Hegel: Être qui existent en soit et « pour soi »

« Être qui existent en soit et « pour soi » Précurseur de la philosophie contemporaine, Hegel est un philosophe Allemand du 18eme siècle.

Dans ce texte posthume, il aborde la notion de conscience, et parle plus précisément de la conscience de soi, qui renvoie a la conscience qu’un homme a de lui même par sa pensée.On cherche à savoir, si cette conscience de soi, propre a l’homme est innée, ou si elle est acquise et si oui par quels moyens? L’auteur démontre que l’homme par opposition Aux choses de la nature ne se contente pas d’être, il a une double existence.

Il réfléchit sur ce qu’il est, et il se représente, il peut donc prendre conscience de lui même ce qui lui permet d’exister en tant que tel mais aussi pour lui même.

Nous verrons dans un premier temps que contrairement à la nature, l’homme possède une ambiguïté qui lui attribue une double existence( L1-5). Nous verrons ensuite que la conscience est acquise de deux manières chez l’homme(L 5-20).Enfin, nous étudierons l’exemple de l’enfant ici employé. Dès le début du texte, le philosophe commence par établir une distinction et éloigne l’homme pour montrer sa spécificité des « choses de la natures ».Cette formulation permet à l’auteur d’appuyer sur le fait que ce sont des choses qui ne peuvent pas se détacher de leur élément qu’est la nature.

Ce sont des êtres qui existent uniquement « en soi » et qui ne peuvent prendre aucune distance avec leur milieu initial, et c’est leur seule façon d’exister.Mais l’auteur montre que l’homme lui, même si il existe certes de la même façon que ces choses de la nature et peut être intégré complètement a son environnement , reste tout de même capable de s’en détacher, de prendre une distance grâce a son « esprit ».

On a ici une conscience de soi permise par le recul pris sur le moment présent, sur la nature et sur sa propre personne pour analyser et s’analyser lui même pour réaliser et donc prendre conscience.C’est ce que sous entend l’auteur a travers « se contemple » et « se représente a lui même ».

Ainsi, l’esprit et la conscience, permettent a l’homme un retour a lui même qui lui font réaliser son existence et lui font qu’il est un être distinct du reste des éléments de son environnement.

Il existe donc « pour soi ». Par la suite, après avoir caractériser cette conscience de soi, présente les deux manières qui permettent de l’acquérir car elle n’est pas innée et résulte D’un travail de soi et sur soi pour la developper.

Cette conscience de soit peut s’obtenir grâce a la théorie.L’homme doit se concentrer sur sa propre existence et « se pencher sur luimême pour prendre conscience de tous les mouvements replis et penchants du cœur humain ».

Il doit donc se recentrer sur sa personne et prendre un temps de réflexion et d’introspection pour s’analyser et réaliser ces faits, gestes et ressentis.L’homme se représente donc touts les événements et les choses « exterieures » à sa manière et selon ses perceptions.

Ce qui lui permet de prendre conscience de lui même et de ce qui l’entoure.Mais cela ne suffit pas car l’auteur met par la suite en avant une seconde manière d’acquérir cette conscience de soi.

Cette fois ci est abordé un aspect pratique et non pas théorique.

On voit que la conscience de soi fait émaner en l’homme une envie d’agir sur le monde extérieur.

« Il est pousser a se trouver lui même (…) dans ce qui s’offre a lui précédemment ».

La conscience et l’introspection lui permettent de réaliser que le monde qui l’entoure est étranger, et il va ainsi donc chercher a s’y reconnaitre et.... »