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Peut-on dire que être c'est désirer ?

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« INTRODUCTION ET PROBLEMATISATION Longtemps méprisé, condamné, le désir est présenté comme l'origine de la souffrance et des troubles dans l'âme. Le désir tout comme le corps ont vécu dans une forme d'indifférence et de rejet illustrés par l'histoire de la philosophie depuis Platon jusqu'à Descartes. Aussi on ne peut dire que désirer soit synonyme d'être car le désir dans toute son histoire est de l'ordre du négatif, du non être, de ce qui doit être éradiqué en nous.

Dans quelles perspectives peut on dire qu'être c'est désirer? Être signifie déployer son essence, développer ses potentialités. L'acte de désirer est-il lié à celui d'être? Désirer me fait- il être? Comment réussir à penser une positivité du désir qui serait aussi la positivité voire la puissance d'être par excellence? Faut-il repenser, voire éduquer le désir pour que celui-ci participe de mon être le plus entier? PROPOSITION DE PLAN I.

Être n'est pas désirer car le désir est pensé en terme de négativité. Parce qu'il est dans le corps, parce qu'il fait souffrir le corps, le désir ne nous fait pas être mais nous plonge dans un non être entier. 1.

Les rapports entre désir et plaisir Texte : Aristote, Éthique à Nicomaque "(...) Le fait que tous les êtres, bêtes et hommes, poursuivent le plaisir est un signe que le plaisir est en quelque façon le Souverain Bien (...) Mais, comme ce n'est ni la même nature, ni la même disposition qui est la meilleure pour tout le monde, ou qui du moins apparaît telle à chacun, tous les hommes ne poursuivent pas non plus le même plaisir, bien que tous poursuivent le plaisir.

Peut-être aussi poursuivent-ils non pas le plaisir qu'ils s'imaginent ou qu'ils voudraient dire qu'ils recherchent, mais un plaisir le même pour tous, car tous les êtres ont naturellement en eux quelque chose de divin.

Mais les plaisirs corporels ont accaparé l'héritage du nom de plaisir, parce que c'est vers eux que nous dirigeons le plus fréquemment notre course et qu'ils sont le partage de tout le monde ; et ainsi, du fait qu'ils sont les seuls qui nous soient familiers, nous croyons que ce sont les seuls qui existent".

ARISTOTE, Éthique à Nicomaque, VII, 13.. »

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