'évasion Le roman fait oublier les soucis, le réel pendant le moment de la lecture.

Évasion. • On rêve avec le héros.

Cf.

Emma Bovary qui lit elle-même beaucoup. • Cf.

les robinsonnades du XIXE siècle : Les Nouveaux Robinsons suisses et toute la vogue des histoires qui se déroulent sur une île déserte loin de tout.

Exotisme. • Longues description au XIXE qui font rêver les lecteurs.

Pas de télévision : il faut s'occuper.

On plonge ainsi dans le Paris de la Restauration avec Balzac. C- La distraction • Le roman policier, le roman d'aventures, le roman de gare ou à l'eau de rose n'apporte rien à la société => mais permettent de passer un bon moment. • Romans fleuves, romans rocambolesque => le lecteur est pris dans l'histoire, oublie son quotidien. • Les grandes fresques familiales => Les Thibaut, La Chronique des Pasquier, les Semailles et les Moissons...

: le lecteur suit la vie des personnages dans le temps ou des personnages puis de leurs enfants... NB : On peut toutefois considérer que la détente en soi est une utilité (rire dix minutes par jour pour se maintenir en bonne santé recommandé par les médecins depuis l'Antiquité !) ∆) Le roman est ainsi le genre de l'évasion, de la détente.

Cependant, dès son apparition, le roman est vu comme une forme mineure de l'épopée et il est très longtemps méprisé => quête de légitimité.

Les romanciers ont donc voulu prouver que le roman n'était pas que cela. II- Les autres fonctions du roman Sartre : « Nous ne voulons pas avoir honte d'écrire et nous n'avons pas envie de parler pour ne rien dire.

(...) nous voulons que l'écrivain embrasse étroitement son époque ». A- La volonté de n'être pas futile • Au XIXE siècle => triomphe du roman, il acquiert ses lettres de noblesse car : un bon roman est alors un roman « sérieux », reflet de la société contemporaine.

Il n'est plus futile. • Sartre et Qu'est-ce que la littérature ? « La parole est action » : l'écriture est une arme que tout écrivain est responsable d'utiliser ou non, ainsi l'écrivain est engagé qu'il choisisse de critiquer le système en place ou non. Sartre => l'écrivain est responsable de ce qu'il écrit envers la société.

« L'écrivain est en situation dans son époque : chaque parole a des retentissements ». • Hugo : « Être le serviteur de Dieu dans le progrès et l'apôtre de Dieu dans le peuple, c'est la loi de croissance du génie » => littérature sociale, engagée : en représentant le réel, l'écrivain participe au progrès social.

Roman au 19e siècle B- Le réalisme => Les romanciers français sont très influencés par Walter Scott => vogue du roman historique qui distrait et instruit.

La voie du « roman social » est ouverte. • Évoquez la Comédie Humaine : roman total qui veut concurrencer l'État civil + projet de faire une étude des moeurs => Balzac veut dépasser ce rôle de « secrétaire de la société » qui note tout, de simple conteur, il se veut philosophe et penseur du politique. • Types de Balzac, roman réaliste.

Réalisme du détail est vérité d'observation et vérité philosophique => volonté d'expliquer les ravages de la pensée et dénoncer les vices de l'homme civilisé.

Ce réalisme constitue le projet même. • Fonction romanesque du « type » : Ce n'est plus par quelques détails mais par une somme saturante de caractères constitutifs => Le monde est rendu lisible par le personnage.. »

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