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Gagne-t-on sa vie en travaillant?

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« Problématique & Introduction Pourquoi travailler ? Pour gagner sa vie.

Cette justification économique du travail, pour être évidente, rend-elle compte du travail dans sa réalité et dans sa vérité ? Car si je gagne ma vie en travaillant, en travaillant, est-ce que nécessairement je rie la consume pas aussi, dans le sens où tout travail serait d'abord inévitablement une dépense d'énergie vitale ? Gagner sa vie tout en la perdant, c'est ce paradoxe que nous invite à penser la réalité du travail dont l'enjeu sera finalement soit l'aliénation, soit la réalisation de soi. Première partie: Le travail relève de la sphère économique de la production des biens utiles qui répondent à une demande.

S'il est question de gain ou peut-être de perte à propos du travail, ce ne sera pas dans le même sens que pour le jeu.

Que je gagne ou que je perde en jouant, l'enjeu est déterminé par ma seule volonté ; en revanche, en travaillant, l'enjeu, c'est ma vie.

Ainsi, en travaillant, je gagne ma vie dans le sens où au quotidien, le travail répond aux problèmes biologiques et matériels que la vie me pose et m'impose de résoudre : me nourrir, me loger, me vêtir...

En travaillant, je gagne les moyens de vivre car la vie qui a été une lois donnée doit être entretenue.

Le travail est une réponse économique à un problème biologique : la conservation de soi.

Il apparaît alors comme un remède pour satisfaire les besoins les plus élémentaires de l'homme. En permettant à l'homme de gagner sa vie, le travail le libère des contraintes biologiques c'est une première forme de libération, le premier moment de la liberté qui s'affirme comme indépendance.

En travaillant, je gagne ma vie qui devient vraiment mienne parce que je l'assume.

Cette réponse économique aux problèmes biologiques est déjà morale et Hésiode a fondé dans Les Travaux et les Jours une sagesse de bon sens sur ce concept de travail.

Le travail est une activité Le travail relève de la sphère économique de la production des biens utiles qui répondent à une demande.

S'il est question de gain ou peut-être de perte à propos du travail, ce ne sera pas dans le même sens que pour le jeu.

Que je gagne ou que je perde en jouant, l'enjeu est déterminé par ma seule volonté ; en revanche, en travaillant, l'enjeu, c'est ma vie.

Ainsi, en travaillant, je gagne ma vie dans le sens où au quotidien, le travail répond aux problèmes biologiques et matériels que la vie me pose et m'impose de résoudre : me nourrir, me loger, me vêtir...

En travaillant, je gagne les moyens de vivre car la vie qui a été une lois donnée doit être entretenue.

Le travail est une réponse économique à un problème biologique : la conservation de soi.

Il apparaît alors comme un remède pour satisfaire les besoins les plus élémentaires de l'homme. En permettant à l'homme de gagner sa vie, le travail le libère des contraintes biologiques c'est une première forme de libération, le premier moment de la liberté qui s'affirme comme indépendance.

En travaillant, je gagne ma vie qui devient vraiment mienne parce que je l'assume.

Cette réponse économique aux problèmes biologiques est déjà morale et Hésiode a fondé clans Les Travaux et les Jours une sagesse de bon sens sur ce concept de travail.

Le travail est une activité juste et honnête par laquelle on assume sa vie sans voler le bien d'autrui, sans dépendre de la société. Si c'est en travaillant que je gagne ma vie, le travail est alors considéré comme un moyen et non comme une fin.

Sa finalité est externe.

Le travail ne satisfait pas un besoin (celui de travailler), mais il est un moyen de satisfaire des besoins. C'est à la sueur de ton front que tu te nourriras » (Genèse, III, 9-26).

Dans La Bible, le travail apparaît comme un châtiment lié au péché originel.

Avant quitté le jardin d'Eden.

où tout ce qui était nécessaire à l'entretien de la vie était donné à profusion et sans nécessiter le moindre effort, les hommes, par leur faute, doivent travailler pour gagner leur vie.

Le travail est alors peine et souffrance. Ce moyen se matérialise par le revenu.

Donc, ce n'est pas tant l'acte en lui-même qui me permet de gagner ma vie que ce qui en résulte : je gagne ma vie en gagnant un revenu.

En conséquence, « gagner sa vie » ne définit pas l'essence du travail mais propose une justification externe du travail comme moyen en vue d'une fin. Que fait-on exactement en travaillant ? Est-ce qu'on ne mets pas sa vie au service d'un autre pour être rémunéré ? Ne faudrait-il pas dire alors, que pour gagner sa vie, il faut, paradoxalement, commencer par la perdre en travaillant ? Deuxième partie:. »

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