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Explication d'un extrait de l'œuvre suivante : Marc-Aurèle, Pensées pour soi

Publié le 13/03/2024

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« Explication d'un extrait de l'œuvre suivante : Marc-Aurèle, Pensées pour soi Bien souvent, les Hommes ont tendance à rechercher une paix intérieure en eux en partant dans des endroits calmes et reculés, où ce qui nous entoure semble être un havre de paix. Ce sentiment de paix serait donc lié à notre environnement qui initierait au calme intérieur. Marc-Aurèle écrit, entre 170 et 180 après J.C., son unique œuvre dont fais partie l'extrait que je vais expliquer. Un extrait de « pensées pour soi » où il fait par de sa critique envers l'Homme qui cherche sa paix intérieure à l'extérieur de soi-même. En effet, étant stoïcien, il affirme que c'est seulement en nous que nous trouverons les ressources nécessaires à notre paix intérieure. Le monde extérieur est immaîtrisable par l'Homme au contraire de nos âmes respectives que l'on peut maîtriser en se concentrant dessus, via des explications que Marc-Aurèle nous donne, et qui peuvent être suivis de lecture de texte stoïcien. Cet extrait vient poser la question de comment atteindre la paix de l'âme ? Son raisonnement est fondé en trois temps.

Dans un premier temps, il place sa critique sur les retraites physique et place l'idée de la retraite intérieure en premier plan, de « Les gens » à « ordre parfait.

».

Ensuite, il invite le lecteur à se lancer dans cette quête de la paix intérieure via cette retraite personnelle et libre, « adonnetoi » à « l'animal mortel que tu es.

». Puis il finit en expliquant sa thèse pour atteindre cette tranquillité de l'âme. Le texte démarre par une vérité générale introduite par le sujet « Les gens » suivis d'une énonciation de lieu, « à la campagne, au bord de la mer, à la montagne.

»Où beaucoup vont pour y trouver leur paix lors de retraite.

La deuxième phrase semble être un aveu, « Toi-même » nous l'indique, de sa part sur ses propres recherches de ce type de retraite physique, qui peut être interprété comme dévalorisant avec les termes « ce genre de retraite ».

Un aveu en effet, car il utilise ensuite la conjonction de coordination « Mais » 2 suivie de propos péjoratifs vis de vis des retraites, « c’est la chose la plus stupide qui soit ».

L'adverbe « plus », placer avant l'adjectif négatif « stupide », est placé ici pour intensifier ses propos, on comprend alors qu'il dresse une critique de cette pratique. « Alors qu'il t'est permis » est là pour introduire l'opposant des retraites physiques, le sujet verbe « t'est permis » suivis « au moment que tu veux » montre la facilité d 'accès à la pratique qui vas suivre.

« De te retirer en toi-même » est une première introduction de sa thèse, elle marque aussi une proximité vis à vis de la vraie retraite, qui nous apportera cette paix intérieure, qui se trouve plus que proche, car elle est en nous, « toi-même ». Le rappeur Népal a exprimé, dans sa chanson « en face », ce principe de proximité dans des situations où l'on regarde trop loin pour y trouver le bon sens « la vérité s'trouve en face de toi ».

ses paroles font référence aux menteurs dans notre société, mais le principe de proximité face à la vérité peut nous rapprocher des pensées de MarcAurèle. Les pronoms « il », « t' » et « tu » montrent que Marc-Aurèle se parle à lui même mais aussi aux futurs lecteurs. Pour appuyer ces précédents propos, il place l'adverbe « Nulle » pour exprimer qu'il n'existe pas d'endroit plus tranquille qu'en nous, que dans notre « âme » qui signifie ici notre conscience. Il indique une nouvelle vérité générale quand il utilise le sujet « un homme » suivi d'une négation pour dire que l'homme ne trouvera pas une meilleure retraite qu'en lui-même. Utiliser le sujet « un homme » est là pour montrer que tout le monde à accès à l'introspection pour atteindre une serénité vis à vis du monde extérieur. Il utilise le mot « tracas » pour exprimer sa définition de la sérinité,une forme de tranquillité qui se trouve pour lui, dans un environnement où les tracas ne sont pas.

Il dis donc que le monde est rempli de tracas quotidiens peu importe où l'on est.

Voilà pourquoi il préfère se retirer dans sa propre conscience. Il ajoute ensuite un nouvel argument, qu'il débute par l'adverbe « surtout ».

Il indique que celui qui a les clés de son for intérieur, permet ainsi de se connaître pour mieux appréhender d'éventuelles perturbations qui viendrait le mettre mal à l'aise.

Par exemple grâce à nos « trésors intérieurs, » il sous-entend de se connaître soi-même pour lutter face au stress, aux angoisses ou n'importe quelle autre perturbation négative sur notre calme intérieur. Pour lui, la paix intérieure doit passer par un apprentissage de soimême pour lutter face aux désarrois du quotidien et ainsi atteindre un « ordre parfait » qui nous met « à l'aise ». Après, de premières explications, il s'incite lui, mais aussi le lecteur avec le pronom « toi » à rentrer dans la quête de ce sentiment paisible via notre conscience personnelle. La locution.... »

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