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Les croyances sont-elles une affaire d'Etat ?

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« Analyse. · · · · · · · Nous avons ici un sujet qui met en relation deux termes : celui d'Etat et celui de croyance.

Voyons tout d'abord leurs significations : o Etat : L'Etat est une société organisée qui donne les lois à suivre par chacun de ses citoyens afin de vivre au mieux.

Le terme désigne en fait un pouvoir supérieur qui est remis par chaque citoyen aux mains d'un ou plusieurs hommes.

Celui ou ceux qui dirigent un Etat sont autorisés à être dépositaires du pouvoir par les autres hommes. o Croyance : c'est le fait de tenir une chose pour vraie, indépendamment des preuves de son existence. Il y a un rapport entre l'homme et le divin dans la croyance, on rattache d'ailleurs aisément le terme à celui de religion. Nous voyons ici que les deux termes ne s'opposent pas.

Ils ne vont d'ailleurs pas plus en semble.

La croyance et l'Etat se signalent comme deux domaines distincts.

Pourquoi, dans ce cas, poser une question tendant à les réunir ? On peut penser, dans un premier temps, que la croyance peut être une affaire d'Etat car elle donne une façon d'agir, voir des lois, pour les religions, que le croyant va suivre.

Or, ces lois peuvent aller à l'encontre des lois civiles.

On comprendrait ainsi mieux le rapport qu'il peut y avoir entre Etat et croyance. Mais, dans ce cas, il faut comprendre aussi ce que peut signifier affaire d'Etat. o Il s'agit soit de prendre en charge les croyances pour l'Etat, et donc d'instaurer une validité civiles des lois et coutumes religieuses ; o Soit, à l'inverse, de pourchasser les croyances afin de ne pas rencontrer de contre pouvoir qui puisse contrer les lois édictées par l'Etat. On peut comprendre alors en quoi la question de l'affaire d'Etat se pose dans les croyances.

Une croyance qui pose des lois allant à l'encontre même des lois de l'Etat peut être un danger pour ce dernier. Mais, dans le même temps, on peut aussi se demander si l'Etat à vraiment quelque chose à dire dans les croyances.

Car l'Etat est une puissance établie et tangible, alors que la croyance, comme son nom l'indique, n'est pas un fait. Le lien existe donc entre Etat et croyances, mais il doit être analysé pour comprendre en quoi la croyance peut gêner l'Etat et, inversement, jusqu'où l'Etat peut aller dans sont ingérence au niveau des croyances. Problématisation. L'Etat est une création de l'homme pour vivre en société.

Artificiel, il pose les principes de vie en commun, les droits et les devoirs de chacun.

Ainsi compris, l'Etat semble supplanter les croyances religieuses, superstitieuses qui pouvaient le précéder.

Pourtant, au sein même des Etats, l'home continue de croire.

En cela, il croit et obéie à une puissance autre que celle de l'Etat.

Cela fait-il des croyances une affaire d'Etat ? La croyance en une puissance divine doit elle être prise en compte par l'Etat comme potentiellement dangereuse pour lui ? Ou, à l'inverse, l'Etat ne doit-il pas laisser les croyances pour ce qu'elles sont ? Enfin, Quel rapport existe-t-il entre l'Etat et les croyances de ses citoyens ? Proposition de plan. 1. L'Etat doit-il prendre en compte les croyances ? · · · Une croyance est une certitude de vérité dans ce dont nous n'avons pas de preuves.

La religion appartient au domaine des croyances, établissant un contact entre l'homme et le divin. Mais une croyance entraine aussi, du même coup, la tentation pour les croyants de suivre les lois dictées par leur religion.

Et, dans ce cas, il peut y avoir conflit entre ce que dit la religion, et ce que dit l'Etat. Car le problème est là : l'Etat se constitue en fonction du besoin des hommes de vivre hors des dangers de la nature, pour être bref.

Mais les croyances naissent des mêmes raisons.

Elles sont source d'espoir, de possibilité pour l'homme de se libérer.. »

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