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La philosophie à Rome.

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Les Romains ignorèrent longtemps la philosophie; ils aimèrent la liberté, pratiquèrent la pauvreté et l'épargne, mirent en honneur le courage, sans connaître de ces vertus autre chose que la victoire et la prospérité dont elles étaient pour eux le principe. Leur génie politique et militaire semblait peu compatible avec les spéculations de la pensée.  La philosophie ne pénétra à Rome qu'au second siècle avant Jésus-Christ. Diogène le stoïcien, Critolaüs le péripatéticien, et Carnéade le chef de la nouvelle académie, ayant été envoyés en ambassade à Rome par les Athéniens, initièrent les jeunes Romains à leurs doctrines. Caton les éloigna. « Toutes les fois que cette nation nous apportera ses arts, disait-il en parlant de la Grèce, elle corrompra tout. »

« La philosophie à Rome Les Romains ignorèrent longtemps la philosophie; ils aimèrent la liberté, pratiquèrent la pauvreté et l'épargne, mirent en honneur le courage, sans connaître de ces vertus autre chose que la victoire et la prospérité dont elles étaient pour eux le principe.

Leur génie politique et militaire semblait peu compatible avec les spéculations de la pensée. La philosophie ne pénétra à Rome qu'au second siècle avant Jésus-Christ.

Diogène le stoïcien, Critolaüs le péripatéticien, et Carnéade le chef de la nouvelle académie, ayant été envoyés en ambassade à Rome par les Athéniens, initièrent les jeunes Romains à leurs doctrines.

Caton les éloigna.

« Toutes les fois que cette nation nous apportera ses arts, disait-il en parlant de la Grèce, elle corrompra tout.

» Mais ce fut en vain que Caton protesta, la Grèce imposa sa philosophie à Rome.

Elle l'imposa si bien que les Romains n'eurent jamais une philosophie originale.

Ils se contentèrent de suivre les enseignements des Grecs, en ne prenant toutefois de ces enseignements que ce qui s'accommodait avec leur caractère essentiellement pratique.

C'est pour cela qu'ils délaissèrent les hautes spéculations de Platon et d'Aristote, pour s'attacher surtout aux doctrines morales, à l'épicurisme et au stoïcisme. Le seul qui ait essayé de s'élever plus haut, Cicéron, ne fut guère qu'un éclectique. Lucrèce fut le principal représentant de l'épicuréisme à Rome.

Sénèque, Epictète et Marc-Aurèle professèrent le stoïcisme.. »

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