Aide en Philo

Philo texte hegel: pourquoi l’homme prend-il conscience de lui-même théoriquement ?

Publié le 15/01/2024

Extrait du document

« Explication de texte philosophique Après une bonne introduction, tu te contentes d’exposer le texte et pas de l’expliquer.

C’est dommage, parce que tu le comprends, mais tu ne parviens pas à dépasser le stade de la reformulation. La comparaison avec Descartes est bien menée. Note : 11 / 20 La conscience est la connaissance que l’homme a de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes.

Depuis Descartes, philosophe du XVII e siècle, la notion de conscience de soi, qui est le propre de l’homme, est repérée comme un objet de certitude et absolue.

Il l’explique avec le cogito (« je pense, donc je suis »), une formule qui décrit non pas une démonstration mais une intuition.

Mais comment l’homme prend-t-il conscience de lui-même ? Hegel, un philosophe du XIXe siècle a aussi travaillé sur le sujet, mais surtout sur la manière dont l’humain l’acquiert, qu’il illustre notamment dans Esthétique, un cours enseigné de 1818 à 1829, enseignement que nous pouvons retrouver dans le premier volume Esthétique.

Dans ce dernier, il exprime sa pensée selon laquelle l’homme peut acquérir la conscience de soi par deux manières, théorique et pratique.

Dans l’extrait de la page 61 de son premier volume ici présent, le philosophe présente sa thèse tout en l’argumentant et en l’illustrant. En analysant ce texte nous pouvons émettre un plan qui suit le fil de l’auteur.

D’abord nous pouvons analyser la première partie de son idée qui est que l’homme l’acquiert théoriquement puis ensuite de manière pratique pour finir sur les exemples qui illustrent sa thèse. Bonne introduction * * * En première partie, dès le début, Hegel annonce sa thèse, « l’homme l’acquiert de deux manières ». Par la suite, il enchaîne sur la première partie de son idée, qui est la première façon par laquelle l’humain peut l’acquérir qui est, théoriquement, c’est-à-dire, par des opérations intellectuelles qui mènent l’homme à se connaître.

Cette idée est en accord avec le cogito de Descartes, qui se limite seulement au point théorique.

Donc, sur ce pointlà, Hegel semble en accord avec le philosophe.

Il indique que prendre conscience de soi de manière théorique c’est savoir ce que l’homme est « intérieurement ».

Ceci inclue selon lui, « tous les mouvements de son âme » , c’est-à-dire qu’il a conscience de toutes les transformations de son âme et « toutes les nuances de ses sentiments », autrement dit, les sentiments changent et évoluent.

Ces changements sont donc le résultat d’une âme vivante avec une conscience.

Jusqu’ici, Hegel est en accord avec la thèse de Descartes. Mais, pourquoi l’homme prend-il conscience de lui-même théoriquement ? Cela Hegel l’explique par le besoin de se rechercher à se représenter. Autrement dit, l’homme à un désir, celui de se retranscrire et « tel qu’il se découvre à la pensée », ajoute-t-il.

Le fait que le philosophe précise cela nous ramène encore une fois sur la piste qu’il est en partie en accord avec la thèse de Descartes qui avait dit que la conscience de soi c’est pouvoir se penser soi-même. Enfin, le philosophe finit la première partie de sa thèse en soulignant « à se reconnaître dans cette représentation qu’il offre à ses propres yeux ». Cette image de lui intérieurement, lui seul peut la voir, l’imaginer, la ressentir, alors celui qui la créé doit absolument si reconnaître comme il le souhaite. Ainsi, pour l’instant Hegel est d’accord avec Descartes.

Il y fait implicitement référence en indiquant dans son texte le concept de la pensée.

Cependant, ce n’est pas le cas pour la deuxième partie de son idée, en effet, il ajoute ce que le philosophe n’ a pas mentionné, la conscience de soi ce fait aussi dans le pratique En second lieu, L’auteur commence sa deuxième partie en soulignant, « l’homme est également engagé dans des rapports pratiques avec le monde extérieur », par ceci, Hegel explique que la prise de conscience de soi n’est pas seulement intérieure comme l’annonce Descartes, elle est aussi en rapport avec le monde qui entoure l’homme. Selon lui, l’humain a « besoin de transformer ce monde », cet environnement qui l’entoure doit être « comme lui-même », autrement dit, lorsque l’homme est engagé dans des rapports pratique avec le monde qui l’entoure, il ressent le désir de le changer a son image.

Par cela, nous comprenons que le monde qui entoure chacun n’est pas figé et qu’il lui est propre. Après, il indique « le fait pour encore se reconnaître lui-même ».

L’être humain à le besoin de se reconnaître.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles