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Devoir maison sur « La Nature »

Publié le 08/01/2023

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« Enzo Poupon Devoir maison sur « La Nature » I) Analyse notionnelle : 1) La notion de « culture » est une notion qui s’oppose à la notion de « nature ».

En effet, la culture c’est ce que nous avons pu acquérir au cours du temps, alors que la nature représente tout ce que nous avons d’innée, tout ce que nous avons hérédité biologiquement. 2) Nous parlons en général de culture pour désigner un ensemble de connaissances.

Par exemple, nous avons tendance à dire qu’une personne possède une bonne culture lorsque celle-ci possède de bonnes connaissances.

La notion de culture englobe de très larges aspects de la vie en société comme la langue, le patrimoine culturel, les coutumes, les arts, et la famille. 3) La culture recouvre des critères comme les valeurs, les croyances, les convictions, les langues les savoirs, les arts, les traditions, les institutions et les modes de vie par lesquels une personne ou un groupe de personnes exprime son humanité et les raisons qu’il donne à son existence (sa raison de vivre) et à son développement. 4) La culture correspond à ce qu’un être ou une chose développe avec une aide extérieure, c’est à dire un ensemble de connaissances apprises, transmises, produites ou inventées: ce qui n’est pas de l’ordre naturel.

La culture c’est ce qui est commun à un groupe d’individus. II) Explication de texte se rapportant à la notion de nature : Ce texte extrait de l’œuvre Préface au Traité du vide, écrite par Blaise Pascal, 1647, a été écrit dans un contexte de révolution scientifique et traite donc des progrès de la nature et de la science.

En effet, Blaise Pascal était un grand scientifique et philosophe français ayant pour premiers travaux les sciences naturelles et appliquées. De nos jours, il est difficile de faire la différence entre l’animal et l’homme.

Ce texte représente une réflexion de distinction entre l’homme et l’animal en nous faisant d’abord comprendre comprendre que l’animal sait faire ce qu’il sait faire parce que la nature le lui enseigne.

Cette manière de faire laisse penser que les animaux agissent inconsciemment et n’ont pas la volonté d’acquérir de nouvelles connaissances.

En revanche, nous comprenons également que la connaissance de l’homme est toujours capable de progresser, grâce à un apprentissage sans limite. En quoi l’espèce humaine diffère des autres espèces d’animaux en termes de savoir et d’apprentissage ? Pour Blaise Pascal, l’humain diffère des animaux par sa capacité à acquérir constamment de nouvelles connaissances. L’auteur commence par montrer que les connaissances des animaux n’évoluent pas dans le temps, et ne se limitent uniquement à ce que la nature leur a transmis (l.

1 à 9), puis fait une comparaison avec les connaissances de l’homme qui sont en constante évolution (l.

9 à 13). De « Les ruches des abeilles » (l.1) à « leur a prescrites » (l.

9), Pascal dit que les animaux possèdent des connaissances invariables, nécessaires à leur survie. D’abord, les connaissances des animaux n’évoluent pas.

Dans la première phrase, l’auteur indique que les connaissances des animaux sont innées, par innée on entend qu’elles sont présentes dès la naissances.

Ils savent dès le début de leur vie les connaissances qu’ils possèdent et que ces connaissances n’évolueront pas au cours du temps.

Pascal utilise les alvéoles que construisent les abeilles pour exemple, afin d’appuyer ses propos.

Les alvéoles que construisent les abeilles d’aujourd’hui sont « aussi exactement » (l.

2) les mêmes que celles d’il a mille ans.

Après l’exemple des abeilles, l’auteur englobe l’entièreté du monde animal.

Ainsi, les taches que peuvent accomplir les animaux sont des acquis d’il y a longtemps qui n’évoluent pas.

On comprend ensuite avec la troisième phrase, que les connaissances que peuvent avoir les animaux sont issus de « la nature ».

Par nature on entend l’ensemble des réalités matérielles indépendantes de l’humain, en d’autres termes, c’est ce que nous pouvons observer autour de nous mais qui n’est pas le résultat d’une production de l’homme.

Donc la culture de l’animal n’est même pas issue d’un apprentissage , mais lui est confiée dès la naissance, et ne sera pas modifiée.

On peut alors comprendre que Blaise Pascal essaye de faire un contraste entre l’animal et l’homme.

L’animal n’a pas vécu de faits antérieurs contrairement à l’humain.

En effet les animaux utilisent leur connaissances toujours à l’identique.

Une abeille sera capable de « former cet hexagone » (l.

2) parfaitement des le début de son existence.

Alors que l’humain, lui, est différent car il devra certainement passer par plusieurs échecs avant d’arriver à sa fin.

En revanche cette abeille ne saura faire que cet hexagone, car elle ne se base uniquement que sur ses acquis.

Donc les connaissances des animaux n’évoluent pas dans le temps et restent invariables. Ensuite, les connaissances des animaux sont limitées.

Pascal nous fait comprendre que les connaissances des animaux sont inconscientes.

En effet, l’auteur utilise l’expression « mouvement occulte afin de caractériser ces connaissances. Occulte se rapporte au fait qu’une chose soit mystérieuse, inconnue.

On comprend alors que les animaux pratiquent l’exercice de leurs connaissances sans en connaître les raisons.

Effectivement, les abeilles évoquées dans le premier exemple ne savent pas la raison pour laquelle une alvéole a cette forme d’hexagone.

L’expression « la nature les instruit » (l.

3) montre que la nature satisfait les besoins des animaux, d’où « nécessité » (l.

3) correspondant en réalité à leur survie.

Les animaux survivent grâce à la nature.

C’est la nature qui fournit les connaissances aux animaux d’où l’emploi du mot « donnée » (l.

5). L’auteur continue de prouver que ces connaissances animales sont limitées, en disant qu’elle ne sont là que pour répondre aux besoins des animaux.

Lorsque l’animal a répondu à ses besoins, alors il n’utilise plus ses connaissances, qui ne sont que passagères.

Par « science fragile » (l.

4) on peut comprendre que les connaissances acquises par l’animal peuvent se perdre.

Il n’a pas la capacité de de modifier les connaissances transmises par la nature.

L’expression « reçoivent sans étude » (l.

4) nous fait comprendre que l’animal peut perdre ses connaissances parce qu’il ne les a pas apprises de lui-même.

Alors « ils n’ont pas le bonheur » (l.

5) de garder la connaissance acquise, indiquant alors qu’ils ne possèdent pas de mémoire.

Une connaissance paraît toujours « nouvelle » (l.

6) chez l’animal.

Puis, Pascal nous fait comprendre que les limites.... »

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