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Dans l'univers, tout n'est-il que machine ?

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« [Les phénomènes naturels, qu'ils concernent les corps inanimés ou les corps vivants, sont tous régis par les lois de la mécanique.

La nature est un mécanisme entièrement transparent au langage mathématique.] Le mécanisme cartésien Les animaux ne sont que des machines sophistiquées. La cinquième partie du "Discours de la Méthode" expose la physique cartésienne, forme résumée du Traité du monde ; c'est une déduction rationnelle des principales lois de la nature à partir d'un chaos initial fictif.

« Démontrant les effets par les causes » (V), il s'appuie sur le principe mécaniste d'une nature explicable par figure et mouvement, et fait ainsi l'économie du recours à la notion d'âme (il développe l'exemple de ses travaux sur les fonctions cardiaques).

C'est particulièrement dans l'étude du vivant qu'un tel geste se trouve mis en relief.

De là, le modèle de la machine ou de l'automate pour penser le corps animal et ses divers mouvements, l'image technique ayant pour vocation de souligner ici l'approche mécaniste du monde naturel. Mais, là où l'animal peut s'y réduire complètement (car il est tout matière), on doit reconnaître en l'homme, et en l'homme seulement, une composition de deux substances : machine jusqu'à un certain point (le corps), ce qui le caractérise en propre reste l'exercice de la pensée qui, elle, est immatérielle.

Parler avec à propos est le signe extérieur d'une telle spécificité. «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.» Descartes, Discours de la méthode (1637). • Descartes, lui, propose la théorie dite des «animaux-machines»: pour lui, les animaux n'ont pas d'âme: seuls les hommes en ont une, qui leur confère le libre-arbitre. Les animaux sont donc simplement des corps, qui obéissent aux lois de la matière corporelle.

Ce sont, en somme, des automates, très complexes, certes, mais déterminés de manière entièrement mécanique. • Pour Descartes, la «biologie» est donc une branche de la physique. Ce que je connais du vivant, c'est son mécanisme. La nature de l'âme est distincte de celle du corps.

Considérant le corps comme un pur objet matériel, Descartes en fait une théorie mécaniste'. L'organisme n'est qu'une grande machine perfectionnée, entièrement explicable par les lois de la physique.

Inutile de recourir à un principe immatériel d'animation pour expliquer la vie.

Tout n'est que leviers, tuyaux, chaudière...

L'animal, pure machine selon Descartes, ne ressent rien, il réagit de manière purement mécanique. Ce modèle est fécond pour les sciences – la médecine en particulier, qui cherche à comprendre le, fonctionnement du corps pour agir sur lui.

Mais il est philosophiquement limité.

Il ne nous révèle pas l'être même du corps. La biologie, chapitre de la physique (Descartes). Descartes, préoccupé de physique et, en particulier, de mécanique (= étude de l'enchaînement des causes, qui se dit en grec : mékanè), a considéré curieusement que les animaux sont des machines (théorie de l'animal-machine).

« C'est la nature qui agit en eux, selon la disposition de leurs organes; ainsi qu'on voit qu'un horloge (— une horloge), qui n'est composé que de roues et de ressorts, peut compter les heures, et mesurer le temps, plus justement que nous avec toute notre prudence » (Discours de la Méthode, 1637). Le problème de l'union de l'âme et du corps. a) La hiérarchie des âmes selon Aristote.

Aristote distinguait, dans son Traité de l'Ame : • L'âme végétative, principe de la nutrition et de la croissance des plantes; • L'âme sensitive, principe de la sensation et de la locomotion chez les animaux;. »

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