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Comment savons nous que nous communiquons avec un etre humain ?

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« Approche problématique Le terme communication qualifie un échange intersubjective caractérisée par l'oralité, ou la démonstration.

La parole, dans la tradition aristotélicienne, caractérise l'homme : « L'homme, seul de tous les animaux, possède la parole » La richesse sémantique (relative au sens) et pragmatique (adaptation à un environnement) de la parole la différencie du cri animal ou du langage de programmation, comme le soutient Descartes : « On peut bien concevoir qu'une machine profère des paroles; mais non pas qu'elle les arrange diversement pour répondre au sens de tout ce qui se dira en sa présence, ainsi que les hommes les plus hébétés peuvent faire.

» ; « On ne doit pas confondre les paroles avec les mouvements naturels, qui témoignent des passions, et peuvent être imités par des machines aussi bien que par les animaux.

Ainsi la communication concerne-t-elle chaque être? Lorsque je communique avec autrui, je ne peux qu'interpréter es signes, dans ce cas qu'est ce qui m'assurer que j'ai bien affaire à un être doté de conscience plutôt qu'à une machine ou un animal parfaitement dressé à répéter sans accorder de sens? PLAN I.

La communication comme nécessité à tout être vivant A- Chaque être vivant communique avec ses semblables ou même tout autre être pour se défendre.

Les animaux utilisent leurs cris caractéristiques pour signaler une menace, un besoin ou une souffrance.

C'est donc l'instinct de survie qui pousse les êtres vivants à communiquer. Bergson L'homme est organisé pour la cité comme la fourmi pour la fourmilière, avec cette différence pourtant que la fourmi possède des moyens tout faits d'atteindre le but, tandis que nous apportons ce qu'il faut pour les réinventer et par conséquent pour en varier la forme.

Chaque mot de notre langue a donc beau être conventionnel, le langage n'est pas une convention, et il est aussi naturel à l'homme de parler que de marcher.

Or, quelle est la fonction primitive du langage ? C'est d'établir une communication en vue d'une coopération.

Le langage transmet des ordres ou des avertissements.

Il prescrit ou il décrit.

Dans le premier cas, c'est l'appel à l'action immédiate, dans le second, c'est le signalement de la chose ou de quelqu'une de ses propriétés, en vue de l'action future.

Mais, dans un cas comme dans l'autre, la fonction est industrielle, commerciale, militaire, toujours sociale.

Les choses que le langage décrit ont été découpées dans le réel par la perception humaine en vue du travail humain.

Les propriétés qu'il signale sont les appels de la chose à une activité humaine. I - QUELLE ANALYSE POUR LE SUJET ? Ce texte de Bergson traite essentiellement du langage. Bergson s'attache à décrire en quoi réside selon lui ce qu'il appelle la fonction primitive du langage.

Celle-ci réside en l'occurrence dans une fonction sociale. Le langage existe afin de permettre aux hommes d'agir et de vivre en société. Par là même, toute la problématique de ce texte va tourner autour du fait de savoir si le langage a bien pour sens d'avoir une telle fonction. Tous les philosophes n'ont pas été d'accord avec ce point de vue. Certains penseurs comme Martin Heidegger ont soutenu que l'essence du langage était poétique et non technique ou sociale. II - UNE DEMARCHE POSSIBLE. Ce texte se compose de trois parties : A - UN ANIMAL INVENTIF Dans la première partie qui va de "l'homme" à "marcher", Bergson montre que l'homme n'est pas un animal comme un autre. Alors que la fourmi possède des moyens tous faits, l'homme apporte les siens.

L'homme en ce sens est un animal inventif.

Il réinvente en permanence ce qui fait sa vie. Le langage est l'illustration de cette propriété spécifiquement humaine.

Celui-ci, écrit Bergson, n'est pas conventionnel mais naturel.

Il est vivant car, sans cesse, l'homme l'enrichit et le renouvelle.. »

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