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Nos rapports avec autrui sont-ils nécessairement conflictuels ?

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« [Introduction] Les conflits quotidiens avec autrui sont fréquents.

Mais sont-ils définitivement nécessaires ? Peut-on concevoir d'autres types de relation avec autrui ? [I — Réalité des conflits] a.

Exemples empruntés à la vie quotidienne (niveau des relations inter-individuelles). b.

Exemples de conflits, plus graves parce que plus destructeurs, empruntés à l'histoire (niveau des relations collectives). c.

Un même constat : le conflit est une réalité. [II — Tentatives de moralisation] a.

Rappeler une théorie affirmant au contraire que les relations avec autrui sont initialement pacifiques (la sympathie chez Hutcheson ou la pitié chez Rousseau, cf.

document ci-dessous). b.

Lui opposer, outre le réel, l'analyse hégélienne du duel des consciences en raison de l'exigence double de reconnaissance d'une forme initiale de liberté (début de la dialectique du maître et de l'esclave). c.

Recourir alors aux hypothèses politiques permettant de supprimer les conflits initiaux avec autrui : — soit que, admettant une nature humaine originellement mauvaise (Hobbes), on montre la nécessité d'un pouvoir rendant impossibles les conflits entre individus (avec toutefois le risque de conflit entre collectivités, soit par rapport à un autrui collectif) ; — soit que se mette en place une transformation dialectique permettant de passer de l'indépendance originelle à une liberté partagée et garantie par une loi émanant de la volonté générale (contrat social selon Rousseau). [Conclusion] Même si l'on admet que les rapports initiaux avec autrui sont conflictuels, on peut concevoir l'instauration de relations d'une autre nature.

Ce qui est alors en jeu, c'est la capacité, pour l'homme, d'affirmer son humanité, ou de parier sur sa possibilité.. »

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