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Le travail, a-t-on dit, est une nécessité triste. Qu'en pensez-vous ?

Extrait du document

« PREMIÈRE CORRECTION INTRODUCTION Le travail est une activité nécessitant une dépense d'énergie, qui se solde par la fatigue.

Le résultat à atteindre est impératif :on ne peut aboutonner un travail avant de l'avoir atteint.

Le travail se trouve soumis à des contraintes : des heures, un emploi du temps, des fonctions à accomplir.

Le travail impose aussi une certaine structure à la hiérarchie.

Le travail se présente-t-il comme une nécessité ? Une nécessite est ce à quoi l'on ne peut échapper.

Le travail est-il une nécessité triste ? Triste au sens où l'activité elle-même ne serait pas intéressante ? Le travail n'at-il que cette figure négative ? Y a t il une certaine positivité du travail, qui loin d'être une nécessité triste, nous rend libres ? PROPOSITION DE PLAN I Comment définir le travail ? 1.

1.

L'homme et son rapport au travail Texte Le mythe de Prométhée selon Platon PLATON, Protagoras, 320 d sqq. "C'était au temps où les Dieux existaient, mais où n'existaient pas les races mortelles.

Or, quand est arrivé pour celles-ci le temps où la destinée les appelait aussi à l'existence, à ce moment les Dieux les modèlent en dedans de la terre, en faisant un mélange de terre, de feu et de tout ce qui encore peut se combiner avec le feu et la terre. Puis, quand ils voulurent les produire à la lumière, ils prescrivirent à Prométhée et à Épiméthée de les doter de qualités, en distribuant ces qualités à chacune de la façon convenable.

Mais Épiméthée demande alors à Prométhée de lui laisser faire tout seul cette distribution : "Une fois la distribution faite par moi, dit-il, à toi de contrôler !" Làdessus, ayant convaincu l'autre, le distributeur se met à l'oeuvre. En distribuant les qualités, il donnait à certaines races la force sans la vélocité ; d'autres, étant plus faibles étaient par lui dotées de vélocité ; il armait les unes, et, pour celles auxquelles il donnait une nature désarmée, il imaginait en vue de leur sauvegarde quelque autre qualité : aux races, en effet, qu'il habillait en petite taille, c'était une fuite ailée ou un habitat souterrain qu'il distribuait ; celles dont il avait grandi la taille, c'était par cela même aussi qu'il les sauvegardait.

De même, en tout, la distribution consistait de sa part à égaliser les chances, et, dans tout ce qu'il imaginait, il prenait ses précautions pour éviter qu'aucune race ne s'éteignit. Mais, une fois qu'il leur eut donné le moyen d'échapper à de mutuelles destructions, voilà qu'il imaginait pour elles une défense commode à l'égard des variations de température qui viennent de Zeus: il les habillait d'une épaisse fourrure aussi bien que de solides carapaces, propres à les protéger contre le froid, mais capables d'en faire autant contre les brûlantes chaleurs ; sans compter que, quand ils iraient se coucher, cela constituerait aussi une couverture, qui pour chacun serait la sienne et qui ferait naturellement partie de lui-même ; il chaussait telle race de sabots de corne, telle autre de griffes solides et dépourvues de sang.

En suite de quoi, ce sont les aliments qu'il leur procurait, différents pour les différentes races pour certaines l'herbe qui pousse de la terre, pour d'autres, les fruits des arbres, pour d'autres, des racines ; il y en a auxquelles il a accordé que leur aliment fût la chair des autres animaux, et il leur attribua une fécondité restreinte, tandis qu'il attribuait une abondante fécondité à celles qui se dépeuplaient ainsi, et que, par là, il assurait une sauvegarde à leur espèce. Mais, comme (chacun sait cela) Épiméthée n'était pas extrêmement avisé, il ne se rendit pas compte que, après avoir ainsi gaspillé le trésor des qualités au profit des êtres privés de raison, il lui restait encore la race humaine qui n'était point dotée ; et il était embarrassé de savoir qu'en faire.

Or, tandis qu'il est dans cet embarras, arrive Prométhée pour contrôler la distribution ; il voit les autres animaux convenablement pourvus sous tous les rapports, tandis que l'homme est tout nu, pas chaussé, dénué de couvertures, désarmé.

Déjà, était même arrivé cependant le jour où ce devait être le destin de l'homme, de sortir à son tour de la terre pour s'élever à la lumière.

Alors Prométhée, en proie à l'embarras de savoir quel moyen il trouverait pour sauvegarder l'homme, dérobe à Héphaïstos et à Athéna le génie créateur des arts, en dérobant le feu (car, sans le feu, il n'y aurait moyen pour personne d'acquérir ce génie ou de l'utiliser) ; et c'est en procédant ainsi qu'il fait à l'homme son cadeau.

Voilà donc comment l'homme acquit l'intelligence qui s'applique aux besoins de la vie. 2.

Le travail est-il le propre de l'homme ? Texte K.

MARX et F.

ENGELS, L'Idéologie allemande "On peut distinguer les hommes des animaux par la conscience, par la religion et par tout ce que l'on voudra.

Euxmêmes commencent à se distinguer des animaux dès qu'ils commencent à produire leurs moyens d'existence, pas en avant qui est la conséquence même de leur organisation corporelle.

En produisant leurs moyens d'existence, les hommes produisent indirectement leur vie matérielle elle-même. La façon dont les hommes produisent leurs moyens d'existence dépend d'abord de la nature des moyens d'existence déjà donnés et qu'il faut reproduire.

Il ne faut pas considérer ce mode de production de ce seul point de vue, à. »

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