Aide en Philo

Peut-on penser le dépérissement de la religion?

Extrait du document

« Analyse. · · · · · Le dépérissement de la religion est un sujet d'actualité : quand ce n'est pas un rejet par un fort athéisme, la religion est remise en cause par les avancées de la science.

Nous pouvons, partant de ce constat, voir deux points de vues possible du dépérissement de la religion : o D'une part, la confrontation des croyants contre les athées.

De ce point de vue, nous pouvons penser le dépérissement de la religion face à la montée des principes laïcs, voir athées de certains pays. o D'autre part, si l'on confronte les faits tels que les religions les postules et ce que la science nous dit, nous voyons que la science tend à faire des thèses religieuses de simples mythes (par exemple, la création du monde). Mais, selon les points de vue, la signification même du religieux change. o Au premier sens, une religion n'est alors que ce que sont ses croyants, les dieux sont là parce que l'on croit en eux, et non l'inverse.

Aussi, une religion s'appuyant sur un nombre de plus en plus retreint de croyants tendra à disparaitre. o Au second sens, cela signifie que l'erreur est de croire, et que seule la science peut apporter une réponse.

La science trouvant des réponses rationnelles et déduites des faits (origine de la vie, création du monde), la religion est alors une simple superstition, rien de plus. Ainsi, selon ces termes, une religion peut se définir soit par le nombre de fervents qu'elle réuni, soit par les thèses qu'elle apporte.

Pourtant, la religion peut ne pas être simplement rapportée à ces deux analyses : la religion, en soi, n'est elle pas nécessaire à l'homme, hors du temps et même des croyances ? Nous pouvons en effet nous demander si la religion n'est pas autre chose qu'une comptabilité de fidèles, ou l'assertion de thèse que la science ne peut contredire. Car il peut être facile de répondre que l'on peut (voir que l'on doit) penser qu'une religion dépérisse .Mais, dans le même temps, nous savons que la religion est toujours d'actualité.

Malgré les points que nous venons de voir.

Nous devrons donc comprendre ce qui peut faire que l'on ne puisse penser le dépérissement de la religion, qu'on le veuille, ou non. Problématisation. La religion est de nos jours plus que jamais question de débat : faut-il ou non en avoir une encore ? Le seul fait de poser cette question montre que al religion n'a plus un statut de toute puissance dans notre monde.

Mais, si les faits en témoignent, pouvons-nous pour autant penser le dépérissement de la religion ? Le monde actuel n'est-il pas ce qui nous permet de penser le dépérissement de la religion ? Mais, dans le même temps, la religion n'est-elle pas pour l'homme ce qui lui conserve l'espoir ? Peut-il seulement s'en passer ? Enfin, si quelque chose dans la religion dépérit, de quoi s'agit-il ? Proposition de plan. 1. La religion dépérit ; le penser est d'autant plus possible que nous pouvons en faire l'expérience tout les jours. · · · · Nous pouvons penser que la religion dépérit, car nous en faisons l'expérience chaque jour.

En effet, dans les sociétés dans lesquelles nous vivons, la religion à une place de moins en moins importante dans les questions politiques et civiles. Les religions perdent leur statut de guide auprès des masses.

On peut constater, pour al religion catholique par exemple, un véritable évanouissement des fidèles et une perte de pouvoir réel. Sous une éducation faible, il faut admettre que les religions, quelles qu'elles soient, prennent un pouvoir bien supérieur à celui qu'elles peuvent avoir dans des sociétés mettant en avant l'éducation et la connaissance. Car, l'un des autres faits qui tend à nous faire penser que la religion dépérit tiens dans l'avancée de la science sur les thèses religieuses.

Si la science ne peut nier Dieu, du moins remet-elle en cause les principes fondateurs des religions, concernant la création du monde, l'origine de l'homme. « En accusant Dühring, qui désirait se montrer ultra-révolutionnaire, de vouloir reprendre sous une autre forme cette même bêtise de Bismarck, Engels exigeait que le parti ouvrier travaillât patiemment à l'œuvre d'organisation et d'éducation du prolétariat, qui aboutit au dépérissement de la religion, au lieu de se jeter dans les aventures d'une guerre politique contre la religion.

» Lénine, De l'attitude du parti ouvrier à l'égard de la religion article parut dans Proletari, en mai 1909. · 2. Selon Lénine, qui visait, et pensait, un dépérissement de la religion, l'éducation des masses était le moyen de parvenir à ce but.

C'est donc par un travail de raison que l'on peut penser le dépérissement de la religion. Penser le dépérissement de la religion ne revient-il pas à penser le dépérissement du bien ? · · · Mais la religion, si elle dépérit, ne disparait pas réellement des pensées des hommes.

Nous voyons, par l'expérience, que la pensée du religieux est toujours présente, y compris pour l'homme cultivé. Que signifie al religion, à quoi sert-elle ? S'il s'agit de ce qui permet à l'homme de vivre bien, sans peur de la mort, dans l'espoir d'un bien à venir, la religion n'est-elle pas alors nécessaire ? Il n'est pas sûr que nous ayons la possibilité de penser le dépérissement de al religion, auquel cas,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles