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La critique de la religion ?

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« Les " philosophes du soupçon " sont trois théoriciens qui ont suspecté la religion d'être une illusion. La critique de Marx Pour Marx, la religion est l'opium du peuple (Critique de la philosophie du droit de Hegel).

L'opium est un anesthésiant utilisé pour calmer les douleurs des grands malades ; de même, la religion endort les croyants, leur enlève tout esprit critique, leur fait oublier les souffrances matérielles et morales.

L'opium est un hallucinogène qui fait voir des réalités imaginaires ; de même, la religion promet un paradis et suscite des illusions collectives comme des apparitions.

L'opium, enfin, est une drogue qui provoque une dépendance physique et psychique ; de même, la religion aliène ses adeptes ; il est très difficile de s'en détacher.

La religion sert à justifier l'ordre social ; elle est conservatrice ; il faut la supprimer. La critique de Nietzsche Pour Nietzsche, la religion est le " crampon " des faibles, leur seule force de volonté.

C'est toujours là où manque le plus la volonté que la foi est le plus désirée, le plus nécessaire (Le Gai Savoir, V, 347).

Face à la difficulté de vivre, les hommes préfèrent qu'on leur indique la voie, qu'on leur dise ce qu'ils doivent faire.

La religion vient les guider et leur promet un salut : la foi sauve, donc elle ment.

Le salut ne s'obtient que par un renoncement à ses désirs, par une abdication de la volonté personnelle.

Quand un homme se convainc qu'il " doit " être commandé, il est " croyant ".

Nietzsche a annoncé la " mort de Dieu ", car l'homme moderne n'a plus besoin de Dieu pour penser sa vie ; il sera capable de poser lui-même ses propres valeurs, n'aura plus besoin d'articles de foi. La critique de Freud Pour Freud, la religion serait la névrose obsessionnelle universelle de l'humanité (L'Avenir d'une illusion), une sorte de maladie infantile.

Les pratiques religieuses ressemblent à la conduite des obsessionnels : le besoin d'accomplir des rites, des actes très codifiés et régulièrement répétés ; l'apparition de la culpabilité dès que l'accomplissement du rite est empêché ; le souci du détail formel dans le rite, aux dépens du sens fondamental ; les symptômes hallucinatoires autour de la figure paternelle.

Ces ressemblances sont cependant à relativiser car la névrose est un phénomène individuel et pathologique alors que la religion est un phénomène collectif et normal.. »

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