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DISSERTATION LA CONSCIENCE PEUT-ELLE NOUS TROMPER ?

Publié le 23/11/2022

Extrait du document

« LA CONSCIENCE PEUT-ELLE NOUS TROMPER ? Avoir conscience de quelque chose, c’est pouvoir se rendre compte d’une réalité ou de la présence d’un objet.

Lorsque l’on parle à une personne et que nous lui disons : « j’ai conscience de t’avoir fait sou rir » on se rend compte et on sait que nous lui avons fait du mal.

Or le fait de tromper met en avant que la conscience nous amènerait peut-être à quelque chose de faux, être trompé peut équivaloir à être dupé.

Dès lors, la conscience, peut-elle en ce cas nous tromper ? Comme nous l’avons mentionné, sa fonction première semble plutôt de nous faire constater ce qui est vrai et il semble tout d’abord contradictoire d’associer les termes de conscience et tromperie.

Néanmoins, nous avons tous fait l’expérience d’erreurs que nous ignorions être des erreurs.

On peut penser notamment au phénomène d’illusion d’optique comme par exemple le mariage d’un oasis dans un désert.

Pour rendre compte de ce qui se passe dans le monde extérieur, la conscience utilise les perception or celle-ci peuvent peut-être se tromper.

La conscience en tant que t’elle a besoin d’autres organes pour pouvoir e ectuer son travail de « compte-rendu », mais ces organes peuvent peut-être nous tromper car se reposant pas sur des fondements solides. Dès lors, nous pouvons reformuler le sujet de la manière suivante a n de mieux expliciter le problème : la conscience peut-elle nous mener à l’erreur alors que son but est de rendre compte du vrai ? ff ff fi fi ff fi ff ff ff fi La conscience est toujours consciente de quelque chose elle nous rend compte de notre réel et véritable existence dans ce monde. La conscience ne me ment pas, je peux mentir aux autres sur que je suis mais je ne peux pas me mentir à moi même.

Par exemple je peux faire croire aux autres que je me sens mal d’avoir commis cet acte mais je ne peux pas me faire croire que je me sens mal. La conscience s’est la personne que nous sommes, nous existons en tant qu’être comme les choses naturelles.

Pour illustrer cet argument Hegel avec Cours d’esthétique, reprend ces idéologies.

En e et, nous sommes capables d’avoir un regard sur nous même, nous nous rendons compte que nous existons.

Chez Hegel, l’être-pour-soi est à la fois l’être qui éprouve une sorte d’égoïsme et l’être qui s’oppose à l’en-soi car il refuse tout commentaires qui pourraient changer son mode d’être.

Cela est une forme de conscience, « je suis, je m’en rend compte, j’ai mon regard sur le monde, j’ai ma subjectivité », être pour soi se résume à de l’art car c’est la manifestation de la subjectivité qui se projette dans un materiel auquel nous donnons forme.

Selon Hegel nous avons deux formes de consciences : la conscience intérieure qui est théorique, car l’on apprend à être qui l’on est et la conscience extérieure qui elle se résume à de la pratique, elle porte la marque de notre subjectivité, le style.

Car en e et, l’être humain s’approprie les choses extérieures par la pratique. Qu’est ce qui prouve que j’existe ? Descartes se pose la question dans Médiation Métaphysique , il di érencie l’âme de l’esprit, il pense en e et à l’âme aristotélicienne : la végétative, se nourrir et se reproduire puis la sensitive qui signi e le fait de percevoir les choses, la motrice c’est-à dire se déplacer puis en n l’intellective « esprit », c’est les choix qu’on fait, se déterminer soi même par rapport à l’entendement.

Pour Descartes la con ance de soi est la certitude première car elle permet d’assurer que l’homme existe. Pour ce philosophe le corps est une substance matérielle et divisible, il est source ff fi fl ff fl fi fi ff d’illusions et de déterminations car il n’est pas source de vérités, en e et le corps ne nous est pas propre dans le sens qu’on ne peut pas avoir un contrôle total, il peut donc amener un savoir faux.

Tandis que l’esprit est une substance immatérielle, l’on existe comme une chose pensante, c’est une chose qui doute qui conçoit, qui nie qui veut mais aussi qui ne veut pas.

Cette idée est notamment soutenue par les tenants du dualisme et de l’idéalisme.

Donc l’esprit et le corps ne peuvent pas s’associer ensemble.

Lui aussi associe la conscience à l’art. Scienti quement il est impossible de penser sans le corps, car le cerveau a une capacité de ré exion et d’autoré exion en nos décisions, c’est-à dire que nous pouvons agir avec con ance lorsque nous sommes sûrs d’avoir raison, ou d’être plus prudents lorsque nous avons peut-être fait une erreur.

C’est ce que soutient Hobbes avec Léviathan, en e et pour le philosophe tout vient de la sensation car elle amène à ressentir, ressentir amène au corps qui lui amène au toucher, à la vue c’est enfaite des liens causals, donc on ne peut pas penser quelque chose que l’on ne peut pas se représenter. Tout provient du réel, de son rapport au monde extérieur.

Pour Hobbes, on invente quelque chose à partir du concret, par exemple lorsque l’on ment sur qui on est sur un réseau social, on fait le portrait de quelqu’un qu’on idéalise à partir d’une ou plusieurs personnes bien réelles.

Chaque mot représente quelque chose, la justice elle représente les magistrats tandis que le beau est relié a la subjectivité qui elle représente le monde extérieur.

On en vient donc à se demander si l’on existerait vraiment si le monde n’existait pas ? La réponse est non, car on est qui on est suite à notre passé et aux évènements que le monde a décidé de mettre sur notre routes, notre caractère dépend donc de notre passé et le passé appartient aux étapes de la vie, alors il n’y aurait pas de vies s’il n’y avait pas de passé.

Cependant ce monde n’est-il pas faux du aux actes malsains et une conscience donc mise en danger. La conscience qui rend compte que nous existons n’est pas nécessairement gage de vérité sur la réalité des choses elles-même ou sur la cause de nos actes. De manière très large la conscience indique le rapport du sujet humain (moi) au monde. Elle équivaut à l’état de veille, donc à tout ce que nous remarquons et percevons contrairement à l’état inconscient (quand nous sommes endormis ou assommés).

La conscience est notre pont vers la réalité, cependant l’inconscience existe.

Nieztche avec Fragments posthumes, pense que la conscience de n’emplît pas bien son rôle, car elle n’y arrive pas, elle peut nous tromper et de se fait nous avons mauvaises consciences e qui amène la culpabilité.

Par exemple lorsque quelqu’un trompe sa/son partenaire, cette personne est bien consciente de le faire mais peut par la suite éprouver une culpabilité qui va faire que cette personne se déteste.

En n de compte cette conscience n’évolue jamais elle reste infantile.

Cependant il y a des systèmes qui composent notre corps qui sont bien faits : le corps physique remplit sa fonction car il permet de vivre tant qu’on respecte le système ; par exemple le coeur fonctionne comme une pompe qui grâce à ses contractions régulières, propulse le sang dans tout l’organisme et assure ainsi l’alimentation en oxygène du corps entier, mais ce système peut-être mis en danger si on décide de faire des choses excessive (consommations d’alcool excessive).

Cette inconscience met en danger l’homme car selon Nietzsche la « mauvaise conscience a aiblit la.... »

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