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La comédie a-t-elle pour fonction essentielle de faire rire? Sous forme argumentée, vous montrerez e

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« Comédie : divertissement, moment agréable, rire essentiel.

Cependant, le rire est-il gratuit, la comédie = rire pour rire ? NB : un moraliste comme Molière, nous faire prendre conscience de nos torts par le rire.

En quoi Molière a-t-il révolutionné la comédie ? La comédie est un genre très ancien.

Elle trouve son origine dans le cadre des Dionysies, fêtes en l'honneur du dieu du vin, où des cortèges burlesques dans lesquels on pouvait entendre des plaisanteries et des chansons défilaient.

Ces manifestations se sont développées et ont donné lieu à des farces et des pantomimes.

Par la suite, les auteurs se sont souvent inspirés de cette culture populaire pour renouveler, développer et enrichir ce genre de la comédie.

Lorsqu'il assiste à une tragédie, le spectateur s'attend à la représentation grave d'une crise, inspirant terreur et pitié alors que, se rendant au théâtre pour voir une comédie, il sait qu'il va passer un bon moment : il est, depuis toujours, à la recherche de distraction et de divertissement.

La pièce ne sera pas trop compliquée à comprendre, elle se finira bien et il en sortira content.

(VS.

La tragédie).

La fonction première de la comédie est donc bien de d'amuser.

Mais si le rire est le dessein premier, évident de la comédie, est-ce le seul ? La comédie ne doit-elle que faire rire ? Sa fonction est-elle limitée aux éclats de rire du spectateur ? I- Le rire de la comédie A- Un moment de détente Éléments récurrents (rassurants) : l'homme est souvent bête, alcoolique, « cocu », rustre, ridicule.

Ex : Arnolphe de l'École des femmes.

Il est si ridicule et mauvais que c'est un plaisir d'imaginer qu'Agnès l'a ou va le tromper.

La femme est souvent rusée, revêche et avare, avec un amant ou au contraire trop belle pour son mari. On retrouve des personnages traditionnels comme Arlequin avec son bâton et sa bouteille, le valet fourbe, le mari qui porte les cornes... L'histoire met en scène des personnages du quotidien (bourgeois...

VS les demi-dieux, empereurs des tragédies) qui ont des soucis du quotidien (mariage, dote, argent...) : ressemblent + aux spectateurs.

Elle se finit bien : mariage final, les personnages désagréables sont punis, les gentils se marient.

Ex : L'École des femmes, à la fin, arrivée miraculeuse du père d'Agnès + mariage et Arnolphe écarté. B- Le comique L'auteur de la comédie déploie tout son talent afin de faire rire le spectateur.

Déclinaison des différentes formes de comiques. • Comique de mots : Dom Juan, Molière Pierrot parlent le patois et semble un peu ridicule.

Il jure. • Comique de gestes : Sganarelle reçoit le soufflet destiné à Pierrot (Dom Juan, Molière, II, 3) • Comique de situation : on pense à M.

Jourdain complètement ridicule mais fier de l'être, persuadé que ses professeurs le respectent alors qu'ils ne veulent que lui prendre son argent. • Comique de caractère : le valet rusé, « l'habile fourbe », comme Scapin de Molière ou Dubois de Marivaux. ∆) La comédie est un moment que choisit un spectateur pour se détendre, de s'amuser et sourire et même de rire. II- Le rire chez Molière Au XVIIE siècle, Molière est le roi des comédies et cependant, il est profondément moraliste dans l'âme. Ainsi, il ne va pas écrire ses pièces uniquement pour faire rire.

Il voulait faire « rire les honnêtes gens » mais il ne divertissait pas que pour divertir. A- La fonction critique du rire Par ses comédies, il dénonce le ridicule d'une société. * se moque des Précieuses, ces femmes dont Madeleine de Scudéry qui réfléchissaient et même philosophaient dans les Précieuses ridicules ou les Femmes savantes[1]. * critique des défauts des hommes et par exemple, l'aveuglement d'Orgon qui doit attendre de voir son cher ami caresser sa femme pour comprendre que ce dernier n'est pas le saint qu'il prétend être.

Cf.

Tartuffe. * dénonce certaines catégories de gens, comme les médecins.

Diafoirus : parle le latin, se contredit, mauvais médecin, hypocrite et intéressé.

Cf.

dans l'oeuvre de Molière, nombreuses attaques contre le corps. »

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