la conscience de soi chez Bergson

« Chapitre 1 : La conscience Explication d’un texte de Bergson I) Idée principale et problématique d’ensemble a) Objet de la réflexion La réflexion de Bergson porte ici sur la conscience de soi (conscience réfléchie, conscience morale).

Cette conscience que nous prenons de nous-même est la condition à laquelle nous pouvons penser et agir.

Cette conscience de soi définit par conséquent ce que nous sommes en tant qu’être humain.

Cependant cette conscience qui accompagne nos pensées et nos actes ne se manifeste pas toujours avec la même intensité.

L’objet de la réflexion de Bergson est constitué ici par les variations d’intensité de la conscience.

D’un côté l’intensité de la conscience peut augmenter et de l’autre côté diminution de l’intensité de la conscience. b) Problème en question Premièrement la conscience de soi nous définit et c’est pourquoi nous devons la cultivée afin qu’elle soit disponible chaque fois que nous en aurons besoin.

De fait, si la conscience peut varier en intensité alors elle ne sera peut-être pas toujours disponible lorsque nous en aurons besoin pour réfléchir.

Au moins dans les moments où nous en avons besoin, elle soit présente. 1.

Paradoxe La réflexion demande un effort de conscience qu’elle n’est pas capable de soutenir en permanence. 1er élément : la conscience pourrait donc être stimulée par un apprentissage.

Cependant tout apprentissage transforme la réflexion en réflexe.

(Ex : avoir besoin de penser à faire qlq chose qu’on nous a appris et à force on le fait par réflexe automatique sans avoir besoin d’y penser). 2ème paradoxe : solliciter la conscience n’est pas le résultat d’un effort volontaire mais la conséquence d’une crise qui nous met devant une situation impossible.

Le Cid de Corneille 2.

Difficulté 1er aspect : La conscience semble pouvoir se développer à partir de certaines de nos dispositions naturelles.

Cependant, en tant qu’être humain, nous avons aussi l’obligation de développer notre conscience à partir des efforts que nous faisons par nous-même. Cependant, cette conscience ne se développe pas de la même façon que nos autres capacités puisque l’apprentissage la transforme en réflexe alors qu’apprendre demande de la réflexion. Réflexe =/= réflexion Il semble donc que presque tout effort de réflexion de notre part n’a pour finalité que de mieux nous dispenser de réfléchir. 2ème aspect : inversement, la conscience se manifeste parfois indépendamment de tous les efforts que nous entreprenons pour la stimulée.

On pourrait supposer que cette conscience est une sorte de don, de présent, de grâce que nous recevons indépendamment des efforts que nous faisons pour la cultivée.

C’est donc quelque chose que nous attendons parfois avec angoisse. 3.

Enjeux (de la réflexion) L’être humain se trouve toujours pris entre 2 formes de réflexe qui semblent remettre en question pour lui la possibilité même de la réflexion.

En effet, la réflexion apparaît provisoirement entre deux formes d’actions qui l’excluent, or il ne.... »