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cours de conscience

Publié le 25/05/2024

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« La Conscience William TURNER, Soleil au-dessus d’un lac (1840) Source : ArtDot Une expérience indescriptible ? De quoi sont faites les images qui peuplent notre conscience ? Il semble qu’il n’y ait pas de mots pour nommer l’impression que nous ressentons par exemple lorsque nous voyons des couleurs.

Dans ce tableau de William TURNER, le peintre semble avoir voulu s’affranchir de toute représentation d’objet « identifiable », précisément pour mieux montrer ce contenu de conscience immédiate qui constitue la trame de notre expérience. Source : Philosophie Tle (2020) Magnard p.

62 I.

La conscience d’objet II.

La conscience de soi III.

La conscience morale IV.

Intériorité ou intentionnalité ? V.

Les illusions de la conscience Citations, Descartes, Pascal et Spinoza Texte canonique.

Descartes Question Repère.

Analogie/Ressemblance, Intuitif/Discursif et Médiat/Immédiat Les 4 points clés Vidéo.

La conscience peut-elle nous tromper ? 1 Chacun pense être ce dont il a conscience.

Nous sommes pourtant parfois dans l'illusion au sujet de nousmêmes, comme l’idiot qui se croit intelligent. De plus, la conscience est partielle, elle est capable d’oublier.

Si une partie de l’esprit échappe à la conscience, l’homme est-il encore le maître de ses actes et de ses pensées ? La conscience est-elle un pouvoir d’être lucide et présent à soi ou ne fournit-elle qu’une représentation déformée et fragmentaire de ce que nous sommes ? Source : Annabac - Hatier- Dessin Imgres L’une des étymologies du mot conscience (du latin cum, « avec, ensemble », et scienta, « connaissance, savoir ») désigne d’abord le fait d’être « accompagné de savoir ». Conscience Conscience psychologique morale Distinction ou la connaissance intérieure que le sujet a de lui même et de ses actes ou la connaissance du bien et du mal La question est de savoir quelle est la valeur de la conscience humaine mais aussi quelles en sont les limites. 2 I.

La conscience d’objet La conscience est d’abord l’esprit, c’est-à-dire une chose immatérielle, par opposition aux choses matérielles. En un sens plus précis, le terme « conscience » désigne un état ou une qualité : l’état de celui qui s’aperçoit de quelque chose, la qualité d’être conscient, l’attention, comme lorsque nous disons « prendre conscience » ou « avoir conscience de quelque chose ». La conscience est donc une présence à soi : la capacité d’avoir des états mentaux et de les apercevoir, l’ « aperception ». L’aperception est un mot créé par Leibniz (Texte 1.1.

Les nouveaux essais sur l'entendement humain) et employé par ce philosophe pour signifier la conscience de ce qui se passe dans l'âme.

Kant (Texte 1.2. Critique de la raison pure) s'est aussi servi de ce mot en lui donnant le même sens. Il y a cependant une grande différence entre les doctrines de ces deux philosophes; l'aperception, suivant Leibniz, nous informe des perceptions qui nous représentent le monde extérieur; mais, suivant Kant, l'aperception, en nous instruisant de nos pensées, de nos jugements, nous montre seulement des phénomènes qui ne représentent en rien les réalités, mais, qui sont de pures formes de l'entendement ; si l'entendement était autrement conformé, il verrait peut-être les choses d'une autre manière. En ce sens, Descartes explique que la pensée est « tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement » (Principes de la philosophie, 1644).

Toute activité de l’esprit, ne serait-ce que sentir, consiste à penser (Seconde Méditation métaphysique, 1641). La conscience peut prendre conscience de quelque chose.

Être conscient, c’est percevoir et savoir que nous percevons. II.

La conscience de soi La conscience que nous avons des objets est ce par quoi le monde nous apparaît.

Mais nous avons également conscience de nous-mêmes. John Locke forge l’expression « conscience de soi » (en anglais, self-consciousness) pour désigner le « sentiment que [l’homme] a de ses propres actions » et qui lui permet de se représenter « le Soi » (Texte 1.3.

Essais sur entendement humain, 1794).

Selon lui, c’est la conscience qui produit l’identité de la personne, ce qui fait que chacun est qui il est. Pour Hegel, être un sujet humain, ce n’est pas rester soi-même, comme A = A.

Être conscient de soi signifie se prendre pour objet et donc s'opposer à soi-même, mais aussi se reconnaître dans cet objet, s’identifier à son opposé (Phénoménologie de l’esprit, 1807). Ainsi la conscience progresse par étapes, chacune caractérisée par une opposition ou un conflit entre un aspect de soi-même et son opposé.

Plutôt que de rester figée dans cette opposition, la conscience entre dans un processus de développement où elle intègre et transcende ces oppositions pour atteindre un niveau supérieur de compréhension et de conscience de soi. Par exemple, dans le passage célèbre sur le maître et l'esclave, Hegel décrit comment deux consciences entrent en conflit et opposition.

Finalement, l'une des consciences, l'esclave, s'identifie à son opposé (le 3 maître) par le travail et la domination de la nature, ce qui conduit à une transformation de la conscience de soi de l'esclave. Source : YouTube - Tu es un esclave.

- Le Coup de Phil' #20 – 03/12/2015 En résumé, s'identifier à son opposé chez Hegel signifie que la progression de la conscience implique de dépasser les oppositions et les contradictions internes en les intégrant pour atteindre un niveau supérieur de développement et de compréhension de soi-même et du monde. III.

La conscience morale La conscience morale nous fait connaître la différence entre le bien et le mal. Elle est le sentiment de notre devoir et de notre responsabilité, comme lorsque nous déclarons « avoir mauvaise conscience » ou « avoir la conscience tranquille ». Elle semble absente chez l’animal et être le propre de l’humain.

Elle suppose la conscience d’objet, puisque le devoir s’impose à nous de l’extérieur. Mais le.... »

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