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Peut-on être libre et obéir ?

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« Définition des termes du sujet: Obéir: verbe transitif indirect (latin oboedire, de audire, écouter). * Se soumettre à la volonté de quelqu'un, à un règlement, exécuter un ordre : Obéir à ses parents, à la loi. * Céder à une incitation, un sentiment, etc.

: Obéir à ses instincts. * Répondre au mouvement commandé, fonctionner correctement : Les freins n'obéissent plus.

Mes jambes refusent d'obéir. * Être soumis à une force, une action, une règle par une nécessité naturelle : Les corps obéissent à la pesanteur. * "Peut-on": ces termes expriment soit la légitimité, soit la possibilité. * "à la fois": cad simultanément; c'est la relation à la contrainte qui s'exprime ici. "Obéir": nature de la contrainte; elle vous conduit à la nécessité physique ou légale. * "Etre libre": c'est la forme que prend ici la liberté. La problématique. Il surgit toujours dans la contradiction qui se manifeste entre l'existence de contraintes et le désir de s'y soustraire. Ici, le problème réside particulièrement dans la simultanéité ("à la fois") de la contrainte et du désir d'être libre. L'association des termes et du problème constitue la base de l'introduction. Le plan. Deux types de plan sont possibles: * Un plan progressif: vous examinerez successivement toutes les contraintes et les types d'autonomie qui leur sont liés. * Un plan dialectique, qui procède par thèse, antithèse et synthèse.

Il se présentera sous la forme suivante: Thèse: la liberté est sans limites ni contraintes Antithèse: les contraintes de la réalité excluent la liberté. Synthèse: par la compréhension des contraintes, on accède à l'autonomie On peut aussi combiner ces deux plans: * Thèse: on ne peut à la fois obéir et être libre.

La liberté idéale, sans contrainte ni limites, est seule concevable. * Antithèse: l'exploration des contraintes et la "situation" dans le monde.

La liberté n'existe pas; on ne peut qu'obéir. * Synthèse: on accède à l'autonomie par la compréhension des contraintes. A.

Introduction Obéir, c'est se soumettre, se plier et acquiescer.

Ce verbe suggère une idée de passivité.

En effet, obéir désigne l'acte par lequel nous nous conformons à ce qui est imposé par autrui, à ce qu'il ordonne ou défend.

Ainsi obéit-on à un maître, à une puissance ou à une loi.

Par exemple, un élève se soumettra à la discipline scolaire collective, un esclave, à la loi de son maître.

Fondamentalement, on obéit à une nécessité, c'est-à-dire à un enchaînement de causes et d'effets auquel on ne peut échapper, et qui s'impose à nous par la loi, la violence, la nature, etc. Qu'est-ce, maintenant, qu'être libre ? Il faut au moins distinguer deux acceptions de cette formule « être libre ».

Au sens quasi populaire du terme « être libre » signifie « obtenir ce qu'on a voulu ».

Mais, en sa signification plus philosophique, « être libre » désigne la capacité d'autodétermination, non point la faculté d'atteindre certaines fins. On notera l'ambiguïté de cette notion, qui peut être définie soit comme libre arbitre, c'est-à-dire pouvoir d'agir à sa guise, et faculté illimitée de dire oui ou non, soit comme autonomie et soumission aux lois. • La question posée est celle de la simultanéité (« à la fois ») de la liberté et de l'obéissance.

On pourrait, en effet, concevoir d'être tantôt libre et tantôt enchaîné par l'obéissance. Cette simultanéité va poser problème dans la mesure où les deux termes semblent contradictoires. B Discussion 1.

Thèse : (On ne peut à la fois obéir et être libre.) La liberté idéale, sans contrainte ni obéissance. En première analyse, la liberté, qu'elle soit explicitée de manière « populaire » ou sous un angle plus philosophique, semble caractérisée par l'absence de contraintes, de telle sorte qu'on ne saurait simultanément obéir et être libre. Explorons les diverses facettes de cette liberté idéale.. »

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