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La liberté politique ?

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« Termes du sujet: POLITIQUE: 1) comme adjectif, qui a rapport aux affaires publiques, à l'État.

2) Comme nom au féminin: science ou art de diriger les affaires publiques, de gouverner un État.

3) Comme nom masculin, personne qui gouverne. Du grec polis, « la cité ».

Désigne l'art de gouverner la cité, de diriger un État.

Repose-t-elle sur un savoir théorique ou n'est-elle qu'un ensemble de techniques ? Sur quoi se fonde l'autorité politique ? Tels sont les grands axes de réflexion de la philosophie politique. LIBERTÉ: Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre.

Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité.

S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage.

État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison. Contre le sens commun, qui définit la liberté par la possibilité de l'assouvissement des désirs, Kant montre qu'il n'y a de liberté que dans l'autonomie, c'est-à-dire l'obéissance à la loi morale, qui, issue de la raison, assure notre indépendance à l'égard de tout motif extérieur et pathologique. La liberté est alors non pas tant un fait qu'une exigence dont l'homme doit se montrer digne. État Ensemble durable des institutions politiques et juridiques qui organisent une société sur un territoire donné et définissent un espace public. Le problème essentiel est celui de la légitimité des fondements de l'État. 1.

La liberté civile On concevait habituellement que l'homme devait abandonner une partie de sa liberté naturelle pour entrer dans l'état politique et gagner ainsi sa sécurité et son confort.

Il appartient à Rousseau de concevoir une société où l'homme est aussi libre qu'avant de s'associer avec d'autres hommes.

Cette volonté n'est pas une somme de volontés particulières, qui serait la volonté de tous, mais l'idée d'une volonté collective unique et identique pour tous, celle du corps social.

Seule cette volonté générale peut justifier la soumission aux lois : elle a pour contenu l'intérêt général qui est l'intérêt du corps social. On dit souvent que Rousseau a fait passer la politique du ciel sur la terre en montrant que l'autorité politique ne descend pas de Dieu sur le monarque puis sur les sujets, mais qu'elle émane du peuple qui la délègue à ses mandataires. Ce point de vue est un peu approximatif. Au moment où Rousseau commence à s'intéresser à la chose politique, la théorie du pouvoir de droit divin est pratiquement abandonnée par les penseurs politiques.

Avant lui, Hobbes, Locke, Pufendorf, Grotius, Jurieu et d'autres font reposer l'autorité politique sur une convention, sur un contrat. Rousseau n'a donc pas inventé l'idée d'un pacte social entre gouvernants et gouvernés.

On pourrait faire remonter au Moyen Age et même à l'Ancien Testament l'idée d'un tel contrat.

Le mérite de Rousseau est d'avoir renouvelé la façon d'envisager ce contrat social et d'avoir posé du même coup - et le premier - les fondements théoriques de la démocratie. Le point de vue de ses prédécesseurs lui paraissant manquer de cohérence logique, il en fait table rase et pose le problème en termes clairs au début du « Contrat social » (Livre 1, ch.

6).

Pour lui, après l'état de paix propre à l'état de nature, les hommes ayant cessé de vivre isolés sont entrés dans une période de troubles assez semblable à la guerre de tous contre tous imaginée par Hobbes. Pour retrouver la paix, ils furent donc conduits à chercher une forme d'organisation qui puisse donner satisfaction à tout le monde: « Cette difficulté ramenée à mon sujet peut s'énoncer en ces termes.

"Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant ?" Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution.

» Dans le « Discours sur l'inégalité », Rousseau avait déjà évoqué le contrat qui se trouvait à l'origine du corps politique.

Mais, à ce moment-là, en 1755, donc sept ans avant le « Contrat social », il précise que la conception utilisée pour les besoins de sa démonstration n'est que provisoire.

Et il se promet de revenir sur ce pacte primitif et il le fera effectivement dans de nombreux textes dont, tout spécialement, « Du Contrat social ou Principes du droit politique » (1762). Le texte du « Discours sur l'inégalité » en reste à l'idée d'un pacte de soumission, formule déjà utilisée par les penseurs politiques du temps et des siècles précédents.

Selon Rousseau. »

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