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N'est-ce que collectivement que nous pouvons être heureux ?

Publié le 20/03/2024

Extrait du document

« Commencez à saisir votre devoir ci-dessous : S’il existe bien une chose dans notre société que les Hommes cherchent mutuellement à atteindre, c’est sans nul doute l’accès au bonheur.

Cette quête commune est recherchée tout au long de la vie donnant ainsi un sens et une cohérence à notre existence.

Le bonheur peut être défini comme un état de satisfaction complète de toutes les tendances – désirs, besoins – auquel rien ne manque.

Mais comment atteindre ce stade, comment faire pour que l’Homme soit heureux ? N’est-ce que collectivement que nous pouvons être heureux ? Cette problématique nous induit que ce serait uniquement en compagnie que l’on peut envisager d’être heureux. Nous cherchons alors à confirmer cette affirmation, à la démontrer ou à la confronter.

Si à première vue, nous pensons que nous pouvons être heureux qu’en société, il n’en demeure pas moins que nous pouvons nous suffire à nous-même.

Reste à voir si la responsabilité de notre bonheur dépend de nous ou des autres. Tout d’abord, nous envisageons la définition d’une personne heureuse.

Simplement, en imaginant, nous pensons presque instantanément à une personne heureuse en société.

Une personne qui est entourée, qui a tout pour être heureux.

Ce qu’on entend par là, une personne qui a tout ce qui peut le satisfaire et qui le partage.

Considérons désormais la définition d’un ami.

Aristote le perçoit alors comme « l’ami, qui est un autre soi-même, a pour rôle de fournir ce qu’on est incapable de se procurer par soi-même ».

Le rôle d’un entourage, par exemple un ami, est de faire le bien autour de lui.

En outre, l’homme heureux a notamment besoin d’ami pour se procurer du bonheur, mais aussi, il aura besoin d’amis qui eux-mêmes recevront les témoignages de sa bienfaisance.

Cette vision d’un homme heureux paraît étrange si l’on fait d’un homme heureux un solitaire.

De tous les êtres vivants, l’homme a le plus grand besoin d’une société, un désir de compagnie.

C’est un lien qui nous unit les uns avec les autres et qui est indispensable dans notre société.

Le vivre ensemble qui nous permet de fonder ces liens. Une stricte solitude est pour nous l’une des plus grandes punitions, un isolement remplit de souffrance.

Tout plaisir devient ennuyant seul, toute souffrance devient intenable sans soutien extérieur.

Donnons à un homme tout ce dont il a besoin et bien plus encore, il restera misérable s’il n’a personne avec qui en profiter ou partager.

Néanmoins, nous ne sommes pas toujours accompagnés, il existe forcément un moment où l’on se retrouve seul, face à soi-même.

Le véritable enjeu serait peut-être de savoir se suffire à soi-même. Nous vivons dans un monde en continuel changement.

Tout est en mouvement et diffère d’un moment.... »

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