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Peut-on s'accorder sur des vérités morales ?

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« Pour pouvoir aborder ce sujet, nous allons nous intéresser à l'universalité de la morale.

En effet nous allons si celle si existe ou si celle si est relatif.

La question que nous poserons serait s'il existe une séparation entre le bien et le mal, qui serait commun à tous et donc peut-on s'accorder à des vérités morales.

Pour cela, il faut chercher si l'on peut ou non attribuer une morale commune à tous, où tous seraient en accord, car comme dit Montaigne « chacun appelle barbare ce qui n'est point d'usage » (essais, 30) Il faudra commencer par analyser les différences entre morales par le biais des diversités culturelles qui existent entre peuples, pays, et religions.

La morale étant l'ensemble des devoirs qui s'imposent à l'être humain, en tant qu'être raisonnable, et lui commandent le respect de l'humanité en lui comme en autrui.

La vérité se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Ainsi une vérité morale est une séparation et une caractérisation du bien qui serait vrai pour tous, qu'il n'y ait donc pas de différent bien pour l'un ou pour l'autre.

Le problème qui se pose est ainsi de savoir si tous homme peu être d'accord d'une action qu'elle soit bonne ou mauvaise.

De ce fait nous allons commencer par dégager les différences morales pour ensuite voir s'il existe pas une universalité morale. L'humanité s'est différenciée à l'aube de son ère par le biais de différences culturelles, tant par la différence du territoire sur lequel il vivait que par la religion qu'il exerçait.

Ces différences lui étaient a priori inévitables par le fait qu'ils aient été imposés par son environnement.

De ces différences s'en suivent des vérités morales différentes. On peut distinguer deux types de morales qui sont premièrement une morale communautaire qui est donc commun à un groupe de personnes.

Ceci à cause d'une culture commune et ou une religion commune.

Ensuite on peut distinguer une autre type de morale qui est la morale individuelle, qui peut être variable selon chaque personne. Pour la morale communautaire on distingue des morales communes au sein d'un même groupe.

Ainsi dans certaines tribus africaines, on le voit aujourd'hui, certaines filles sont obligées d'être « circoncis ».

Ceci est une pratique marqué par les différences culturelles de ce peuple et qui fait que ce n'est pas considéré comme mal mais comme une action morale Ce qui est considéré en Europe comme une pratique fondamentalement mal et immorale.

Ou encore certaine forme de politesse pratiquée dans la culture japonaise, qui serait pour nous, les européens, une marque d'impolitesse.

Le bien et le mal sont relatifs à tout un chacun, il semble dès lors que la morale aussi.

Les vérités morales sont alors diverses d'un peuple à un l'autre.

Ceci est visible aussi par les différences de systèmes et lois judiciaires entre pays.

Ainsi l'on peut voir que dans certains pays le crime peut être puni par une peine de mort.

Ceci est relatif d'un pays à un autre.

Ceci est vu en France comme une condamnation immorale et aux Etats-Unis cela est vu comme une condamnation justifiée. Quelle est la bonne solution qui agirait selon la morale ? On ne peut le savoir car les avis, l'environnement et la culture sont différents et donc encore une fois le bien et le mal sont délimitées différemment. Ensuite pour la morale individuelle ce sont les principes que nous même nous nous posons et qui peuvent varier d'une personne à un autre.

Selon Jean Paul Sartre, notre existence précède notre essence, chacun se constitue par ses actes, sui sont régis par notre morale.

La morale est donc un sentiment individuel qui ne peu être universelle.

On distingue ainsi des différences morales au niveau des personne lorsque ceux-ci ont voyagé et vécus des expériences différente.

Leur morale peut se caractériser par une diversité de morales et être polyvalent.

C'est-à-dire qu'ils peuvent considéré tantôt une action morale tantôt immorale dépendant de ce qu'ils auront pensés ou des circonstances particulières.

On peut imaginer qu'un homme ait tué un autre dans la rue, sans qu'il ait eut de raison particulière, par pur envie de tuer et un autre homme qui tue l'homme qui a assassiné sa famille pour cause de revanche. Ce sont deux actions identiques mais qui peuvent être considéré tantôt moral tantôt immoral.

On ne peut donc pas caractériser le meurtre par purement immorale.

On retombe sur une variété de combinaisons en ce qu'il concerne les limites du bien et du mal, d'une personne à une autre. Enfin selon les époques et l'évolution de l'homme, on distingue une évolution de la morale qui varie selon les besoins de ces hommes qui changent de pensée.

L'esprit critique se développe grâce aux méthodes de réflexion qui nous sont diffusées par les philosophes tant que par les savants qui s'interrogent sur les fondements de la morale.

Ainsi Descartes développe une nouvelle méthode de réflexion avec esprit critique s'interrogeant sans cesse sur le pourquoi de la chose.

Ceci est un facteur majeur de l'évolution de la morale dans notre civilisation.

On peut le voir avec l'inquisition qui est abolie petit à petit, découvrant que la différence de religion ne rend pas un homme bon ou mauvais.

Mais ce sont ces actions qui le définissent.

De plus, on peut voir que l'abolition de la peine de mort eu Europe est elle aussi, une évolution de la morale par le fait que « oeil pour oeil, dent pour dent » n'est plus d'actualité et on ne peut le justifier comme une répression juste et bonne. Si on ne peut pas s'accorder sur des vérités morales, alors comment faire pour que ce soit le cas ? Descartes nous propose de s'ouvrir à toutes les morales avec un esprit critique pour ensuite essayer de pratiquer les morales qui nous paraissent justes et de ne surtout pas pratiquer ou de croire en l'extrême de chaque pensée car il pense que les extrêmes sont souvent mauvais (Discours de la méthode III).

Ainsi on devrait s'interroger sur les morales de tout le monde et en rassembler la base commune, pour ainsi suivre le chemin « juste » qui ferait le bonheur de tout le monde.

Ceci est facteur majeur de l'évolution de la morale et qui fait que la société a développé de systèmes pour évoluer vers une universalité de la morale dite « universelle ». Peut-être qu'on ne peut pas dire qu'il existe une morale universelle mais cependant on dira qu'on évolue vers des vérités morales.

En effet l'aspiration des organisations tel que l'UNESCO ou encore des traités tel que la Déclaration des droits de l'Homme est de diffuser des vérités morales pour ainsi tous être égaux.

Et ceci marche par le fait que des pays adhèrent à ces traités et ces organisations.

Ce qui montre qu' il existe des vérités morales car sinon les pays du monde n'adhèreraient pas à ces traités ni a ces associations qui ont pour but de défendre et diffuser une morale pour qu'elle soit ainsi dite morale universelle.

Ce serait le seul moyen de vivre tous égaux.

Pour les pays qui n'adhère pas à ces organisations, ils sont souvent surnommés des « pays immorales » (ne respectant aucune loi morale, des droits de l'homme ou autre).

Ainsi on pourrait s'accorder à des vérités morales par le fait que l'on arrive à trouver ce tronc commun parmi tous les hommes des limites entre le bien et le mal.

De plus, il existe même un parlement international qui défend des valeurs morales liées à notre représentation commune de la justice.

Ce qui montre que encore une fois même si ces vérités morales ne sont pas toujours respectées de la même façon, ils ne sont pas inexistants.

Il est aussi vrai qu'on retrouve une morale universelle en ce qu'il concerne les affaires, que l'on nomme l'éthique du travail.

Ce qui montre aussi une universalité bien présente dans d'autres aspects de la société.

De plus de nos jours, la mondialisation, caractériser par la diffusion d'information de plus en plus fréquente faite que l'universalité de la morale n'est pas loin d'être complète. Ensuite on peut croire qu'il existe des vérités morales par le fait que nous sommes tous des hommes et donc tous issus d'un même état de nature.

Et ainsi sur le tronc commun de la condition humaine pourrait être établie une morale universelle.

Kant nous dit que « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ».

Ceci veut dire que la raison est ce que nous avons tous en commun.

Et Kant nous dit aussi que la morale se justifie par la raison donc de par son raisonnement, nous avons tous la raison en commun qui justifie la morale.

Alors il existerait une universalité de la morale par le fait qu'elle est justifiée par la même chose pour tout le monde.

Et donc une source commune, on pourrait ainsi dire qu'on pourrait s'accorder sur la source des vérités morales. Pour conclure on dira qu'on peut s'accorder sur certaines vérités morales et que celles qui ne sont pas encore universelle ne vont pas tarder à l'être. En effet la mondialisation et la diffusion constante des idées et d'informations dans le monde entier font que l'universalité de la morale n'est pas très loin de notre civilisation actuelle.

Mais on dira toujours que chaque esprit critique peut avoir sa propre morale qui lui correspond à lui.

On dira que il y a une universalité de la morale en ce qui concerne « les grandes lignes » du bien et du mal. Peut-être qu'on pourrait s'interroger sur la définition même de la morale, et si elle n'est pas universelle, est-ce vraiment de la morale ?. »

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