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chap 3 malaise dans la civilisation

Publié le 29/04/2025

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« ‌ Le chapitre 3 de Malaise dans la civilisation de Sigmund Freud s'intitule « La souffrance dans la civilisation ».

Dans ce texte, Freud analyse la manière dont les progrès de la civilisation, qui tout en apportant des avantages matériels et sociaux, engendrent également de nouvelles formes de souffrance chez l'individu.

L’idée est que la culture humaine, bien qu’essentielle pour vivre en sociétés, impose des restrictions aux instincts fondamentaux de l’homme notamment les pulsions sexuelles (libido) et les pulsions agressives. 1.

La civilisation comme cadre de répression des instincts Freud commence par évoquer la tension fondamentale à la civilisation, qui est fondée sur la répression des instincts humains.

Selon lui, les progrès civilisationnels, tels que l'organisation sociale, les lois, et les valeurs morales, nécessitent un contrôle de la part de l’individu sur ses pulsions, notamment sexuelles et agressives.

Ce processus de répression, bien qu’essentiel à la vie en société, crée un malêtre intérieur, car il va à l’encontre des désirs naturels de l’individu. Ainsi, la civilisation entraîne une souffrance psychologique inévitable, car elle impose des contraintes qui entravent la satisfaction des besoins fondamentaux.

Freud souligne que cette souffrance est d’autant plus marquée chez les individus qui, en raison de leur éducation et de leur conscience morale, intériorisent la répression de leurs désirs.

La civilisation, loin d’être un simple moyen de rendre la vie plus confortable, devient donc le lieu d’une souffrance permanente liée à ce conflit entre les besoins naturels et les exigences sociales. Freud donne l’exemple du télégraphe dont on se serait passé si la navigation transatlantique ne s’était développée. 2.

La violence au cœur de la civilisation Freud aborde également la question du lien entre la civilisation et la violence.

Il explique que la civilisation, en régulant la pulsion agressive, doit constamment maintenir un équilibre précaire entre l'ordre social et les impulsions destructrices des individus.

Cependant, cette répression peut aussi engendrer des formes de violence latente et de mal-être collectif, car la pulsion agressive n'est pas réellement éliminée, elle est plutôt refoulée et parfois canalisée dans des comportements collectifs destructeurs. Freud.... »

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