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Exposez ett discutez les formules kantiennes de la loi morale

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« Il ne suffit pas de savoir qu'il faut agir par devoir (impératif catégorique); il faut encore connaître les actes que le devoir impose. A.

—Première règle.

— « Agis de telle sorte que tu puisses vouloir que ta maxime d'action devienne universelle.

» — Cette maxime d'universalisation de l'acte est le critérium donné par Kant pour reconnaître l'impératif catégorique. Par exemple : je ne dois pas mentir.

Cela pourrait m'être utile dans tel ou tel cas déterminé, mais que deviendrait la confiance nécessaire à la vie sociale si je généralisais cette maxime qu'on peut faire de fausses promesses. Critique.

— Montrer que l'universalité du vouloir est, en effet, un signe auquel on peut souvent connaître le bien et le devoir, mais qu'elle ne saurait les constituer.

Nous avons vu d'ailleurs que Kant ne peut justifier cette maxime sans trahir son formalisme. B.

— Deuxième règle.

— Agis de telle sorte que tu traites toujours l'humanité soit dans ta personne, soit dans celle d'autrui comme une fin et non comme un moyen.

» C'est la formule de l'impératif pratique, qui découle directement de la valeur absolue de la personne humaine. Critique.

— Celte formule est vraie: elle résume d'une manière générale les devoirs de l'homme, ce qu'il doit éviter et ce qu'il doit faire.

Mais nous avons dit qu'elle est inconciliable avec le formalisme Kantien, tandis qu'elle est une conséquence naturelle de la morale de la perfection. C.

— Troisième règle.

— « Agis toujours comme si tu étais à la fois législateur et sujet, dans le royaume des volontés libres et raisonnables.

» — Par cette formule, Kant établit l'autonomie de la volonté.

La volonté, étant une fin en soi, ne doit pas se déterminer en vertu du commandement extérieur d'un être supérieur à elle, mais bien en vertu de sa propre nature de volonté raisonnable, qui se crée à elle-même sa loi. Critique.

— Montrer que cette autonomie absolue de la,volonté : — a) ruine l'autorité de la loi morale ; — b) compromet son universalité ; — c) qu'elle est d'ailleurs inconciliable avec le formalisme Kantien.. »

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