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la liberté suffit-elle à être heureux ?

Publié le 25/03/2024

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« Le bonheur est aussi divers et insaisissable que nos désirs qui varient et changent tout au long de notre vie.

Par définition, le bonheur est un état où tous nos désirs sont enfin satisfaits, autrement dit, un état de plénitude et de perfection de notre être.

La définition d’un état de bonheur est donc propre à chacun : on ne peut pas le conventionner.

Un élément qui peut être imaginer dans la quête du bonheur est la liberté.

Elle est définie d’abord comme un mouvement sans contrainte, ni obstacle mais dans un sens plus moral et politique, un état de quelqu’un qui n’est pas soumis à un maître. La liberté est-elle seule garante du bonheur ? Pour répondre à ce sujet nous allons tout d’abord traiter la quête de la liberté en analysant les différentes conceptions de celle-ci, l’importance d’une liberté individuelle et ses limites.

Puis dans un second temps, nous allons évoquer le lien entre la liberté et le fait d’être heureux et ce que sont les autres aspects, dont l’imagination, qui font que la liberté n’est pas l’unique raison du bonheur. La liberté est définie selon l’aspect sous lequel elle est abordée.

La liberté physique, signifie l'absence de contrainte : un homme est libre dans le mesure où il n’est pas enchaîné ou enfermé.

La liberté physique fait donc référence au fait d’être libre de ses mouvements et de la spontanéité de ceux-ci.

Mais cette liberté physique possède néanmoins des limites qui sont fixées selon nos capacités, par exemple l’homme n’est pas libre de traverser les murs, il n’en est pas capable.

Selon Aristote, cette liberté provient de la spontanéité de nos mouvements qui est provoquée par à une envie interne mais pas à une obligation ou contrainte extérieure.

La liberté politique est une autre conception de la liberté qui désigne l’indépendance vis-à-vis de tout pouvoir.

Il faut donc être maître de sa propre personne.

Un homme qui est libre ne respecte que sa propre volonté.

Pour prétendre à une liberté, il a quelques conditions : L’homme vit en société, il ne vit donc pas seul.

Il est désigné par Aristote comme un “animal politique”.

Il faut obéir à une loi, prédéterminée, identique pour tous.

L’isonomie, l’égalité pour tous devant la loi, est une condition clé de ce type de liberté. Une dernière conception de la liberté est la liberté morale.

La liberté suppose une responsabilité de ses actes et la capacité à choisir entre le bien et le mal.

La liberté morale, c’est agir selon sa propre volonté et non celle d’une autre personne. La liberté individuelle offre à chacun la possibilité de définir son propre chemin de vie, de poursuivre ses passions et d'exprimer sa singularité.

Cela favorise un sentiment d'accomplissement et de satisfaction personnelle. Elle offre aussi une autonomie décisionnelle.

Elle permet à chacun de prendre des choix conformes à ses propres valeurs, favorisant ainsi le sens de la responsabilité et de la maîtrise de son propre avenir.

La liberté individuelle encourage la diversité en reconnaissant et en respectant les différences entre les individus.

Elle est souvent liée à des sociétés plus ouvertes et tolérantes, où les droits de chacun sont respectés, contribuant ainsi à la paix sociale.

Cependant, il est essentiel de reconnaître que la liberté individuelle n'est pas absolue et possède souvent des limites. Les limites de la liberté sont cruciales pour maintenir l'ordre social et garantir le respect des droits et des valeurs collectives.

Des contraintes sociales et morales peuvent être rencontrées mais elles sont faites pour éviter au mieux des abus de liberté.

Pour conserver l’ordre public, des lois (à grande échelle) ou des règlements (à plus petites.... »

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