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Peut-on être heureux en ayant peur de mourir ?

Publié le 02/01/2023

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« Peut-on être heureux en ayant peur de mourir Peut-on être heureux, si notre vie est inéluctablement destinée à se terminer ? L’espèce humaine est la seule qui est consciente de sa mort.

Les animaux vivent et répondent à leur urgences présentes, jusqu’à leur mort, sans appréhender cette fin.

Les hommes quant a eu, réfléchissent au futur, et anticipent cette fin.

Durant leur vie, beaucoup cherchent à être heureux.

L'appréhension de la mort doit-elle néanmoins une entrave au bonheur de ces individus ? C’est de cette question dont une discussion critique et objective sera fait ici afin de faire ressortir une réponse à la question qui sera la conclusion de prédicats logiques basés sur des arguments constructifs issus d’exemples et de raisonnements. Il est souvent admis que l’angoisse de la mort ne représente pas une entrave au bonheur.

En effet il est indéniable que tous les hommes doivent un jour mourir, cependant certains sont heureux.

Il parait donc évident de conclure que l’angoisse de la mort n’empêche pas d’être heureux.

Et si le bonheur est possible pour certains, malgré la peur de la mort, alors l’angoisse de mourir n’est pas incompatible avec l’idée de vivre une vie heureuse.

De plus, cette angoisse de mourir n’est pas constante, et même s'ils y réfléchissent souvent, les hommes ne pensent pas constamment à leur mort.

Il y a donc de nombreux moments ou les hommes ne sont pas confrontés à leur peur de mourir.

Soit donc de nombreux moment où ils peuvent être heureux.

Si on admet qu’il est impossible d’échapper à la mort, il devient envisageable de penser que cette angoisse est inutile et qu’elle n’a pas sa place dans la vie.

Car si on pense à la mort, et si on ressent une appréhension de celle-ci, c’est que l’on est vivant.

Et si on meurt, alors nous n’aurons plus cette préoccupation, car dans la mort il n’y a ni la pensée, ni la réflexion, ni l’émotion.

La mort en ce sens, est uniquement biologique.

Elle est l’arrêt des fonctions vitales.

L’homme devrait donc vivre heureux malgré la peur de mourir, car la peur fait partie de la vie, l’homme a peur parce qu’il vit, il ne peut donc avoir peur de quelque chose qu’il ne ressentira jamais, car s'il ne vit plus alors il n’est plus.

De plus son aspect inéluctable rendrait n’importe quelle angoisse insensée, car elle ne changerait rien à la conclusion.

La peur de mourir ne serait donc, selon ce raisonnement, pas une entrave au bonheur des hommes. Cepandant le raisonnement précèdent présente de nombreux défauts.

En effet le concept du bonheur est un état de satisfaction complète et durable.

Or l’angoisse est une insatisfaction, elle apparait lorsqu’un individu rencontre une situation désagréable et sur laquelle il pense avoir peu ou pas de contrôle.

Il est donc impossible qu’un individu soit heureux s'il angoisse.

Et même si on ne peut empêcher la mort, l’angoisse de mourir n’a jamais eu pour but de rendre quelqu’un immortel.

C’est une émotion qui traduit l’impuissance face à celle-ci. Et si la mort est certes matérielle, pour l’être humain la mort agit aussi sur d’autre plan.

Elle est la fin irrémédiable, inévitable et irréversible.

Elle fait partie de la vie car on ne vit sans mourir un jour et on ne meurt sans avoir vécu un temps.

Il est impossible de séparer la mort de la vie, et chez l’homme cela est relié à leur existence.

Les hommes ne peuvent donc échapper à la pensée de la mort pour exister.

Et si les hommes pensent décider de ne pas penser à la mort, ils ne réalisent pas que cela les empêche également d’être heureux, car penser à oublier la mort, c’est être d’avantage anxieux a la pensée de celle-ci, au point qu’il devienne encore plus dur d’oublier cette fin.

Or cela est opposé à l’idée de plénitude recherchée avec l’idée du bonheur.

Le bonheur est-il donc impossible ? Il n’est peut-être en réalité qu’un idéal inatteignable pour l’homme.

Un fantasme d’une humanité condamné à être prisonnière de la sensibilité de laquelle elle serait victime.

Ce bonheur irréel ne serait atteignable par des êtres capables d’être angoissés.

La mort est également celle des autres.

Et souvent si on peut accepter, ou se convaincre que l’on accepte sa propre mort, accepter celle des autres est généralement une tache bien plus ardue.

Les hommes sont des êtres sociaux et il est indéniables que leur état émotionnel soit particulièrement affecté par l’état de leurs proches.

Cela explique les coutumes liées au deuil, par exemple.

Pourquoi la mort de quelqu’un représente elle un évènement avec autant d’importance pour des individus encore vivants ? Certainement pas pour l’individu mort, malgré les différentes croyances de la vie après la mort, le décès fait le malheur des vivants, pas celui des morts.

Le bonheur est donc impossible pour l’homme selon ce.... »

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