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N’est-ce que collectivement que nous pouvons être heureux?

Publié le 16/04/2024

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« N’est-ce que collectivement que nous pouvons être heureux? Le bonheur est la satisfaction de tous nos désirs et l'état de plénitude et de perfection de notre être.

Le bonheur est aussi divers et insaisissable que nos désirs qui varient et changent tout au long de notre vie.

Difficile donc d'en trouver une définition objective et universelle.

Les philosophes s'y essaient pourtant, s'appuyant tantôt sur l'expérience, tantôt sur la raison.

Si tous recherchent le bonheur, il est rare de trouver des gens pleinement heureux, et la suffrance et le malheur semblent la condition humaine la plus ordinaire.

La réalité de bonheur parait alors douteuse, et l'on s'interroge sur le besoin illusoire de bonheur.

La collectivité fait partie de l'Etat.

L'Etat est une puissance organisée qui fait autorité sur un territoire donne.

Il fait usage de la force pour faire régner l'ordre et respecter la loi.

L'Etat peut, il faire le bonheur des citoyens ? Le bonheur, a-t-il une dimension politique ? En quoi consiste le bonheur ? Tout d'abord, selon l'étymologie, le mot „heur” désigne le hasard, le sort ou la fortune, et le mot « bonheur » la bonne fortune.

Le bonheur dépend donc du hasard aveugle ou de la providence divine.

Aristote répond que le bonheur est dans la réalisation de la perfection humaine, c est-à-dire dans une vie contemplative.

Le bonheur est pour Aristote le Souverain Bien, c’est-à-dire le bien ultime, celui qu’on recherche pour lui-même et non en vue d’un autre bien.

Il s’agit du bien vers lequel tous les autres sont orientés.

Le bonheur est ainsi quelque chose d’indépendant et d’auto-suffisant.

C'est comme ordre que le clergé possédait une telle fortune, et qu'il l'administrait collectivement.

La première affirmation d’Aristote est que la cité, c’est-à-dire la communauté politique, est quelque chose de naturel.

Cette affirmation est étroitement liée à l’affirmation selon laquelle l’homme est par nature un animal politique.

Cela signifie que la communauté politique n’est pas une création artificielle des hommes.

Pour Aristote, l’homme vis par nature en cité.

Il n’y a pas de passage d’un état naturel à un état-civil artificiel : l’état-civil est naturel.

Cela ne signifie pas bien sûr que tous les hommes sont nés dans une communauté politique.

Il était dans la nature de l’homme de vivre dans la cité même avant qu’une cité existe.

Aristote affirme que si l'avantage les réunit, c'est seulement pour autant qu’il permet d'accroître la part de bonheur et que la fin de la cite est le bonheur, „ L'homme est un être sociable ; la nature l'a fait pour vivre avec ses semblables.”.

Cependant, John Stuart Mill, penche quant à lui vers une recherche individuelle du bonheur.

Aussi, dans „Du, contrat social”, Rousseau montre que l'Etat ne peut pas se contenter d'assurer la protection des.... »

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