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explication texte hume: Enquête sur l’entendement humain - nos idées proviennent de l’expérience

Publié le 03/12/2022

Extrait du document

« Auteur et philosophe , Hume est considéré comme l’un des plus grands penseur du siècle des Lumières .

Hume n’a cessé d’interroger dans ses œuvres le pouvoir de la raison .Il est l’un des représentants de l’empirisme , thèse selon laquelle nos idées proviennent de l’expérience , donc de la pratique et non de la théorie .

Dans son œuvre philosophique , Enquête sur l’entendement humain parue en 1748 , Hume sépare la raison en deux objets et deux types de connaissance .L’une représentant une raison qui mène à une connaissance théorique ,évidente et non expérimentale .

L’autre ,soutenant des connaissances basées sur l’expérience , donc une raison démonstrative et expérimentale .

Le raisonnement est dès lors mis en avant par celui-ci comme le résultat d’expériences.

En effet , pour l’auteur , nos idées , donc notre connaissance proviennent seulement de nos expériences.

Cette pensée à , de fait , des répercussions sur la place qu’occupe la vérité .Si la raison découle de nos expériences , sachant que les expériences sont vécus subjectivement par chacun , comment établir une vérité universelle ? La pensée de Hume , laisse entendre que la raison ainsi que les objets de celle-ci se divisent en deux parties.

Ainsi , quelle est la nature de chacune d’elle ? Est il possible d’établir quelconque relation entre les deux parties ? La première phrase du texte de Hume situe la place qu’occupe la raison et « nos recherches » ,et vise en premier lieu à mettre en exergue la différence présente entre deux formes de raisonnement .La raison se définit comme étant une faculté humaine de compréhension ; une faculté intérieure à l’esprit humain tandis que les recherches désignent la projection de la pensée sur le monde extérieur .

Hume divise se raisonnement en deux genres .

Effectivement , sont évoquées en premier lieu les « relations d’idées » .

Celles-ci représentent un raisonnement intérieur qui associe des idées selon des modalités différentes .En d’autres termes , la raison ne peut se contenter de raisonner de manière à priori ; c’est une raison théorique donc certaine qui ne permet pas de remise en question par la pratique .

De ce fait , les « relations d’idées » sont soutenus par les rationalistes qui soutiennent la doctrine rationaliste selon laquelle toute connaissance certaine vient de la raison .Par ailleurs , Hume dissocie les « relations d’idées » aux « relations de fait » .

En effet , les « relations de faits » semblent détachées des « relations d’idées » ce que met en valeur le verbe « diviser » employé par Hume , marquant ainsi une séparation entre ce que les deux expressions désignent .

En fait , les relations de faits soutiennent l’idée selon laquelle l’association de faits extérieurs est nécessaire afin de une connaissance, une compréhension .C’est , de fait , ce que désigne l’empirisme , doctrine soutenue par Hume selon laquelle l’expérimentation conduit au découlement de nos idées , de la connaissance . En fait , lorsque nous tentons d’analyser le texte de Hume , nous notons une opposition claire entre deux soutenabilités de la raison .

Seulement , lorsque nous questionnement le pouvoir de la raison , ce à quoi le texte vise à répondre ; nous constatons que les « relations d’idées » et les « relations de fait » ne sont en fait jamais réellement séparées .

En effet , à la première ligne du texte , Hume emploi le verbe pouvoir « peuvent » qui laisse sous entendre que la division du raisonnement en deux genre n’implique pas de contradiction apparente et qu’elle peut se produire mais qu’elle peut néanmoins ne pas se produire .

En fait , la division du raisonnement en deux genre apparaît comme contingente puisqu’elle peut se produire ou non et de ce fait , elle n’est pas nécessaire puisqu’elle n’est pas inévitable .En effet , les « relations d’idées » sont menés par la pensée et la pensée a besoin de s’appuyer sur du concret pour acquérir l’expérience qui lui sera nécessaire afin de se construire .

Ainsi , les relations d’idées et de fait , malgré que celle-ci sois présentées par Hume comme deux catégories distinctes , semblent entretenir une certaine relation . La séparation en deux genre du raisonnement, contribue au découlement des relations d’idées constituant un raisonnement intuitifs et donc immédiat associant des idées selon des modalités différentes .Ainsi , les relations d’idées ne constituent elles pas nécessairement une vérité universelle ? Hume débute son texte par l’évocation des relations d’idées afin de mieux les distinguer de celles de faits .

Cette évocation se fait au travers de l’expression « du premier genre » qui marque encore une nette distinction entre les deux genres ici distingués .

En fait , Hume associe les relations d’idées aux sciences, qu’il découpe en différents types .

En effet , sont évoquées en premier lieu les « sciences de la géométrie » renvoyant aux sciences de l’espace et à la place qu’occupent les figures dans l’espace .Ensuite , Hume évoque les sciences « de l’algèbre » qui est une branche des mathématiques permettant d’expliquer le traitement des équations ainsi que les priorités opératoires .

L’arithmétique est évoquée comme le dernier type de science par Hume ; l’arithmétique désigne en fait l’étude des nombres premiers .

Ainsi , Hume désigne des connaissances abstraites , de l’ordre de la théorie s’opposant de ce fait aux connaissances liées à la pratique et à l’expérience . L’auteur résume les sciences , à l’aide de l’expression « en bref » en « une affirmation qui est intuitivement ou démonstrativement certaine ».

En fait l’intuition est ici à entendre au sens de la pensée ; c’est à dire qu’elle est une opération de la pensée qui détermine le résultat d’un problème et fixe donc l’axe de recherche que doit emprunter la pensée .

De plus , la démonstration se définit comme étant une opération mentale, raisonnement par lequel on établit la vérité d'une proposition.Enfin , Hume définit les sciences comme étant une « affirmation qui est […] certaine » ce qui insiste sur leur caractère indubitable. Seulement ,le caractère certain de ces affirmations peut connaître une remise en question puisque les sciences , à moins qu’elles ne soient exactes , ne parviennent qu’à des certitudes partielles .

En effet ,les modèles scientifiques connaissent un remaniement constant ,qui ne cesse de remettre en question la vérité qu’ils établissent . Ensuite , Hume utilise les mathématiques afin de démontrer son explication sur les relations de faits .

Cette explication se base sur deux cas différant l’un de l’autre .

Tout d’abord , Hume évoque une relation entre des figures ce qui se rapproche de l’ordre de la géométrie .

Effectivement , Hume prend pour explication « le carré de l’hypoténuse » qui « est égal à la somme des carrés des deux autres côtés » .

Cette illustration instaure un cadre logique dans les « relations d’idées » et constitue de fait un modèle.Effectivement , elle nous permet de comprendre le sens de « relations » (à l’aide d’une illustration concrète basée sur les mathématiques ) puisque elle établit un lien entre les figures dans l’espace .

Par ailleurs ,Hume utilise un seconde modèle afin d’illustrer les relations d’idées : les nombres . Effectivement celui-ci établit une relation entre les nombres « trois fois cinq est égal à la moitié de trente » .

Ce modèle permet de penser une autre forme de relation : une relation entre les nombres et non entre les figures .Ainsi , il y a une complémentarité de la pensée intuitive et démonstrative puisque celles-ci se complètent et participent à la construction de relations entre des faits .

Dès lors , cette complémentarité offre le possible développement d’une connaissance théorique . Par la suite ,.... »

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