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Le pouvoir des idées

Publié le 11/03/2024

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« Le pouvoir des idées Au sens générale du terme, le pouvoir, c’est la capacité à produire un effet précis.

Si l’on remonte à l’origine latine du mot qui est potere, le pouvoir c’est la faculté, la capacité ou la possibilité matérielle de faire quelque chose.

Le mot idée lui vient du grec et est une représentation mentale d’un objet de pensée, une idée, c’est tous ce que l’esprit peut concevoir.

A la lumière de ces définitions, nous pouvons donc être tenter de comprendre le sujet comme tous ce que les idées sont en capacités d’accomplir.

Une fois cela posé nous pouvons donc nous demander s’ils existent des limites aux pouvoirs des idées, les idées ont-elles la possibilité de tous faire où sont-elles restreintes d’une manière ou d’une autre.

Le sujet, laisse aussi sous-entendre que toutes les idées possèderaient le même pouvoir.

Que même s’il existe différentes idées puisque le mot est au pluriel, leur faculté elle, le pouvoir qu’elle possédé est singulier et donc identique peu importe la situation. Le problème est donc de savoir si les idées ont le pouvoir de se crée par elles même sans l’aide du monde réel, ou si ce pouvoir de création est limité par le besoin d’un point de départ et l’usage que fait l’humain du pouvoir des idées. Dans un premier temps, nous verrons que les idées se crée seul à partir de rien, elles sont indépendantes et ont un pouvoir complet sur nous.

Puis nous verrons qu’à mieux y réfléchir, le pouvoir des idées et limités car elles ne peuvent pas exister indépendamment, elles sont obligées d’avoir le réel comme point de départ.

Pour terminer, nous prouverons qu’en plus de ne pas avoir tous pouvoir de création, les idées n’ont pas non plus tout pouvoir dans leurs actions.

En effet, les idées peuvent être limité par d’autres partie du cerveau Plan : I/ Des idées complétements indépendantes qui se suffisent à elles même - A) Platon - B) Kant « Aie le courage de te servir de ton propre entendement » - C) Descartes je pense donc je suis II/ Des idées qui se crée à partir du réel - A) Lock - B) Hegel - C) Sartre la conscience (n’a pas de dedans III/ Le pouvoir des idées limités dans leurs effets - A) Parménide  centaure - B) Freud la censure premier topic « les hystériques souffrent de réminiscences » - C) Bergson « Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles » I/ Des idées qui n’ont pas besoin du réel pour exister et qui ont un pouvoir de création Les idées pour de nombreux philosophes existent par ellesmêmes, elles ne sont pas le fruit de l’esprit humain, l’humain y accède mais ne les produits pas.

Platon est peut-être un des premiers penseurs de cette idée dont nous avons conservé de nombreuse trace de la pensée.

Il va présenter l’idée qu’il existe une différence entre ce qu’il va appeler le monde sensible, et le monde des Idées.

Le monde sensible, est « le lieu du connaissable » c’est l’ensemble des réalités accessibles à nos sens.

Le monde des idées lui à l’inverse n’est pas accessible aux sens, c’est une réalité qui ne serait accessible qu’aux yeux de l’âme uniquement.

Platon présente les idées comme des formes éternelles qui existent en dehors de notre monde physique, il parle de réalité intelligible.

Ces idéés sont les modèles originaux de tous les objets et phénomènes que nous percevons dans notre monde matériel.

Ainsi, si l’on suit la vision platonicienne des idées ces dernières sont créés indépendamment de l'homme qui s’il ne joue aucun rôle dans leurs conceptions et totalement soumis à leur pouvoir.

En effet, les idées du monde intelligibles n’ont en aucun cas besoin que le monde sensible existe pour être, puisqu’elles sont éternelles ce qui n’est pas le cas du monde sensible.

De plus c’est ce monde qui est totalement dépendant des idées et qui ne peux exister sans elles, puisque tous ce qui se trouve dans le monde sensible est réaliser à partir de son idée intelligible.

Ainsi, selon cette conception des choses, les idées ont un pouvoir illimité puisque ces elles qui façonnent le monde sensible.

Ainsi, si on entend le mot pouvoir au sens de capacités, selon la conception platonicienne, les idées ont non seulement la capacité d’exister par elle-même sans l’intervention de l’homme mais aussi de crée tout un univers, leurs capacités semblent donc illimitées. Le pouvoir des idées peut donc être compris comme la capacité des idées à exister à partir d’aucun exemple, aucun point de départ.

Seulement d’être.

Mais aussi leur capacité de jouer un rôle sur le monde extérieur.

Kant, tout en se détachant grandement de la vision platonicienne du monde, va tout de même théoriser le fait que les idées ont un pouvoir très important et ne se crée pas grâce aux monde extérieur, là encore, c’est elles qui l’influencent.

Ainsi Kant dans son article Qu’est-ce que les lumières, explique que le courant de pensée des Lumières est caractérisé par l’autonomie intellectuelle c’està-dire le fait qu’un individu décide par lui-même que croire et que penser en se servant de sa raison.

Dans cette article Kant écrit « Aie le courage de te servir de ton propre entendement, telle est la devise des lumières.

» Pour lui, les idées sont des choses qui sont en nous grâce à ce qu’il appelle l’entendement ou la raison.

Cependant, nous ne les exploitons pas suffisamment, car nous avons tendance à nous conformer à une hétéronomie intellectuelle, c’est-à-dire à nous laisser dicter ce que nous devons croire et penser.

Les idées ne sont pas produites pas le monde extérieur selon Kant, elles sont en nous et nous donne la possibilité d’avoir une vision éclairée du monde et d’accéder à une liberté intellectuelle qui permettrai à l’homme d’être digne.

Ainsi les idées selon Kant on l’a capacité de se crée toute seule et ont même le pouvoir de conféré une certaine liberté et dignité aux personnes qui apprennent à s’en servir. Descartes pense lui aussi, comme Kant que les idées sont produites par l’homme et c’est cela qui permet de comprendre le monde qui nous entoure.

Descartes est très déçu par les connaissances de son époque qu’il ne trouve pas certaines.

Il décide donc de refonder l’édifice des sciences.

Pour cela il va douter de tout, en utilisant un doute hyperbolique afin de trouver un point de départ absolument certain.

Il va mener cette expérience dans son livre Méditations Métaphysiques et il arrivera à trouver ce point de départ qui échappe à tout doute et qu’il exprime en une phrase « je pense donc je suis ».

Ainsi alors que Descartes n’a absolument aucune preuve que le monde extérieur ou que la matière existe, il sait que lui il existe en tant qu’entité car il pense.

Il est « une chose qui pense ». De ce fait, la pensée, et donc les idées ont une existence plus certaine que le réel.

Les idées ne s’inspirent pas du réel, c’est elles qui ont le pouvoir de démontrer que ce dernier existe.

De plus, pour Descartes, les idées permettent à notre esprit de comprendre la réalité de manière autonome, c’est donc grâce à elle que nous pouvons comprendre le monde.

Il met en avant la puissance des idées à travers l’exemple du chiliogone, la figure à mille cotés pour montrer qu’il est facile d’y penser mais qu’il est pourtant impossible pour l’esprit humain de se la représenter.

Il met donc ainsi en avant le fait que les idées se créent elles-mêmes et n’ont pas besoin d’avoir la réalité comme origine. Transition : A première vue, les idées semblent donc exister indépendamment du monde et ont même un pouvoir de création sur ce dernier.

Le pouvoir des idées ne semble donc pas à première vue avoir de réelle limite.

Cependant à mieux y réfléchir, il semble étonnant de dire que les idées se crée toute seule, on peut penser que malgré tout, elles ont besoin de partir de la réalité, d’avoir une inspiration pour se former.

Le pouvoir des idées serait donc limité dans leur création. II/ Des idées qui se crée à partir du réel On peut réellement ce demandé si les idées se crée ellemême ; en effet, certains philosophes comme Sartre contestent l’idée que la conscience serait une intériorité.

Sartre essaie d’être fidèle à l’impression que nous partageons tous, qui est que les choses qui nous entourent sont différentes de nous, et hors de nous.

Il n’affirme pas que la conscience n’existe pas, loin de là, mais il la présente comme rien d’autres qu’un acte de visée d’objets différents d’elle.

Sartre défend donc la thèse que « la conscience n’a pas de « dedans » », c’est-à-dire que la conscience « s’éclate » vers l’extérieur.

De ce point de vue, les idées ne se crée pas par elles-mêmes à partir de rien.

Leur pouvoir.... »

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