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La sagesse ?

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« La sagesse comme souci • La réconciliation du bonheur et du devoir est donc possible.

Spinoza se demande en quoi l'éthique nuirait-elle au bonheur, à la joie qui, lorsqu'elle « s'accompagne de l'idée d'une cause extérieure », se nomme « amour » ? L'une comme l'autre participent d'une attention prêtée à autrui et à soi.

Devoir et bonheur ne sont pas à l'origine d'une existence humaine à jamais déchirée entre deux finalités contradictoires. • Cette réconciliation relève de ce que nous appelons la sagesse.

Mais comme elle reste perpétuellement à refaire en fonction des situations différentes que nous rencontrons dans notre existence, elle nous conduit à redéfinir l'homme comme l'être pour lequel la sagesse constitue moins un état qu'un souci. Expérience et sagesse • Dans l'existence, les impasses pratiques abondent et l'homme, qui a désormais la puissance technique de se détruire et d'entraîner toute autre vie dans sa destruction, se trouve confronté à de nouveaux problèmes éthiques. On peut se demander, par exemple, si la notion de respect, traditionnellement réservée aux êtres dotés d'une conscience libre — c'est-à-dire à la personne humaine — doit être élargie à tout ce qui participe de la vie. • La sagesse ne peut donc pas être comprise comme une attitude pratique qui découlerait d'une connaissance théorique de la loi morale établie en dehors de toute expérience.

Elle se forge à partir de l'expérience et pour évaluer ce que nous devons faire dans telle ou telle situation.

C'est donc tout au long de notre existence que l'homme doit discerner un plaisir né d'une satisfaction immédiate — une forme de puissance — du véritable bonheur — la joie et l'amour — et qu'il doit faire aller de pair ce bonheur avec ce qui relève de sa responsabilité.. »

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