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La balance est-elle le symbole adéquat de la justice ?

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« Introduction : Bien définir les termes du sujet : - « Balance » : c'est ce qui permet de peser, c'est de cette manière que l'on symbolise la justice.

Elle signifie que le but de la justice est de mesurer le poids de la faute (de juger) et d'établir un équilibre avec la peine qui doit y correspondre.

C'est aussi une manière de souligner l'équité de la justice, elle est la même pour tout le monde, il n'y a pas « deux poids deux mesures ». - « Symbole » : Dessin plus ou moins stylisé qui peut renvoyer aussi bien à renvoie à une institution qu'à un objet. Le symbole de la justice, ce qui la représente, c'est la balance accompagnée du glaive. - « Adéquat » : c'est ce qui rend compte de son objet de manière exhaustive, c'est ce qui lui est adapté, ce qui lui correspond. - « Justice » : Ici, comme on fait appel à la balance, cela signifie que l'on ne s'occupe que de la justice en tant qu'institution, et non pas de la justice naturelle.

C'est l'ensemble des institutions publiques et des personnes qui ont pour fonction d'appliquer les lois.

C'est l'institution de fait qui régit une société donnée. Construction de la problématique : Le sujet demande si la balance représente parfaitement et complètement l'exercice de la justice.

Nous avons définit la balance comme permettant l'équité, c'est-à-dire comme traitant tout le monde de la même manière, selon le juste.

Mais il faut souligner que la balance est aussi accompagnée d'un glaive, censé trancher les différends, mais surtout châtier le coupable. à Se pose donc la question de savoir si la justice est simplement identifiable et réciproquable à l'équité, ou si au contraire sa tâche est plus étendue.

Autrement dit, est-ce que son but est uniquement de juger de manière équitable les conflits divers, de déterminer qui a tort ou raison, ou doit-elle aussi trancher des différends, châtier, déterminer ce qu'il faut faire ? Plan : I/ La justice doit être strictement équitable : La balance est le symbole de l'équité, ce qui signifie que tous les individus seront traités de la même manière, sans distinctions.

Autrement dit, il n'y a pas « deux poids deux mesures » pour la justice. ● C'est ce qu'explique Rousseau dans le Contrat Social.

L'individu qui vit en société est à la fois sujet et objet de la loi.

Autrement dit, il obéit à la loi en tant que citoyen, mais c'est aussi lui qui fait la loi en tant que souverain.

(Tous les individus qui vivent en société sont unis par le contrat social, et cette réunion des individus forme la volonté générale.

Cette dernière est souveraine, et décide des lois.

Ainsi chacun participe à l'élaboration de la loi.) La justice travaille à faire respecter la loi, et elle doit pour rester juste, être parfaitement équitable. ROUSSEAU : l'État, expression de la volonté générale Selon Rousseau, les hommes sont contraints de s'associer pour survivre. Le problème est de « trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant ».

Sa solution, c'est le contrat social.

Rousseau l'énonce ainsi : « Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale, et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.

» Par ce contrat chaque individu préserve donc intégralement sa liberté puisqu'il décide librement d'obéir à la volonté générale, et son égalité, puisque chacun participe également à cette volonté générale.

L'État trouve sa légitimité dans cette volonté générale dont il ne doit être que l'expression.

Dès que l'État ne représente plus cette volonté générale, le contrat est rompu, et l'État devient illégitime. « Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à luimême et reste aussi libre qu'auparavant» (Rousseau) Le Contrat Social propose une solution à ce difficile problème : Le souverain c'est l'ensemble des membres de la société.

Chaque homme est donc à la fois législateur et sujet : il obéit à la loi qu'il a lui-même établie.

Cela suppose l'existence d'une volonté générale distincte de la somme des volontés particulières.

Chaque homme a comme individu une volonté particulière qui le conduit à vouloir son intérêt particulier et qui en ce sens le conduit à s'opposer aux autres ; mais il a aussi comme citoyen une volonté générale qui lui fait vouloir le bien. »

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