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L'existence a-t-elle un sens ?

Publié le 22/11/2025

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« Sujet de khôlle : “L’existence a-t-elle un sens ?” 1)​ Dissection du sujet : Mots clefs : existence - sens. EXISTENCE :du latin -ex (hors) -sistere (se tenir) l’existence, c’est premièrement quelque chose qui est propre à l’homme → seul à aller de son être = construire son être.

Exister = une position de l’homme.

→ se “meut toujours déjà dans la compréhension de l’être”. Grossièrement l’on dira qu’exister = c’est vivre, ou plus précisément l’ensemble des actions, pensées et comportements qui prouve que le Dasein n’est pas dans “non-être”.

Il y a donc déjà une différence entre exister et être → être/ non-être et pas exister/non-exister.

Exister est, comme nous l’avons dit, un mode propre à l’homme car il est le seul à se poser la question de son être. Exister c’est ce qui fait face au non-être de l’homme mais aussi à son hétéronomie. L’existence est d’une part une réalité par opposition à ce qui n’est plus, au néant.

Pour qu’il y ait existence il faut dès lors qu’il y ait fin = existence est donc comprise dans une finitude qu’est la mort. SENS: sens est un mot polysémique.

Le sens est à la fois une direction, quelque chose qui se rattache à notre appréhension du réel (ex: la vue), mais aussi l’essence d’un mot ou d’un discours.

Quand on dit "faire sens” on vise en réalité une forme d’unité et de cohésion du discours/ action, des comportements humains.

Une cohésion qui vise une destination normalement déjà appréhendée et choisie par l’auteur de cette action ou de cette pensée.

Ainsi la folie clinique, se montre par la répétition des mêmes comportements nocifs = ces comportements ne font alors pas sens car ils ne font pas unité, ou du moins pas vers ce que la raison pourrait pointer.

Quand on évoque les sens, eux aussi nous placent sur une courbe : c’est ce qui nous permet d’être face au réel, de l’entendre, le toucher, de le percevoir de façon sensible, c’est donc déjà une orientation de l’être vers l’extérieur. => La quête du sens semble donc déjà être inhérente au fait d’exister → ce qui rappelle notre définition de l’existence (se mouvoir dans “ la compréhension de l’être”). L'existence a-t-elle un sens ? Question qui pousse à la bipolarité. PB: Est-il nécessaire à l’homme de trouver un sens à son existence ? N’y-a-t’il qu’un sens possible à l’existence ? I) La question du sens n’est pas une question nécessaire car elle nous pousse toujours face à la mort, l’angoisse étant alors notre seule réponse, ce qui nous empêche pleinement de profiter de notre existence. A)​ Tout d’abord, la croyance en un besoin inhérent de sens se veut initialement comme un moyen de consolation de l’âme face aux angoisses eschatologiques. B)​ D’autre part, cette création est toujours fruit de notre esprit et n’est dès lors pas nécessaire du fait de sa nature. C)​ On remarque cependant, que les réponses trouvées pour s’apaiser ne résulte en rien en un apaisement, mais plutôt en une projection toujours plus univoque de notre être vers le néant, vers la fuite de notre existence, et donc vers une angoisse toujours plus aigüe sans pouvoir profiter de l’ici et maintenant. II) Toutefois, la simple recherche de sens ou de négation du sens constitue déjà un sens en lui-même, car c’est toujours orienter son existence.

L’angoisse nous permet de s'inscrire dans le monde et de donner sens, c’est par le sens qu’on explique notre existence. A)​ La multiplicité des sens que l’homme donne à son existence comme preuve de la nécessité et l’angoisse comme source d’ancrage. B)​ Le sens comme fédérateur, l’homme ne pouvant exister sans la présence de l’Autre.

= l’exemple des communautés religieuses, groupes et tribus.

La socialité comme premier espace de sens. C) D’autre part, le don du sens à l’existence est toujours la propre de l’homme et c’est d’ailleurs ce qui le distingue de l’animal. III) En ce sens, l’existence est indissociable du sens.

L’existence est toujours significative, signification, et direction.

Le sens s’impose à l’existence, auquel cas nous ne serions que des étant.

Dès lors, le Dasein a le souci de soi et des autres, il est en capacité d’assigner un sens à ce qui l’entoure. A)​ C’est le sens qui dicte l’existence.

L’existence ne fait pas cavalier seule.

Le sens est ce qui encadre nos vies : l’exemple d’une vie première et du monde des idées.

Il est antérieur à notre première émergence sur Terre (+ “je me suis cherché”). B)​ Le sens s’impose à l’homme dans son existence (cf définitions ) et donc dans sa relation au monde : la conception du monde, ou la création de sens de la part de l’homme→ l’outil. C)​ L’existence est toujours de l’être vers la mort.

Le temps étant alors indissociable de notre condition d’existence, le temps nous pousse toujours à nous placer à certaines étapes de celle-ci, toutes allant dans un même sens, la mort. Introduction: ​ Dans la plupart des sociétés humaines, l'on voit émerger des croyances et des pratiques dites “socio-culturelles”.

C’est ce qu’on peut observer avec la momification, c’est-à-dire l’embaumement du corps du défunt d’abord dans un linceul puis enfermé dans un sarcophage, qui en permet le ralentissement du processus de décomposition. Mais quelle est l’utilité d’une telle pratique ? Pour les égyptiens, cette préservation du corps est la condition de l’accès à la vie éternelle.

La mort est alors la séparation du matériel et de l’immatériel, motif qu’on retrouve dans plusieurs religions.

Ceci s’accompagne aussi d’offrandes afin que le ba (personnalité) et le ka (énergie vitale) ne soient pas démunis dans cette vie éternelle.

Mais pour y accéder, il faut faire face à Anubis, dieu funéraire, qui pèse le cœur du défunt pour savoir si la vie du défunt est juste et vertueuse.

Celui-ci se doit d’être égal au poids d’une plume. Dès lors, l’existence entière semble tournée vers la mort, et plus que la mort, vers ce moment précis où l’âme semble avoir mérité - à condition d’une vie vertueuse- la vie éternelle, plus spécifiquement, le moment précis où l’homme n’a plus de choix que de se plier à une orientation divine double.

L’être, s’il veut éviter des malheurs éternels, se doit, sa vie durant, de respecter les valeurs propres à sa croyance.

La mort donnant alors sens à l’existence.

Pourtant, si les croyances ont longtemps écrasé des pratiques agnostiques et athéistes, on remarque que celles-ci sont de plus en plus populaires, si ce n’est pas majoritaires.

Alors comment pouvons-nous encore affirmer un sens à l’existence, si cette dernière ne semble plus pour la majorité, vouloir dire “mourir pour mieux renaître” ? Face à ce retournement, l’on peut même s'interroger sur la question suivante “l'Existence a-t-elle un sens ?”.

L’existence s’oppose à la non-existence, et peut-être plus qu’à la non-existence, au non-être.

Et pour cause, on ne dira que très rarement qu’un être défunt n’existe plus, mais plutôt qu’il n’est plus. L’existence n’est donc pas simplement le fait d’être biologiquement, mais vise plutôt une position propre à l’homme qui se reflète par certaines pratiques ; car lui seul se meut dans la compréhension de son être.

Compréhension et position réflexive de sa propre condition qu’est la finitude.

Ainsi si existence il y a, il doit y avoir une fin à cette dernière, car elle est comprise dans le temps.

Dans notre intitulé, figure la question du sens en terme singulier : l’Existence a-t-elle UN sens.

“Sens” étant un terme polysémique qui vise aussi bien une direction, mais qui se rattache également à notre appréhension du réel, on parlera par exemple des 5 sens.

Enfin, le terme “sens” peut-être utilisé dans un contexte langagier, où c’est la recherche de l’essence d’un mot qui est visée.

En tous cas, le sens peut être interprété comme une direction : direction et positionnement dans l’espace par les sens, et direction au sein même du langage voire du mot, on dit d’ailleurs “où veux-tu aller en disant ça ?”.

Ainsi n’y-a-t’il qu’un sens à l’existence ? A-t-on réellement besoin d’une direction au sein de notre existence ? Ne pouvons-nous pas simplement exister pour exister sans viser un rôle ou une fin ? En ce sens, est-il nécessaire à l’homme de trouver un sens à son existence ? Et n’y-a-t’il qu’un sens possible à l’existence ? Nous verrons que la question du sens n’est pas une question nécessaire car elle nous pousse toujours face à la mort, l’angoisse étant alors notre seule réponse, ce qui nous empêche pleinement de profiter de notre existence (I).

Toutefois, la simple recherche de sens ou de négation du sens constitue déjà un sens en lui-même, car c’est toujours orienter son existence.

C’est par le sens qu’on explique notre existence (II).

En ce sens, l’existence est indissociable du sens.

L’existence est toujours significative, signification, et direction.

Le sens s’impose à l’existence, auquel cas nous ne serions que des étant.

Dès lors, le Dasein a le souci de soi et des autres, il est en capacité d’assigner un sens.... »

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