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La société est-elle a l'origine de toutes les inégalités ?

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« INTRODUCTION Familière, la notion de société s'avère complexe dés lors qu'on veut en préciser le sens.

On peut définir la société comme un groupement d'individus occupant un territoire relativement bien circonscrit, entretenant des relations d'interdépendance, ; partageant une culture commune et des institutions distinctives.

Entre membres d'une même société, il se présente des inégalités qui peuvent choquer.

La société est-elle à l'origine de toutes les inégalités ? Les inégalités sont-elles naturelles ? Il nous faut alors analyser les origines des inégalités parmi les hommes : l'inégalité peut-elle être naturelle ? Alors les hommes ne seraient pas égaux dés le début.

En ce sens l'égalité parmi les hommes serait une utopie ? PROPOSITION DE PLAN I Travail définitionnel sur la société et les hommes vivant en société 1 Texte Platon, Les Lois, V, 739 b-e. La cité qu'il faut placer au premier rang, la cité dont la constitution et les lois sont les meilleures, est celle où régnera le plus complètement possible dans la vie sociale sous toutes ses formes l'antique maxime d'après laquelle tout doit être réellement commun entre amis.

Ainsi, que cette cité existe actuellement quelque part ou qu'elle vienne à exister quelque part un jour, il faut qu'il y ait communauté des femmes, communauté des enfants, communauté de tous les biens sans exception ; tout doit être mis en oeuvre pour éliminer de notre existence, sous toutes ses formes, ce qu'on appelle "propriété privée" ; on doit y travailler, autant que faire se peut, à rendre commun, d'une manière ou d'une autre, même ce qui est naturellement personnel à chacun de nous, si bien que, par exemple, tous les yeux, toutes les oreilles et toutes les mains croiront voir, entendre et faire les mêmes choses et que, dans l'éloge comme dans le blâme, tous ensemble soient comme un seul homme, tous joyeux ou tous affligés à propos des mêmes objets. 2 la justice est-elle la recherche de la fin des inégalités ? Texte John Stuart MILL, L'Utilitarisme "Dans une société coopérative de production, est-il juste ou non que le talent ou l'habileté donnent droit à une rémunération plus élevée ? Ceux qui répondent négativement à la question font valoir l'argument suivant : celui qui fait ce qu'il peut a le même mérite et ne doit pas, en toute justice, être placé dans une position d'infériorité s'il n'y a pas faute de sa part ; les aptitudes supérieures constituent déjà des avantages plus que suffisants, par l'admiration qu'elles excitent, par l'influence personnelle qu'elles procurent, par les sources intimes de satisfaction qu'elles réservent, sans qu'il faille y ajouter une part supérieure des biens de ce monde ; et la société est tenue, en toute justice, d'accorder une compensation aux moins favorisés, en raison de cette inégalité injustifiée d'avantages plutôt que de l'aggraver encore.

A l'inverse, les autres disent : la société reçoit davantage du travailleur dont le rendement est supérieur ; ses services étant plus utiles, la société doit les rémunérer plus largement ; une part plus grande dans le produit du travail collectif est bel et bien son oeuvre ; la lui refuser quand il la réclame, c'est une sorte de brigandage.

S'il doit seulement recevoir autant que les autres, on peut seulement exiger de lui, en toute justice, qu'il produise juste autant, et qu'il ne donne qu'une quantité moindre de son temps et de ses efforts, compte tenu de son rendement supérieur.

Qui décidera entre ces appels à des principes de justice divergents ? La justice, dans le cas en question, présente deux faces entre lesquelles il est impossible d'établir l'harmonie, et les deux adversaires ont choisi les deux faces opposées ; ce qui préoccupe l'un, c'est de déterminer, en toute justice, ce que l'individu doit recevoir, ce qui préoccupe l'autre, c'est de déterminer, en toute justice, ce que la société doit donner.

Chacun des deux, du point de vue où il s'est placé, est irréfutable et le choix entre ces points de vue, pour des raisons relevant de la justice, ne peut qu'être absolument arbitraire.

C'est l'utilité sociale seule qui permet de décider entre l'un et l'autre". 3 Transition Les inégalités entre les hommes signifie que ce que possède chaque homme ne peut équivaloir à ce que possède un autre homme.

D'où viennent de telles inégalités ? Est-ce l'entrée des hommes dans la société qui est constitutive de leurs inégalités ?. »

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