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L'ignorance du passé conduit-elle au bonheur ?

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« l'ignorance du passé conduit-elle au bonheur ? Analyse du sujet : Nous avons affaire à une interrogation totale : soit l'ignorance du passe nous conduit effectivement au bonheur, soit elle ne nous conduit pas au bonheur.

Bien entendu notre réponse se doit d'être nuancée.

Pour cela attardons-nous sur les éléments qui la composent : ignorance, passé et bonheur. Ignorance : État de celui qui ne connaît pas l'existence de quelque chose État de celui qui n'a pas de connaissances sur quelque chose (dont il connaît l'existence, mais qui excède la faculté humaine de connaître ou qui excède une science, un savoir à un moment donné) État de l'homme avant qu'il ne goûte au fruit de l'arbre de la science du bien et du mal - l'intérêt de cette acception est de rapprocher ignorance et innocence - point important pour notre sujet. Action délibérée de ne pas prendre en compte les connaissances acquises pour aborder un sujet. Passé : Temps situé dans une époque révolue, temps passé Grammaticalement : Temps situant le procès dans une époque révolue par rapport au moment de la parole ou par rapport à un moment pris comme repère. Cette fraction de la durée envisagée du point de vue de son contenu; ce qui a été, ce qui s'est produit, ce que l'on a réalisé dans le passé. Ce qui a été accompli, commis, subi par une personne ou une collectivité, ce qui l'a faite ce qu'elle est, ses antécédents, son histoire, sa vie passée; ce qu'elle en conserve dans sa mémoire Ne pas avoir de passé, être sans passé : ne pas avoir de référence, avoir effacé toute référence. Bonheur : De bon et heur (terme dérivé du latin augurium, présage, chance).

État de complète satisfaction de tous les penchants humains.

• Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier.

• Dans les morales eudémonistes, le bonheur est la fin de l'action humaine.

Pour Kant, en revanche, c'est le respect de la loi morale qui doit orienter la volonté, et non la recherche du bonheur.

Car cette recherche est toujours déjà intéressée, égoïste donc contraire à la morale. Problématisation Cette question est la conséquence logique du fameux « carpe diem ».

En effet si le bonheur se situe dans ce fameux « cueille le jour », autrement dit si le bonheur se trouve en vivant au jour le jour, alors il semblerait logique et cohérent que c'est en ignorant le passé que le bonheur s'offrira à nous.

Cependant si l'individu est le fruit d'un certain passé, de son passé, ignorer son passé, revient dans une certaine mesure à s'ignorer soimême et dans ce cas le bonheur serait moins bonheur qu'ignorance.

Dans quelle mesure le bonheur ne peut-il faire l'économie d'une certaine connaissance du passé ? Plan. »

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