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Les lois sont-elles une garantie pour notre liberté 

Publié le 19/05/2022

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« Dissertation guidée : Les lois sont-elle une garantie pour notre liberté ? Dans cette analyse les notion centrale sont les lois et la liberté. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits.

Ces limites peuvent seulement être fixées par la loi ,qui elle meme se definie par une règle, une norme, une prescription ou une obligation, générale et permanente, et qui s'impose à tous les individus d'une société.

Son non respect est sanctionné par la force publique.

Une loi est un texte adopté par le Parlement et promulgué par le Président de la République. Dans ce sujet nous pouvons voir que les lois peuvent être une entrave pour garantir la liberté de chacune. On peut donc alors se demander si ces lois ne sont que des limites ou des contraintes, et si elles s'opposent systématiquement à notre liberté telle que nous l'entendons habituellement ? L’homme en société n’est pas tel qu’il serait naturellement.

Il n’est plus attaché à l’état de nature que par un fonds presque totalement dépravé, mais non pas détruit. Dans l'état de nature selon Rousseau, l’homme est autosuffisant et cultive son bout de terre librement.

Etre stupide, robuste et candide, l’homme naturel vit aussi dans un étatpré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains L’état de nature est donc un état hypothétique de l’homme, en lequel il vivrait conformément à sa nature première et authentique. Le plus fort n’impose sa domination au plus faible qu’aussi longtemps qu’il est le plus fort.

Le jeu des forces obéit à une loi naturelle.ainsi la force ne peut s’exercer que dans l’actualité de sa puissance.

Nul relachement ne lui est permis car celui qui la subit reprendrait le dessus.

Le rapport de force est donc menacé de renversement permanent ; il n’a pas la stabilité du rapport politique, ni son efficacité puisque l’expérience montre que celui-ci se maintient et se perpétue sans avoir besoins de recourir sans cesse au déploiment de la force. L’homme de l’état de nature est physiquement semblable à nous, plus robuste, il ne se sert que de son corps et n’a pas d’outils.

Il est plus craintif qu’agressif, et plus farouche que craintif.

Solitaire, hormis pour les exigences de la reproduction de l’espèce, il ne médite pas et n’a pas de langage.

Sans relations morales avec ses semblables, c’est un animal ni bon ni mauvais, parce que ignorant du bien comme du mal.

Parce qu’il se contente d’écouter ses désirs immédiats, il ne les déforme pas en passions et en vices sous l’effet de la raison; le besoin assouvi s’éteint en lui sans s’enflammer dans l’imagination.

C’est que le jeu naturel de l’amour de soi et de la pitié le retient de mal faire.. »

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